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EAN : 9782072706295
304 pages
Gallimard (18/05/2017)
3.31/5   302 notes
Résumé :
Le carrefour des Cinq Rues, qui donne son nom à l’un des quartiers les plus fréquentés de Lima, est ici le décor d’une brillante comédie de mœurs aux multiples rebondissements, dont le centre étoilé est occupé par un gigantesque scandale politique, médiatique et sexuel.
Quelques photos compromettantes, un maître chanteur, un crime crapuleux : la presse à sensation ne pouvait rêver mieux. Le respectable et riche ingénieur Enrique («Quique») Cárdenas, mais éga... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (65) Voir plus Ajouter une critique
3,31

sur 302 notes
J'ai lu plusieurs livres de Mario Vargas Llosa et ils m'avaient tous plu. C'est pourquoi j'avais de grandes attentes envers ce roman, Aux Cinq Rues, Lima. Malheureusement, la magie n'a pas opéré cette fois. Pourtant, l'idée était originale, ce carrefour de cinq rues où autant de personnages voient leur destin se croiser et s'entrecroiser dans une métropole au bord du gouffre. Toutefois, son traitement ne m'a pas convaincu, je me suis ennuyé énormément.

le roman s'ouvre sur Marisa Cardenas au lit avec Chabela. Non pas que je sois prude mais je ne voyais pas en quoi cette relation servait le propos de l'histoire. Et les pages et chapitres suivants ne m'ont pas éclairé non plus à ce sujet. Ça ressemblait plsu à de l'exibitionisme littéraire. Puis on passe à son époux Enrique, ingénieur et entrepreneur important, qui subit le chantage de Rolando Garro, directeur d'un magazine à potins. C'est que ce dernier possède des photos compromettantes… Mauvaise idée tout de même, puisque l'homme d'affaires dispose du soutien du régime.

Comme je l'écrivais plus haut, l'idée est originale mais aucun des personnages, aucun, n'a réussi à m'émouvoir. À aucun moment ! À part peut-être la courageuse journaliste Riquiqui mais, à son entrée tardive, c'était trop tard. Ils pouvaient tous mourir que ça ne m'aurait fait ni chaud ni froid.

Plus on avance dans le moment, l'intrigue prend des proportions inquiétantes. Ce qui n'était qu'une histoire de chantage, voire de moeurs, se transforme en un réquisitoire politique flirtant avec la vraie histoire, le régime autoritariste d'ALberto Fujimori qui régna au Pérou de 1990 à 2000. Malheureusement, j'avais plus l'impression que Vargas Llosa réglait ses comptes. Ça m'a laissé un goût amer.
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J'ai lu avec grand plaisir, il y a un moment, quelques oeuvres, de cet écrivain titulaire du prix Nobel de littérature, notamment "La fête au bouc"qui dénonçait, de façon magistrale, la barbarie de la dictature et dressait un portrait moral de son pays, un livre puissant, féroce !

Dès le début de cet ouvrage, nous sommes à nouveau immergés dans une ère de dictature où les indices du climat anxiogène se multiplient : explosions quotidiennes dans les rues, enlèvements avec demande de rançon imputés aux députés d'extrême gauche ........et l'ombre menaçante du "Docteur" , chef du service de renseignements d'Alberto Fujimori .
L'industriel Enrique Cárdenas ne s'en tire pas mal, une entreprise prospère , une épouse charmante, un train de vie fastueux ........

Las! Jusqu'au jour où un certain Rolando Garro, directeur d'un journal à scandale, Strip-tease , en possession de photos très compromettantes pour l'ingénieur menace de les publier......
Je n'en dirai pas plus .
Car c'est l'un des noeuds inextricables de l'intrigue menée avec maestria par l'auteur pour pointer la manipulation de la presse par le pouvoir politique, -- un abîme infernal où est tombé le Pérou par la faute d'un régime autoritaire, cleptomane, manipulateur et criminogène -----

Ce livre est aussi le domaine du sexe joyeux, oui, joyeux, une savoureuse comédie de moeurs, égrillarde, libertine et érotique , qui risque de ne point plaire aux esprits chagrins ; dans laquelle l'écrivain désigne la sphère intime, surtout la vie sexuelle de l'individu comme le lieu d'une résistance à l'oppression politique ! -- une sphère menacée, à protéger sans cesse de l'intrusion du pouvoir .

Nous croisons une vaillante journaliste, tentant de démêler le vrai du faux, un vieux poète malheureux, flanqué de son chat Séraphin, déambulant dans le quartier des Cinq Rues, le chef de la police politique du dictateur Fujumori , comme je l'ai écrit plus haut .

