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Sharakhaï tome 4 sur 6
EAN : 9791028114671
624 pages
Bragelonne (07/04/2021)
4.21/5   36 notes
Résumé :
Alors que la bataille fait rage entre les forces royales et la treizième tribu, les puissances voisines assiègent Sharakhaï. À la tête des Bouclières, un groupe de guerrières du désert, Çeda espère que le chaos ambiant lui permettra de libérer Sehid-Alaz, le roi éternel de son peuple.

Elle doit pour cela percer les secrets de la malédiction des asirim, mais les Vierges du Sabre sont sur sa trace. Les envahisseurs ont franchi les murailles de la cité, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Sous les Branches d'Adicharas confirme Sharakhai comme l'une des meilleures et des plus originales séries de Fantasy de ces dernières années de mon point de vue. J'ai toujours un plaisir intense à voyager dans le Grand Shangazi que dessine Bradley P. Beaulieu.

Ce quatrième tome nous emmène juste après la bataille de la Lance noire, au cours de laquelle un autre des (quasi) immortels Rois est tué par Çeda. le récit change d'envergure avec, non seulement la révolution et le travail de sape menés par la Treizième Tribu, mais également des invasions par deux Royaumes voisins, Miréa et Malasan.
C'est sans compter sur l'intervention d'un troisième acteur régional (on remplace les noms par ceux de pays réels et on n'y voit que du feu !) : Qaimir et sa Reine, une immense mage de sang.

Pour ce qu'il est des personnages et des intrigues, Sous les Branches d'Adicharas amplifie ce que l'auteur avait déjà commencé dans le tome 3. le récit d'ensemble n'apparaît plus centré sur Çeda, même si elle est la clé et la main du destin. Les personnages secondaires prennent de la carrure, que ce soient Emre, Anila ou Brama. Certaines trames gagnent en intensité aussi : la quête de liberté des Asirim, le combat des mages de sang ou encore toute la séquence avec la flotte de Miréa.

Une Cité imprenable menacée par trois armées, une Révolution menée par une tribu maudite, une héroïne badass, intelligente et qui ramène à la vie la mémoire de son peuple, des personnages secondaires hauts en couleur qui prennent toute leur importance. Et en plus, on finit sur une épique bataille et une nouvelle quête. Que voulez-vous ? Un cocktail parfait pour un roman réussi.

Franchement, une petite mousse, un fauteuil bien rembourré, un rayon de soleil et on s'imaginerait sur le Mont Tauriyat, les yeux dans les dunes de sable.
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Il y a toujours les mêmes qualités et les mêmes défauts dans cette série avant tout de divertissement qui ne propose malheureusement pas la profondeur que j'attendais d'elle au début. Dans ce nouveau tome qui commence sur les chapeaux de roues, l'auteur s'enlise une nouvelle fois dans tout un tas d'intrigues subalternes qui en viennent à freiner et embrouiller un peu l'histoire par moment, dommage.

Le potentiel est pourtant bel et bien là. J'adore l'univers de Mille et une nuits employé par l'auteur. Il y met un bon coup de collier dans ce tome avec de longs moments qui se passent dans le désert, avec des créatures plus présentes et tout simplement un décor mieux employé et décrit. J'étais ravie de voir cela dans un premier temps.

De la même façon, j'ai adoré les 200 premières pages environs. Elles étaient nerveuses, tendues et vraiment signifiantes. Ça bougeait enfin dans la bonne direction entre les Rois à la recherche de Nalamae, Çeda et ses nouveaux alliés qui s'organisaient dans un but commun : libérer les asirims et leur roi. J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur a utilisé tout ce qu'il avait planté en germe dans les tomes précédents pour créer des liens entre la 13e tribu, les asirims, les Vierges et Çeda, tout faisait sens et enfin la mythologie s'enrichissait un peu.

Nous avons aussi eu droit à ce moment-là à plusieurs scènes d'action vraiment très très bien fichues, que ce soit lors de combats dans le désert sur leurs espèces de bateaux des sables contre les rois, ou lors de la tentative d'évasion du Roi des asirims, qui se couple avec une attaque de la ville par les golems de Malasan, qui s'en prennent à Ihsan. Il y a comme ça des scènes où tout s'enchaine de manière spectaculaire et où on se dit : "Ah j'aimerais bien voir ça sur grand écran !". En plus, l'auteur ne nous épargne pas en morts et autres mutilations dans ce tome. Il accélère le ton et le rythme en entamant ici la seconde et dernière partie de son histoire et cela s'en ressent.

Les intrigues, elles, sont multiples. En plus de celle de Çeda dont je vous ai déjà parlé, nous suivons encore et toujours les manigances des Rois, décidément de plus en plus humains tant ils se font à leur tour manipuler aussi bien par les Dieux que leurs alliés humains. J'ai beaucoup aimé. J'ai été moins fans de Meryam et sa folie grandissante pour le pouvoir. J'ai également été moins fan de la soi-disant mission diplomatique d'Emre, que j'ai trouvé longue et redondante au possible pour une utilité bien faible. J'ai été moins fan aussi de celle de Davud, le mage de sang, et de l'Enclave et tous ceux qui tournent autour, je l'ai trouvé longuette et brouillonne également, pour une finalité encore à définir... Enfin, il y a ce cher Brama, dont certes la relation avec Rümayesh est intéressante, mais qui une fois de plus n'apporte pas grand-chose pour le moment au vu de toute la place qu'il prend.

