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3,31

sur 3535 notes
Que dire, que penser à propos de ce livre que je n'ai pas aimé? Ni le fond, ni la forme ne m'ont enthousiasmée. Je n'ai guère pris de plaisir à découvrir l'âme tourmenté de Fréderic Beigbeder. Il s'est marié, a trompé sa bien-aimée avec une femme qu'il aime éperdument et qui lui résiste parce qu'elle ne veut pas, elle, divorcer de son mari. Et vas-y alors que je te parle de bite et de vomi, de baise et de tromperie, d'alcool et de soûlerie. Qu'elle est vide la vie de ce personnage! Qu'elle est vide cette tête qui se veut bien remplie! Tellement vide que je me suis ennuyée à lire son roman autobiographique. Le divorce, la séparation, les tourments amoureux sont toujours intéressants à raconter mais il faut, pour réussir à les exploiter, beaucoup de talents et une intelligence dans l'analyse. Rien qui se retrouve dans ce roman. Que fait, en effet, Frédéric Beigbeder à part nous raconter sa bile et sa bite? Je n'ai pas de mal, vous le voyez, à appeler les choses par leur nom. Un chat est un chat, une bite est une bite. Ce n'est donc pas le langage cru de l'auteur qui m'a dérangé mais sa grossièreté. Il est grossier dans sa façon d'être, de juger et de penser. Il est grossier dans sa manière de vivre la vie. Quel intérêt a-t-il à nous la raconter? Pourquoi nous révèle-t-il son intimité? Pour avoir quelque chose à écrire sans penser lui qui finit par reconnaître que l'amour, heureusement, ne dure pas que trois ans? Honnêtement, je m'en passerai et pour que vous ne perdiez pas votre temps je ne vous le conseillerai aucunement.
Lien : http://mezelamin.blogspot.fr..
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j'en avais entendu parler....
je suis souvent passer devant dans la librairie...
puis un jour,me voilà lancer dans mon premier roman de Fredéric BEIGBEDER!!
pour moi,ça était rire assuré...
humour bien grinçant...bien noir..
tout ce qu'il me fallait sur le moment....
mon meilleur passage...son suicide raté avec sa cravate..
si pathétique l'amour...;)
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Une lecture amusante sur un sujet qui ne l'est pas tant que ça.
Le narrateur Marc (un double de l'auteur???) épouse Anne, rencontre Alice, s'éprend d'Alice, divorce d'Anne après 3 ans de vie commune, entame une autre relation avec Alice... lorsque le roman s'achève Marc et Alice sont ensemble depuis 3 ans. Ce nouvel amour est-il voué à une fin programmée ?
L' Amour dure Trois Ans est le titre et le leitmotiv de ce court roman, découpé en courts chapitres, qui
commence par une célébration de divorce et remonte le temps pour revenir, comme dans un mouvement en spirale, dans le moment présent.
Auto-apitoiement, auto-flagellation, auto-derision, ... beaucoup d'humour en tout cas pour décortiquer et analyser le coup de foudre, l'amour naissant, le désir, l'habitude, la monotonie, la monogamie et ses alternatives.
L' écriture est vive, drôle, imagée, parfois volontairement choquante, et le roman un florilège de citations.
Un bon moment de lecture, et une conclusion finalement moins pessimiste que n'en laisse présager le titre...
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Frédéric Beigbeder, l'homme qu'on adore détester

Non mais c'est vrai, en lisant son lire, c'est le genre de type qu'on adore détester. Un de mes amis était un peu comme cela d'ailleurs. Mais je ne sais pas pourquoi, j'arrivais à tout lui pardonner. Et c'est pareil, ici. C'est un salaud envers sa femme, un chiant envers sa maîtresse, un cynique pas croyable avec ses amis... Il nous colle des phrases toutes faites pendant deux cent pages en se plaignant. Et la première réflexion que je me suis faite, c'était clairement : "Et dire qu'il y'en a qui se font payer pour une thérapie alors qu'on doit en payer, nous, une fortune ! "

Oui, pauvre garçon à qui tout peut réussir mais qui se retrouve tellement malheureux. Enfin bon, par rapport aux malheurs du monde, il ne souffre que d'une égratignure très superficielle. Mais en même temps... En même temps, les malheurs tous personnels nous touchent et je ne sais pas vous. Mais moi, j'adore râler. Et je pense que l'auteur aussi. Et de pages en pages, en râlant de ces râleries, on se prend à sourire, à presque compatir et à apprécier ces pages entre deux gros livres