Une critique dévastatrice , pétrie d'humour et de dérision, qui nous révèle l'immense hypocrisie de la bourgeoisie péruvienne durant les années Fujimori, l'histoire morale d'un Pérou très abîmé par la déraison, qui dénonce joyeusement la domination et l'arrogance des puissants .
Secrets d'alcôve , regards indiscrets, liaisons sulfureuses dont je garderai le secret, presse à scandale sur fond de dictature, intrigue à tiroirs avec un final tout à fait renversant , délectable, où tous les protagonistes du roman sont convoqués.
"On ne joue pas avec le pouvoir quand le pouvoir est en jeu, à la fin c'est toujours une question de vie ou de mort ".
Ce n'est que mon humble avis, bien sûr !

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Prix Nobel de littérature en 2010, Mario Vargas Llosa est le seul écrivain non francophone à avoir été publié de son vivant dans la Pléiade ; seuls seize écrivains francophones avaient connu cette « consécration » avant lui. Vargas Llosa s'était présenté à la présidence de la république en 1990 mais avait été battu par Alberto Fujimori, triste personnage condamné depuis pour crimes et corruption.

Le titre du roman renvoie à un des quartiers les plus animés de la capitale du Pérou, Lima. C'est dans ce quartier que Vargas Llosa a décidé de concentrer les moments clés de son roman. Qu'un prix Nobel de littérature écrive un roman policier peut étonner, il y a toutefois une dimension politique dans ce roman où apparaît Fujiromi, son vainqueur pour la présidence du Pérou.

Un énorme scandale ouvre le récit. Presse à scandale, collusion mafieuse, chantage, secrets d'alcôve sur fond de dictature, assassinats politiques, prévarications en tous genres, le roman se présente comme une comédie avec de multiples rebondissements, et où les évènements s'enchainent. Le Pérou des années 1990 était traumatisé par le terrorisme et la guerre civile, le chaos politique et social, la paranoïa que provoquait le couvre-feu et l'incertitude sur l'avenir. La dictature utilisait le journalisme de caniveau comme une forme de répression. Les gens étaient paralysés par la peur d'être traînés dans la boue par une presse à scandale qui était financée par l'Etat.

Le fond du roman est politique et cette manipulation des médias est un des piliers de l'intrigue imaginée par Vargas Llosa qui excelle à décortiquer les rouages de ce journalisme de caniveau et à faire le portrait de ses rédacteurs. L'auteur pose un regard sans complaisance sur son pays.