Et c'est un peu le souci encore une fois. le rythme de l'histoire est totalement en dent de scie. le début est passionnant, puis on a un long passage à vide fait d'intrigues annexes peu passionnantes, qui se trainent et tournent en rond, avant d'avoir à nouveau une action signifiante, mais ça ne tient pas, elle est à nouveau parasitée avant de redevenir intéressante sur la toute fin. Ce n'est pas agréable ces brusques et brèves accélération suivies de longues périodes de quasi ennui...

Les personnages, eux, ne sont toujours pas bien plus développés, à part peut-être Ihsan, et au final ils ne servent qu'à peupler l'intrigue. Ils sont au service de l'intrigue et non l'inverse, ce qui me gêne un peu personnellement. J'aime suivre des hommes et des femmes charismatiques ou attachants, qui me donnent envie de me passionner pour ce qu'ils font ou ressentent, et je n'y arrive pas ici. Je continue à trouver Çeda et surtout Emre, très immature. Ça va un peu mieux pour cette dernière depuis qu'elle a été rejointe par des Vierges mais ce n'est pas encore ça. Quant aux autres, trop peu de lignes au final, sont consacrées à développer leur psychologie pour que je puisse vraiment les retenir et m'attarder sur eux. C'est décevant.

Avec un nouveau tome misant sur l'action, les retournements de situation, les morts et mutilations marquantes, l'auteur fait tout de même enfin avancer son histoire. Çeda parvient à mener à bien la première partie de son plan. La situation des Rois est de plus en plus précaire. Les forces extérieures sont de plus en plus présentes et passent à l'action. Magie et politique sont joliment intriquées. Sharakhaï est ainsi un bon divertissement mais à qui il manque concrètement une ligne plus claire et plus sélective.
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--- Parce qu'une piqûre de rappel est toujours la bienvenue ---

Quand j'ai débuté ce quatrième tome, j'ai été surprise de découvrir un résumé des tomes précédents (et même des nouvelles qui n'ont malheureusement pas été traduites en français). Nous devons cette initiative à l'auteur lui-même et je tiens à souligner à quel point je l'ai appréciée. En effet, j'ai beau adorer les grandes sagas de fantasy, ma mémoire n'est pas infaillible. J'aime donc me remémorer les éléments essentiels avant de me plonger dans une suite.

Mon voeu quant à l'insertion d'un glossaire en fin de livre a également été exaucé. Enfin, le lecteur dispose d'une liste exhaustive des personnages, et notamment des Rois de Sharakhaï. Ainsi, plus besoin de se creuser les méninges pour se rappeler leur nom, leur fonction ou leurs pouvoirs !

--- Un tome de transition ---

Sharakhaï comptant au total 6 tomes, ces derniers ne peuvent être tous égaux. J'avais par exemple trouvé le premier, Les Douze Rois de Sharakhaï, un peu trop introductif, peinant à trouver son rythme suite à de très nombreux retours dans le passé. Toutefois, dans les suivants, l'intrigue explose, révélant tout le potentiel de la série.

Concernant ce quatrième volet, il permet à Bradley P. Beaulieu de réorienter son histoire et de dévoiler un tout nouveau pan de son univers. Je ne veux pas trop en dire, mais Rois de Sharakhaï comme héros devront composer avec des puissances qui les dépassent. Alliés ou ennemis ? Seuls les numéros suivront pourront le dire.

Bref, Sous les branches d'adicharas n'est pas le meilleur tome de la saga mais il demeure captivant par les enjeux plus grands qu'il introduit.

--- Çeda n'est plus la seule héroïne de cette histoire ---

Si je l'ai retrouvée avec grand plaisir, ce n'est pas son point de vue que j'ai jugé le plus intéressant. Il faut dire qu'elle s'éloigne quelque peu des jeux de pouvoir qui me passionnent tant, pour se consacrer aux asirim. Un objectif certes indispensable, mais pas le plus captivant !

J'ai donc préféré les chapitres dédiés aux Rois. D'ailleurs, vous le savez si vous avez lu les tomes précédents, ils sont en train de tomber. Certains résistent plus que d'autres, et peut-être parviendront-ils à atteindre leur but ! Dans tous les cas, j'ai hâte de découvrir le sort que leur réserve l'auteur.

J'ai également aimé les chapitres consacrés à Ramahd, Davud et Anila, car c'est de leur côté que l'action se veut la plus présente. Par tous les moyens, ils cherchent à échapper à leurs adversaires, et ce n'est pas chose facile. Plusieurs fois, je me suis demandé s'ils n'allaient pas y laisser la vie. Néanmoins… la mort peut frapper n'importe qui !

