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3,31

sur 3535 notes
Une étincelle d'amour, d'humour de page en page.

L'Amour dure trois ans, un titre prometteur pour une théorie surprenante et amusante. Touchant témoignage d'amour, Beigbeder s'ouvre à nous à travers ce livre plein de sensibilité et de coeur.

Marc Maronnier est trentenaire à l'aube des trois de son couple, il rencontre Alice. Elle change sa vie et illumine ses journées.

Lecture agréable et facile, l'amour dure trois ans n'est pas du tout pessimiste. Les côtés absurdes de l'amour sont hilarants à lire, mais tellement vrais !!
L'amour dure trois ans s'inscrit dans notre ère. À l'heure où tout est jetable, où tout va toujours trop vite,la duré de vie de l'amour se raccourcirai t'elle aussi? le grand amour avec un grand A existe t-il toujours? ou ne serait ce qu'une Arnaque?

Un livre déjanté à l'image de son auteur. Un bon moment de lecture!!
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Le livre est touchant, attrayant, sincère, finalement j'adore le style de l'auteur. Après il parle pas mal de lui, mais c'est assumé. Je trouve que ça se lit un peu comme une suite de @Un roman français.

Allez les filles, je vais vous donner la recette pour séduire @F. Beigbeder. Euh non pardon, Marc Maronnier. .
Au final un roman avec toutefois de belles réflexions au cours des pages et qui se lit ultra-vite.
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Bon, voilà mon deuxième Beigbeder... après avoir lu 99 francs, j'avais envie de voir si notre auteur pouvait faire autre chose...
Ma foi, j'ai été déçue... Pour plusieurs raisons.
Premièrement, je ne suis pas en accord avec sa théorie « l'amour dur trois ans » et sur sa vision du grand amour...
Deuxièmement, il faudrait peut-être qu'il arrête de se regarder le nombril, au fil des pages ça devient lassant...
Troisièmement, je ne suis pas une grande fan de son ton cru et acide...
Et enfin, quatrièmement, au final, l'histoire tourne en rond. Il se répète sans cesse d'un bout à l'autre du livre...
J'ai malgré tout mis deux étoiles, cat certains passages m'ont tout de même fait rire...
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Après une expérience de lecture de Begbeider très mitigée avec 99 francs, j'ai voulu me faire un avis un peu plus construit avec ce deuxieme livre.

Je n'ai même pas réussi à le terminer. L'amour dure trois ans accumule tellement les poncifs et les formules faciles qu'il en est insupportable.
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Je crois que Beigbeder on aime ou on n'aime pas, je ne sais pas dans quelle catégorie me positionner… Et encore que ce n'est même pas une question d'aimer ou pas… Frédéric Beigbeder m'énerve, il m'agace. Quand je le lis, je suis de mauvaise humeur et particulièrement avec ce roman là.

En même temps, il faut être complètement cinglée de lire ça pendant son voyage de noces. Malgré tout, je ne sais pas si je l'adore ou si je le hais. Il me fait quand même bien marrer. La frontière entre l'amour et la haine n'est-elle pas très mince ?!

Pour moi, jeune mariée, ce roman est d'un pessimisme à en crever.

Ce n'est pas l'amour dure 3 ans qu'il aurait fallu l'appeler mais plutôt “Je ne suis pas capable d'aimer plus de trois ans car je suis personnellement un gros égoïste gâté pourri qui fait des caprices de riches.”

L'histoire n'est pas très compliquée, elle est tirée de la vie de l'auteur qui nous explique sur une bonne centaine de pages que l'amour dure 3 ans en prenant comme arguments des faits tirés de sa propre expérience (donc rien de scientifiquement prouvé, Dieu merci !!)

Je suis diamétralement opposée à ce qui se dit dans ce livre mais en même temps, je trouve qu'il dit deux, trois choses assez vraies. Et puis j'avoue que j'aime son style, sa façon de décrire les choses et surtout son humour cynique me plaît bien. Il y a des petites phrases sympa du style :

La première année, on dit : «Si tu me quittes, je me TUE.»

La seconde année, on dit : «Si tu me quittes, je souffrirai, mais je m'en remettrai.»

La troisième année, on dit : «Si tu me quittes, je sabre le champagne!»

ou encore :

La première année, on achète les meubles.

La deuxième année, on déplace les meubles.

La troisième année, on partage les meubles.


Non, ce qui est vraiment insupportable, c'est cette espèce d'ambiance “de toute façon j'ai raison ; la vie c'est tout pourri ; que je suis malheureux moi…” alors que je vais juste tous les deux jours dans les plus beaux hôtels et les boites de nuit les plus chères de Paris. Les états d'âme des riches et leur faux problèmes me font bien rire…

Note positive : j'ai l'impression que l'histoire se termine bien entre Alice et Marc : durera t-elle plus de 3 ans ? Vous le saurez en arrivant au bout.. suspens suspens!