L'amour dure trois ans, la phrase réponse à tout

Oui, c'est un peu la facilité. Pourquoi tu es comme ça ? Parce que l'amour dure trois ans. Pourquoi es tu si cynique ? Parce que l'amour dure trois ans. Pourquoi peux tu être aussi .... Toujours la même réponse : Parce que l'amour dure trois ans. Cela devient une réponse universelle qu'on pourrait avoir envie de fredonner, de mettre sur la table à chaque fois qu'on nous enquiquine. C'est un refrain qu'on aime. C'est le même principe du : Mais pourquoi est-il aussi méchant ? Tout le monde connaît la réponse : Parce que ! Une fois que vous aurez accepté ce principe simple, vous comprendrez le comportement du héros tout au long du livre, capable des pires bêtises parce que l'amour dure trois ans.

Alors oui. il faut aimer cette écriture de sale gosse parfois un peu insupportable, cet espèce d'enfant gâté caractéristique de notre génération (du moins la mienne). Et Beigbeder nous marque à sa manière, il suffit d'ailleurs de voir le style pompeux que prend ma chronique. C'est un roman terrible que l'on prend, et cela passe ou pas. Personnellement, j'ai bien aimé. Parce que moi aussi je peux être une sale gosse et inventer des vérités universelles dans le style de l'amour dure trois ans.

En bref, un petit livre à prendre au quatrième degré pour que tout se passe bien. Vous adorerez détester l'auteur si vous avez mon humour caustique. Et puis de toutes façons, vous n'avez rien à dire : l'amour dure trois ans

Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Ce livre m'a terriblement déçue bien que sa lecture soit aisée.
Je n'ai pas aimé ce monde snob et désoeuvré dans lequel alcool et drogue sont omniprésents. Est-il important de voir l'auteur s' enivrer quotidiennement au point de perdre tout contrôle. Et cette manière méprisante de parler des femmes parce qu'il est malheureux.
Ce monde de la nuit me donne la nausée. Certes l'amour qu'il a pour Alice sauve un peu cette histoire.
C'était ma première rencontre avec cet auteur mais je ne sais pas si j'aurai envie de poursuivre cette expérience.
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J'avais commencé par lire "windows on the world" et j'avais beaucoup aimé. J'ai donc enchaîné avec "l'amour dure trois ans" et cela ne sera pas ma dernière lecture de cet auteur controversé.
Le style est pertinent, parfois mordant, que l'on aime ou que l'on n'aime pas.
Derrière toute cette provocation se cache un grand timide qui ne s'aime pas et ne se trouve pas beau, ce qui peut amener à faire preuve d'indulgence ceux qui seraient choqués par certains de ses propos parfois assez voire très crus.
J'ai trouvé qu'il y avait pas mal de vérité dans ses réflexions, même s'il a le chic pour tourner beaucoup de sentiments en dérision (sûrement en partie par pudeur car ça trop de sentimentalisme ne collerait pas à son image publique !).
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Alors pour une fois, j'ai fait les choses à l'envers. Je suis allée voir le film avant de lire le livre, chose que je déteste tout particulièrement. Mais je me suis dit qu'après tout, Beigbeder était à l'origine des deux alors pourquoi pas entamer la lecture de ce court roman !

Marc Marronnier, alter-ego de Beigbeder, divorce de sa femme au bout de 3 ans après avoir rencontré Alice dont il tombe follement amoureux. Seulement voilà, tous deux sont mariés. Si Marc franchit le pas du divorce, ce n'est pas le cas d'Alice. Ils entament alors une relation extra-conjugale d'où nait une passion qui dépasse totalement Marc M.. Amour ou passion ? Là est la vraie question: de savoir lequel des deux dure trois ans...

Pour faire aussi court: j'ai adoré. Je n'adhère pas spécialement à la théorie selon laquelle l'amour dure trois ans mais je m'y suis souvent retrouvée. L'écriture de Beigbeder peut certes ressembler à un flot continu de slogans publicitaires, personnellement, cela ne me dérange pas. Au contraire, cela donne un bon rythme au roman.