--- Un final qui annonce une suite passionnante ---

Constant durant les deux premiers tiers du livre, le rythme s'accélère dans les 200 dernières pages, et quel régal ! Après avoir repositionné ses pions sur l'échiquier du pouvoir, Bradley P. Beaulieu enchaîne les rebondissements. Résultat : j'ai tourné les pages à toute vitesse !

Alors, j'espère de tout coeur que les éditions Bragelonne traduiront les deux derniers volets, car j'ai hâte de connaître la suite !
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Ceda est donc en tribulation dans le désert avec un nouvel objectif : sauver Sehid-Alaz, le roi de la treizième tribu. Mais toutes les malédictions ne peuvent pas toujours être conjurées...

On retrouve le magnifique univers orientaliste de Bradley Beaulieu avec plaisir. Les descriptions sont toujours autant soignées, faisant appel à nos cinq sens, et au niveau des intrigues, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elles s'étoffent. On a le point de vue de nouveaux personnages, notamment celui d'Anila qui cherche à sauver sa famille en passant un dangereux marché avec le roi Sukru. Parlons-en d'ailleurs, de celui-là ! Jusqu'à présent, au niveau des rois les plus détestables de Sharakhaï, j'avais mis Cahil en tête, mais dans ce tome-ci, il s'est fait battre à plate couture. J'ai passé la moitié de mon temps de lecture à avoir envie de le tuer, grrr...
Emre m'a pas mal agacée dans ce tome. Il se laisse manipuler comme un pantin, manque fâcheusement de discernement, et pour finir, commet un meurtre que j'ai jugé particulièrement inutile, je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler.
En revanche, l'arc autour de Ceda est très bien construit, et j'adore toujours autant ce personnage. Sa loyauté et sa dignité sont toujours aussi remarquables, et l'on sent qu'elle fera tout pour sauver son peuple. Et surtout, elle a mûri, ce n'est plus l'adolescente en quête de vengeance du début, elle est maintenant affranchie de la haine qui brûlait dans ses veines. Elle se montre capable de prendre les bonnes décisions et agit pour ainsi dire... comme une reine. Elle m'a particulièrement impressionnée dans ce tome 4 et son destin apparaît assez clairement, j'ai hâte de voir comment son arc va se clôturer dans le tome suivant.
En parlant de reine, parlons donc un peu de Meryam. On voit Rhamad regretter amèrement le jeu dangereux qu'il a joué avec elle depuis le début dans l'espoir de venger sa femme et sa fille. En effet, Meryam s'est révélée une femme avide de pouvoir bien plus que de justice et une menace peut-être plus grande pour Sharakhaï que n'auraient pu l'être les autres antagonistes de la série. J'avoue que j'ai trouvé cet aspect de l'histoire particulièrement bien construit et bien glaçant. Rhamad perd cependant un peu de cote auprès de moi, tout comme Emre, j'ai trouvé qu'il se laissait un peu trop balloter par les événements, alors que jusqu'à présent, il s'était conduit en battant.
Le personnage que j'ai le plus apprécié suivre est le roi Ihsan. Il se montre toujours aussi habile, charismatique, et l'on se rend d'ailleurs compte que ce n'est pas forcément son pouvoir qui le rend réellement dangereux, mais simplement sa capacité à saisir la nature profonde des personnes qui l'entourent pour les manipuler. Il a toujours été mon personnage préféré, mais là, il se surpasse par la façon dont il arrive décidément toujours à retourner des situations à son avantage. Je n'en dirai pas plus. ^^

Bradley Beaulieu nous montre encore sa virtuosité à nous emporter dans des tourbillons de suspens, de batailles épiques et de machinations tordues. Sans compte qu'il étoffe son univers et nous rajoute des informations notamment sur les erekhs par exemple. Avec ce tome 4, il confirme sa place dans mon coeur parmi mes écrivains préférés. Vivement le tome 5 et vivement aussi sa prochaine saga, car nul doute qu'il a encore de très belles histoires à nous faire vivre !
Lien : http://isisnight.eklablog.co..
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Ce 4e tome (et dernier traduit en français à l'heure actuelle) semble clôturer un cycle puisque les rois ont connu de nombreux revers.
Avec de nombreux combats parsemés tout au long du livre, sa lecture m'a paru un peu plus longue et l'entremêlement de toutes les pans de l'intrigue m'a parfois laissée sur le côté.
Toute la partie aux côtés de la reine Alansal, de Rumayesh et de Brama m'a semblé être une histoire parallèle qui ne s'inscrivait pas totalement dans le récit global alors que ce n'est pas vraiment le cas.
Cette légère confusion m'a parfois un peu dérangée.
Néanmoins, j'ai continué à prendre beaucoup de plaisir à suivre le déroulement global de l'intrigue et à être surprise des rebondissements que l'auteur continue de distiller au fur et à mesure.
Pas mon tome préféré mais il fait tout de même avancer la saga et j'espère que les prochains tomes seront bientôt traduits !
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critiques presse (1)
Elbakin.net
06 septembre 2021
Ce quatrième tome démontre que Sharakhaï est une série de fantasy solide qui porte en lui la promesse d’une fin de cycle qui pourrait s’avérer grandiose.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net

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