AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782849612385
120 pages
Les Requins Marteaux (10/02/2018)
3.26/5   41 notes
Résumé :
Cela fait une éternité que vu n'avez pas vu Roger, un vieux copain. Aussi, quand il vous invite à dîner chez lui, vous êtes loin de vous douter que vous allez rencontrer LA famille parfaite... Et que vous allez avoir droit aux meilleurs plats et aux meilleures pipes de votre vie...
Au hasard d’un arrêt pipi dans une station serVICE, Michel retrouve Roger, son vieil ami, en pleurs. Alors qu’ils se sont perdus de vue depuis plusieurs années, Michel, surpris par... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après La décharge mentale Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
J'ai acheté et lu ce livre lorsque l'affaire Vivès est sortie. En janvier 2023, plusieurs plaintes ont été déposées contre l'auteur pour pédopornographie dans trois de ces ouvrages : Petit Paul (Glénat, 2018), La décharge mentale (Les Requins Marteaux, 2018) et Les Melons de la colère (Les Requins marteaux, 2011). Il s'avère que mon mari, grand lecteur de BDs, avait déjà Les Melons de la colère et Petit Paul (ainsi que beaucoup d'autres oeuvres du même auteur : Polina, Une soeur, Last Man, etc.). Petit Paul, déjà, à sa sortie avait fait couler beaucoup d'encre : l'histoire d'un petit garçon avec un sexe démesuré - priapique, c'est le mot qui convient. Je me souviens des gloussements idiots que nous poussions quand le livre est paru, c'était du second degré, complètement décalé. de (très) mauvais goût, mais bon, nous sommes un public facile à la maison. On ricane d'un rien. Je voulais me faire mon opinion sur La décharge mentale qui a fait déborder le vase des associations de protection de l'enfance. Alors, personnellement, même si j'ai souri à plusieurs reprises face à l'absurde du bouquin, je n'ai pas tant été gênée par la soi-disant pédopornographie qui n'en est pas, puisque les relations entre un homme mûr et des adolescentes ne sont pas présentées comme une bonne chose et qu'il n'y a aucun désir d'exciter le lecteur (ce qui est normalement le but de la pornographie), que par la misogynie crasse du message de fond. Oui, le tout est présenté avec un humour décalé, dans une famille où l'homme souffre d'un bore-out parce que sa femme fait TOUT dans la maison, et que lui n'a rien d'autre à faire que de mettre les pieds sous la table. Cette vie, pour lui, est un enfer, il ne veut pas que sa femme lui fasse l'amour comme une déesse, il ne veut pas que ses filles soient aux petits soins pour lui, il voudrait une vie plus banale, imparfaite, car la perfection patriarcale est flippante. L'idée est intéressante. Soit on s'arrête là, et on estime que c'est juste un livre WTF ? dans la même ligne que les autres livres borderlines de l'auteur, soit on interprète l'histoire comme un doigt d'honneur à toutes les femmes souffrant de la charge mentale. En gros, je l'ai compris comme ça : moralité, les femmes sont responsables de leur situation, les hommes ne demandent pas mieux que d'aider, mais les femmes se convainquent elles-mêmes qu'elles sont là pour le plaisir des hommes et à leur service. Elles reproduisent ainsi le schéma sur leurs enfants. Et si on pousse le raisonnement plus loin sur ces pages, s'il y a des viols sur filles mineures, c'est aussi de la faute des mères qui leur montre l'exemple de femmes soumises et d'objets sexuels. Cette conclusion m'a dérangée, même si elle pousse à réfléchir. Je surinterprète peut-être, sauf qu'initialement, La décharge mentale était une parodie du livre Fallait demander d'Emma, donc ce ne serait pas étonnant que cette BD soit encore une provocation machiste sur la question. Je suis loin des luttes féministes d'habitude, mais là, il me semble que l'intérêt – et le cynisme – de cette BD se situe plutôt à ce niveau. Ce n'est pas la BD du siècle, la réflexion est originale et intelligente sur le fond, mais sur la forme, c'est très grossier et trop sexiste à mon goût.
Commenter  J’apprécie          12
Cela fait 20 ans que Michel et Roger ne se sont pas vus. Lorsqu'il se croisent par hasard dans une station service et que Michel est mal en point, c'est l'occasion pour les eux homme pour renouer contact. Michel étant de passage, Roger et sa famille l'invitent à séjourner chez eux.

Un nouveau volume de BDcul. J'aime bien cette collection parce que chaque volume que j'ai lu jusqu'à présent m'a toujours fait rire, même un petit peu pour ceux que j'ai le moins apprécié. Ici ça a été un peu différent. J'ai eu un peu de mal au début car ici ça touche au tabou du sexe dans la famille. J'ai eu un peu de mal à prendre ma lecture au 36ème degré.
J'ai cependant réussi à le trouver et à apprécier ma lecture globale. Au delà d'une critique des fantasmes à l'intérieur du cercle famillial, il s'agit d'une critique du fantasmes en général : la femme qui doit s'occuper de l'homme, le fantasme de coucher avec deux soeurs, avec la mère et la fille, la pédophilie.... . le trait est forcé pour choquer, pour révolter et finalement, c'est tout l'intérêt. Et justement, la fin reflète bien cela.