De plus, le film raconte vraiment une histoire avec un début et une fin tandis que le roman -même si l'on retrouve le fond de cette histoire- est plus une explication de l'amour avec un grand "A" (ou non d'ailleurs) et de la théorie (remise en question) d'un amour avec une date de péremption.
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Je prends le risque de me faire haïr par tous les fans de Beigbeder..
Après avoir beaucoup entendu parler de lui, je décidai de lire un de ses romans, pour voir. Mon choix hasardeux s'est tourné vers "L'amour dure trois ans", et cela a été pour moi une belle déception.
Pas d'action, pas d'intrigue. Je me suis ennuyée. Et puis l'écriture...
Je me trompe peut-être, mais j'ai le sentiment que cet auteur écrit pour vendre, et non par goût pour l'écriture.
Les gens aiment la provoc', et c'est une carte qu'il a choisi de jouer à fond. Il se "donne un genre" au lieu de cultiver un style qui lui est propre.
Je trouve cela dommage...
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Je ne savais pas que Beigbeder était écrivain. Qu'il avait publié des livres, ça oui, je le savais. Qu'il avait reçu des prix, aussi. J'avais aimé le film 99 francs, adapté de son roman, mais pour moi l'homme n'était qu'un amuseur de télé, un chroniqueur mondain des soirées parisiennes. Avec L'amour dure trois ans, j'ai découvert son talent d'ECRIVAIN, bien au-delà du people dandy un brin agaçant... J'ai un peu de retard, certes (la première parution date de 2001), mais mieux vaut tard que jamais!

Marc Marronnier est trentenaire. Il a fait un beau mariage avec Anne, mais c'est de son divorce surtout dont il est question. Et de sa rencontre avec Alice, qui va tout changer.

L'amour a t-il vraiment une date de peremption? C'est en tout cas le postulat de départ de notre auteur-personnage. "Personne ne vous prévient que l'amour dure trois ans. le complot amoureux repose sur un secret bien gardé. On vous fait croire que c'est pour la vie alors que, chimiquement, l'amour disparait au bout de trois années."

Le fatalisme (qui s'exprime par le biais d'une drôlerie jouissive chez Beigbeder) est donc de mise; " Répéter souvent ces trois phrases: 1) le bonheur n'existe pas. 2) L'amour est impossible. 3) Rien n'est grave". Mais l'espoir aussi " Ce sont les gens les plus cyniques et les plus pessimistes qui tombent le plus violemment amoureux, car c'est bon pour ce qu'ils ont. Mon cynisme avait hâte d'être démenti."

Car bien plus qu'une banale histoire de mariage qui finit en divorce, c'est une réflexion sur toute une génération, et sur la société dans son ensemble, qui apparait en filigrane. Qu'est-ce qu'un mariage aujourd'hui? Quelles en sont les valeurs? Comment être heureux à deux alors que notre société prône l'individualisme, l'égocentrisme? "Nous sommes abandonnés à nous-mêmes, incapables de nous interesser à quoi que ce soit d'autre que notre nombril". La fidélité est-elle une condition à l'amour, ou un aménagement, une concession que l'on se doit de faire pour l'autre? Quelle place tient la sexualité dans nos rapports amoureux aujourd'hui?

Toutes ces questions nous touchent, bien évidemment. Qui n'a jamais quitté et/ou été quitté? Qui n'a jamais trahi la confiance de l'être aimé? Qui ne s'est jamais posé toutes sortes de dilemmes sur le moyen d'être heureux? L' histoire de Beigbeder ne prétend pas donner de réponse. Mais elle propose des pistes, et je dois dire que nombre de ses phrases m'ont marqué. Et ce qui est admirable c'est, me semble-t-il, d'avoir réussi à faire preuve d'autant de justesse sur un sujet où tout ou presque a déjà été dit, sans oublier l'essentiel: l'histoire.

Or l'histoire de Marc Marronnier est belle. Ce tête à claque est attachant. Moi en tout cas il m'a plu, j'y ai reconnu tellement d'hommes de mes connaissances hésitants entre leurs sentiments amoureux et leur fierté, leurs soirées entre potes et leurs rêves de maisons de campagne. J'y ai reconnu une certaine mauvaise foi masculine... et son penchant extrêmement lucide. Beigbeder a réussi à faire le portrait d'un homme quasi réel. Tout du moins fort réaliste. Et beaucoup de filles de mes connaissances ont déjà joué les Anne, et les Alice...

Pour conclure, c'est donc un livre que je vous recommande bien évidemment. Pour ma part je le garde à portée de main, pas trop loin oui, pour le relire, et le faire découvrir.
Lien : http://manoulivres.canalblog..
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Je suis sans doute passée complètement à côté.
J'ai trouvé ce bouquin bavard et n'ai pas réussi à m'intéresser à l'histoire...
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