Au fil de ses ouvrages, Vargas Llosa a peaufiné une technique de « narrations télescopiques » et de « vases communicants », selon ses propres termes, qu'il tire de Faulkner. Ce procédé consiste à entrecroiser simultanément plusieurs conteurs et plusieurs histoires qui se déroulent en des lieux et époques différentes. Les derniers chapitres présentent cette alternance propre à Vargas Llosa, celle-ci peut dérouter les lecteurs non habités à son style d'écriture. Un très bon roman où à travers de multiples rebondissements des protagonistes de fiction croisent des personnages réels.
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Nous sommes dans les années 90 et il n'est pas encore question d'Internet ou de la prolifération des écrans actuelle : on est encore au temps des magazines et de la bonne vieille télé… Mais peu importe, au Pérou comme dans les démocraties occidentales, l'époque est déjà à cette frénésie d'alimenter la demande voyeuriste du public, et ceci parce que, comme dit le journaliste Rolando Garro, « le voyeurisme est le vice le plus universel qui soit (…) nous voulons connaître les secrets et, de préférence, les secrets d'alcôve. »
Alors de photos volées en révélations scabreuses, c'est le rouleau compresseur du « poids des mots, [du] choc des photos » qui est décrit dans ce roman : il fonctionne comme la rumeur qui, une fois lancée, ne peut plus être arrêtée… A cet égard, le grand héros du livre est le magazine Strip-tease, capable de défaire les notoriétés et les carrières des artistes, mais aussi des hommes d'affaires ou des politiques… Mais ce grand déballage, l'irrespect de plus en plus assumé de la barrière entre le privé et le public – qui était pourtant l'une des plus digne conquête de l'individu moderne – ne semble pas encore le pire aspect du déferlement médiatique. Ne finit-il d'ailleurs pas par avoir des effets positifs en politique ? – je n'en dis pas davantage pour ne pas spoiler…
La pire tragédie est ailleurs, dans un autre aspect du pouvoir médiatique – et s'il est un regret à avoir, c'est que cet aspect ne soit évoqué qu'assez furtivement. Il apparaît dans les regrets poignants de Juan Peineta : celui-ci a connu son heure de gloire comme récitant public de poésie… mais il a commis l'erreur d'accepter, pour l'argent, un poste de guignol à la télé. Il y a perdu son honneur, car dans ce nouveau contexte, ce que l'on attendait de lui n'était plus la qualité de ses déclamations, mais la simple incarnation d'un personnage de déclamant que les autres guignols pouvaient baffer à leur guise… Dérive des attentes sociales et de l'offre médiatique : c'est qu'on ne veut pas seulement du voyeurisme, mais aussi de la vulgarité, du défoulement, des exutoires…
Juan Peineta n'a même pas pu se maintenir dans l'emploi, une campagne de dénigrement menée par Rolando Garro ayant obtenu son renvoi – pas assez vulgaire… Il n'est plus connu désormais que comme cet homme pathétique qui agonit son ancien persécuteur de lettres de protestation, perdant peu à peu la mémoire (un comble pour un récitant !), touchant et philosophe malgré tout : « il en riait tout seul : ‘Quelle triste sortie pour le célèbre Juan Peineta !' » Il incarne ainsi le naufrage de toute forme un tant soit peu raffinée de l'esprit à l'ère du déferlement médiatique. Il est le clown blanc de cette farce terrible : l'esprit meurt et tout le monde rit.
La tonalité burlesque de ce livre, avec son côté « comédie de moeurs », par moment licencieuse (cf les toutes premières pages), pourra dérouter les amateurs de Mario Vargas Llosa : loin de ses chefs d'oeuvre, la donne sociale est ici caricaturale, et l'atmosphère lourde de dictature, de terrorisme passe au second plan – ce n'est qu'un décor… Pourquoi un tel parti-pris de la farce ? Non que le sujet ne soit pas grave – il s'agit tout de même de l'avilissement de l'homme, par un nouveau pouvoir en plein essor, et pas des moins pernicieux... Mais c'est que, comme dit Kundera dans L'art du roman, « l'union d'une forme frivole et d'un sujet grave dévoile nos drames dans leur terrible insignifiance. »
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Fin des années 1990, à Lima, en plein régime autoritaire de Fujimori, les enlèvements de chefs d'entreprises, les scandales politiques, la corruption ou le chantages sont légion...C'est dans ce contexte difficile que Enrique Cardenas, un entrepreneur, reçoit une proposition de Rolando Garro, journaliste de presse à scandale, le marché étant de ne pas diffuser des photos compromettantes de Cardenas qui a participé à une orgie sexuelle deux ans auparavant, en échange d'un apport de capital dans le journal à scandale qu'il dirige...Cardenas demande à Luciano avocat et meilleur ami de le conseiller afin d'éviter le scandale. Les deux hommes sont amis de longue date ainsi que leurs épouses respectives Marisa et Chabela et parviennent pendant quelque temps à taire le scandale jusqu'au jour où la publication éclabousse le couple. le scandale amplifie quelques jours plus tard quand Rolando Garro est retrouvé lardé de coups de couteau et la tête fracassée à coup de pierres. Cet assassinat devient l'épicentre politique et judiciaire d'une nouvelle affaire, l'assistante du journaliste surnommée Riquiqui enquêtant, un vieux poète, victime de Garro devenant bouc émissaire et Cardenas soupçonné, arrêté et jeté dans les geôles de Lima, livré aux prisonniers les plus retors et violents.