Bref, ma lecture n'a pas forcément bien commencé mais elle s'est bien terminée !
Commenter  J’apprécie          72
Comme dit sur la jaquette "un livre interdit aux gens qui ont des enfants"... Lu après le visionnage de "21 cm" d'Augustin Trapenard invitant Bastien Vivès, un de mes dessinateurs favoris!
Emprunté à une copine du club de lecture qui m'a conseillé la dite émission après que je lui ai fait lire "Une soeur" du même auteur. Alors oui c'est outrancier, ça touche les tabous (inceste, pédophilie etc), oui c'est misogyne aussi et même misandre. Mais alors... qu'est ce que c'est drôle cette débandade de zizis mous et de nichons dans tous les sens.
Le dessin haut les coeurs fait des arabesques et des courbes à la gloire des corps fermes et mous.
Bref on peut rire de tout mais pas avec tout le monde.. Moi, en tout cas, je me suis bien marrée avec Bastien Vivès.

Commenter  J’apprécie          82
j'ai voulu lire cette BD pour son côté outrancier et provocant à l'extrême. Parait-il que c'était à la limite du publiable, etc. Et ben franchement... quelle société prude ! Alors oui, c'est moralement très incorrect, mais savoir faire preuve de recul et de second (voire troisième, voire trente-sixième!) degré c'est pas mal non plus. Les scènes sont certes obscènes mais Pasolini a fait bien pire.
En tout cas j'ai bien ri à la lecture de cette BD qui ne me laissera cependant pas un souvenir impérissable.
Commenter  J’apprécie          70
Suite à la polémique de Vivés lors du festival d'Angoulème en 2023, je me suis laissé tenter par ces romans graphiques. Et celui-ci notamment, car avec Petit Paul, il était la cible de l'affaire Vivés.

Je me suis donc laissé embarqué après avoir lu le résumé : Au hasard d'un arrêt pipi dans une station service, Michel retrouve Roger, son vieil ami, en pleurs. Alors qu'ils se sont perdus de vue depuis plusieurs années, Michel, surpris par le trouble de Roger, lui propose de le raccompagner chez lui. C'est là qu'il va faire la connaissance avec le reste de la famille, Isabelle, mère accomplie et ses trois filles. Une famille d'une gentillesse SEXtrême qu'il n'est pas prêt d'oublier.

Quand on s'intéresse au résumé, les derniers mots peuvent prêter au regard. Dans la lecture, on découvre les envies sexuelles d'un patriarche un peu bizarre. J'ai été gêné dans ma lecture pendant quelques pages, mais je n'ai pas trouvé cela vulgaire. La pédopornographie tant mise en avant n'est pas mise en avant comme la solution au problème de la vie.

Je comprend que les images peuvent être déroutante, le scénario est particulièrement déplacé, mais si vous ne voulez pas être choqué, je vous déconseille charlie hebdo ou le canard enchainé.
Commenter  J’apprécie          00


Videos de Bastien Vivès (69) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Bastien Vivès
La philosophe Claire Marin et le chorégraphe Angelin Preljocaj sont la marraine et le parrain de la 8e édition des Nuits de la lecture sur le thème du corps.
Claire Marin développe une pensée du sensible et interroge la notion d'identité à travers les épreuves existentielles que nous traversons au cours d'une vie : naissance et deuil, maladie et accident, rencontre et séparation amoureuse, rupture et découverte… qu'elle analyse comme les moments-clés de transformation de soi. Elle est notamment l'auteure de « Hors de moi » (Allia, 2018), « Rupture(s) » (L'Observatoire, 2019), « Mon corps est-il bien à moi ? » (Gallimard Jeunesse, 2020) ou encore « Être à sa place » (L'Observatoire, 2022).
Angelin Preljocaj a chorégraphié 58 pièces depuis le début de sa carrière. Multi-récompensé, il a reçu de nombreux prix dont le « Grand Prix National de la danse » (1992) et « Les Victoires de la musique » (1997). Son premier long-métrage, « Polina, danser sa vie », réalisé avec Valérie Müller et adapté de la bande dessinée de Bastien Vivès, est sorti en salle en novembre 2016. En avril 2019, il a été nommé à l'Académie des Beaux-Arts dans la nouvelle section chorégraphie.
Suivez le CNL sur son site et les réseaux sociaux :
Site officiel : www.centrenationaldulivre.fr Facebook : Centre national du livre Twitter : @LeCNL Instagram : le_cnl Linkedin : Centre national du livre
+ Lire la suite
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (91) Voir plus



Quiz Voir plus

Les bandes dessinées de Bastien Vivès

Un roman graphique sur une danseuse.

Poline
Pauline
Polina

10 questions
66 lecteurs ont répondu
Thème : Bastien VivèsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..