Patrick Modiano est sans doute le champion de la memoire et du souvenir. Mais Jaime Bayly avec " Los amigos que perdí" ( les amis que j' ai perdus") en est le champion du monde. Avec l' exubérance du latino américain, Jaime Bayly nous invite à nous remémorer les eléments de notre vie que l' on croyait cependant enfouis. Son domaine c' est l' humain avec ses défauts et ses qualités, ses non dits, ses actes, ses remords, ses passions, ses amours, ses joies et ses sourires. Chapeau bas M. Bayly.
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Te llevé a casa de tu madre, (...) escuchamos música en silencio - en la radio tocaban una bonita canción Desesperada de Marta Sánchez- y fuiste tú quien vino a mi y me besó en los labios. (...) No supe entonces lo que sé ahora: que ése sería nuestro último beso.
Je t'ai ramenée à la maison de ta mère, (...) nous ecoutâmes en silence de la musique - à la radio on passait une belle chanson Desesperada de Martha Sánchez - et c'est toi qui s' approcha de moi et m'embrassa sur les lèvres. (...) Je ne sus pas alors que ce baiser serait notre dernier.
(...) deja ya de llorar;¿ quien te dijo que la vida era una sucesión de triunfos y alegrías?
(...) arrête de pleurer maintenant ; qui t 'a dit que la vie était une suite de triomphes et de joies?
Creo que es lo peor que le puedes decir a un escritor: no te he leído, no me interesas.
Je crois que c' est le pire que tu puisses dire à un écrivain: je ne t'ai ai pas lu, tu ne m' interesses pas.
Jaime Bayly ironise sur la présidente argentine, Cristina Kirchner (en espagnol)