avec Aux cinq rues, Lima, un quartier pauvre et dangereux de la capitale, Mario Varga Llosa entremêle les fils d'une histoire de chantage, de scandale, de manipulation de la presse avec des personnages de classes sociales différentes, entre les couples installés dans une réussite économique et résidant dans les beaux quartiers et la jeune journaliste et le poète habitant aux cinq rues, Peu de chance de changer de quartier, si ce n'est cette voie des chantages, scandales ou la collaboration avec les hommes de main des dirigeants politiques véreux. Un roman à la fois politique, policier mais également sulfureux avec les transgressions sexuelles des deux couples, bien comme il faut.
Je me suis demandée si Vargas Llosa ne cédait pas avec ce roman à la facilité en mêlant des ingrédients toujours classiques - politique, chantage et sexe (parties fines à trois, voyeurisme et amours saphiques) et s'il dénonce ces situations comme déviances de classes sociales ou s'il les présente comme des émanations d'un régime autoritaire qui lâche la bride à toutes les compromissions et moyens pour dégrader et traîner les gens dans la boue...Il s'est tout de même fait plaisir en décrivant des scènes érotiques, peut-être ses propres fantasmes, c'est bien écrit heureusement car assez scabreux...
Un roman bien construit à plusieurs voix, qui mêle des situations assez classiques avec une pointe d'érotisme.
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critiques presse (6)
LeMonde
17 juillet 2017
Pour facile à lire et amusant qu’il soit, ce roman peut être lu comme une réflexion sur cette étrange et dérangeante nouvelle frontière. La post-vérité, ou le fake plausible.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LaPresse
12 juillet 2017
Vargas Llosa sait comment mener plusieurs lignes narratives simultanément sans jamais égarer son lecteur.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeFigaro
12 juillet 2017
Scandale public d'Enrique, double vie de Marisa, serions-nous dans un polar? Plutôt dans une réflexion romanesque sur le pouvoir [...]
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Liberation
12 juin 2017
Vargas Llosa semble faire de moins en moins la différence entre littérature et chronique politique : pourquoi pas ?
Lire la critique sur le site : Liberation
Telerama
07 juin 2017
Secrets d'alcôve, presse à scandale... : sur fond de dictature, le grand écrivain péruvien brode une captivante intrigue à tiroirs.
Lire la critique sur le site : Telerama
LaCroix
19 mai 2017
Alors qu’un scandale de grande ampleur menace d’éclater au Pérou, deux couples de la haute société prennent conscience que la vie est trop sérieuse pour être vécue tristement.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
On était déjà aux Cinq Rues et la Riquiqui descendit du bus. Elle parcourut à pied les sept blocs qui séparaient l'arrêt de sa maison, sur l'avenue du Lieutenant Arancibia, en passant par tous les lieux qu'elle connaissait comme sa poche et en répondant d'un hochement de tête ou d'un geste de la main au salut de ses connaissances : le médium de Piura qui recevait ses clients uniquement de nuit - à l'heure propice au dialogue avec les esprits -, l'apothicaire qui occupait la petite maison où, disait-on, était né Felipe Pinglo, le grand compositeur de valses ; la villa Heeren qui, à ce qu'il paraît, avait été au XIXe siècle un ensemble composé des demeures les plus élégantes de Lima et qui était aujourd'hui un monceau de ruines que se disputaient charognards, chauves-souris, drogués et bandits ; la maison de la Limbomane, l'avorteuse ; l'église du Carmel et le petit couvent des sœurs franciscaines de l'Immaculée Conception.
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"Le voyeurisme est le vice le plus universel qui soit, dans tous les peuples et dans toutes les cultures..Mais surtout au Pérou..
Je suppose que vous le savez mieux que personne: nous sommes un pays de commères..Nous voulons connaître les secrets des gens et , de préférence, les secrets d'alcôve.En d'autres termes, et pardon pour la grossièreté, qui baise avec qui et comment ils le font.......Fourrer son nez dans l'intimité des personnalités en vue : Des puissants, des célébrités, politiciens, hommes d'affaires, sportifs, chanteurs , des Importants ........."
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À peine l'avait-il vu entrer dans son bureau que l'ingénieur Enrique Cárdenas - Quique pour les intimes - avait ressenti un étrange malaise. Qu'est-ce qui l'incommodait chez ce journaliste qui s'avançait en lui tendant la main ? Sa dégaine de Tarzan roulant des mécaniques comme le roi de la jungle ? Ce petit sourire de rat qui fripait son front sous ses cheveux gominés et plaqués sur son crâne comme un casque de métal ? L'étroit pantalon en velours côtelé mauve qui moulait comme un gant son petit corps étriqué ? Ou ces souliers jaunes à semelle compensée pour le grandir ? Tout dans sa petite personne lui parut ridiculement laid.
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Tout ça est clair pour moi, sauf que je ne sais pas encore le principal, dit Ceferino Arguello en avalant sa salive. Je sais bien que ma voix tremble, Riquiqui, et que je suis encore une fois mort de trouille. Parce que je n'ai pas les couilles pour affronter la vie comme toi. Je suis un trouillard et j'en suis fier. Je veux pas être un héros, ni un martyr, je veux seulement vivre jusqu'à la fin de mes jours, avec ma femme et mes trois enfants. Pourquoi tu me racontes tout ça, putain ? Tu vois pas que tu me mets dans la merde ? Maintenant que je me sentais enfin en sécurité, tu reviens me coller au poteau. On peut savoir ce que tu attends de moi, Riquiqui ?
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"Le pire du pire, mon frère, serait que celui qui se trouve derrière cette opération soit qui tu imagines.
- Je n'imagine rien, Luciano. Sois plus clair, je t'en prie.
- Le sinistre Docteur, en personne, dit Luciano en baissant la voix. Il est tout à fait capable de monter un coup comme celui-là, aussi tordu. Surtout s'il y a beaucoup d'argent à  ramasser.
- Le propre conseiller de Fujimori ? s'étonna Quique. 
- L'homme fort de ce gouvernement, celui qui fait et défait tout, le véritable patron du Pérou, lui rappela Luciano
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