En gros :

Si vous êtes désespéré par vos histoires d'amour ratées, ne lisez pas ce livre, il pourrait conforter votre idée;

Si vous allez vous marier ou si vous venez de vous marier, ne lisez pas ce livre, il vous mettra de mauvais poil;

Si vous êtes d'accord avec ça, pas la peine de le lire c'est une perte de temps;

Si vous aimez Beigbeder et son style si particulier, vous l'apprécierez certainement;

Si vous êtes comme moi, un peu cinglée ou que vous préférez lire le livre avant de voir le film, foncez.
Lien : http://www.nola-tagada.fr/ca..
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Il est de ces livres qui ne peuvent être lus que dans un certain contexte.
Ce roman, lu d'une traite, a donc été une petite claque pour moi. Il était dans ma malle depuis quelque temps, attendant son moment. L'aurais-je aimé autrement ? Je ne sais pas. le style m'a plu, mais peut on supporter les lamentations du narrateur quand tout va bien ?
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" Il faut briser le mensonge de l'amour éternel, fondement de notre société, artisan du malheur des gens."

Trois ans pour certains,moins pour d'autres et plus pour d'autres encore,ce qui est certain c'est qu'à un moment la passion s'arrête et il faut en être conscient.

Ce que nous appelons amour ou plutôt ce que nous pensons être de l'amour n'est en fait que de la passion (de mon point de vue).

Et tous nos problèmes partent du fait que notre société est bâtie sur cette fiction qu'est la passion.

Il nous faut donc repenser nos couples,repartir sur une base de contrat hédoniste et synallagmatique.

C'est avec beaucoup de plaisir que je découvre Frédéric Beigbeder,j'aime beacoup ce livre,même si j'avoue que le langage sexuel est des fois un peu trop trivial à mon goût,dans l'ensemble le sujet traité par ce livre est intéressant et d'actualité.




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Nombre de lecteurs ont déjà amplement argumenté de manière fort convaincante sur la nullité sidérale de ce navet littéraire (seule Christine Angot fait pire avec ce Tchernobyl littéraire que représente une semaine de vacances).


Je pourrais par conséquent faire court, mais, ayant appris après la lecture de ce torchon que le sieur Beigbeder se prenait ni plus ni moins pour Francis Scott Fitzgerald (qui fait partie de la dizaine d'écrivains que j'admire par dessus tout), je ne puis m'empêcher de lancer une fatwa au nom de la littérature de qualité contre une telle profanation.


Venons en à ce roman.


Si l'ennui qu'occasionne la médiocrité littéraire alourdissait les pages d'un livre, alors je dirais sans hésiter que la lourdeur des pages de ce torchon était telle que j'ai renoncé à les soulever à mi-chemin.


Il va de soi qu'en achetant ce livre, je ne m'attendais pas à un chef-d'oeuvre. Or la qualité minimale que tout lecteur est en droit d'attendre d'un livre est le plaisir de la lecture. Je ne l'ai trouvé nulle part. Narrateur péremptoire, aux postures arrogantes de publicitaire imbu de sa personne, formules dont l'élégance de pacotille masque mal le néant désespérant du propos ("Elle est comme un paratonnerre: elle attire les coups de foudre" à propos d'Alice), absence de toute intrigue ne serait ce que sous forme d'ébauche.


Gilles Deleuze avait dit à propos de Bernard Henry Lévy que plus la pensée d'un auteur est faible, plus grande est l'importance que se donne ce dernier. Il serait possible de dire exactement la même chose du narrateur de ce textoïde, qui se met en scène à chaque détour de page accablé de malheur.

Certes, Fitzgerald avait aussi une tendance prononcée à se mettre en scène indirectement dans ses romans, notamment Tendre est la nuit: mais n'est pas Fitzgerald qui le veut, et je suis certain que l'ensemble de l'oeuvre de Beigbeder n'atteindrait pas ne serait ce que le millième de l'intensité lyrique et émotionnelle, parfois accablante, d'une seule chapitre d'un seul roman de ce sublime Américain.


Dernier motif, cette fois-ci subsidiaire, de ma hargne envers cette nullité. Lorsque j'ai abandonné la lecture du roman, ma préoccupation première fut de m'en débarrasser. Or j'eus la mauvaise surprise de m'entendre répondre chez Gibert qu'ils ne reprenaient plus de romans de Beigbeder, parce qu'ils en avaient déjà trop. Est-ce là le signe que le public n'est pas si dupe que cela sur la valeur de cette camelote?


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Nouvelle expérience de Frédéric Beigbeder après 99 francs, et une expérience assurément réussie puisque j'ai trouvé ce livre excellent à tous points de vue.

Tout d'abord, dans ce roman, Beigbeder s'attaque à un sujet étonnement tabou : la fragilité de l'amour sur la durée, en partant du postulat que l'amour ne durerait chimiquement que trois ans. Les lecteurs sont avisés : ce sera un livre « rentre-dedans », qui n'hésitera pas à vous remettre les idées en place. Et qui vous mettra peut-être mal à l'aise si vous êtes en couple !

Bien que le personnage se nomme Marc Marronnier, ne vous y trompez pas : il s'agit bien d'une autobiographie. D'ailleurs, à la fin du livre l'auteur se cite ouvertement. Une confession très personnelle sur un mariage avorté et un amour naissant. le lecteur est bousculé dans les croyances qu'on lui inculque dès son arrivée dans la société ; à savoir que pour réussir sa vie, le facteur amour est presque primordial. Or ici, tout est remis en cause.

J'ai retrouvé l'écriture de Frédéric Beigbeder avec un plaisir immense, car que l'on aime ou non, il est incontestable qu'il maîtrise parfaitement la langue française et ses nuances. Il fait partie des auteurs où l'on sent réellement que chaque mot, chaque virgule, sont pensés et placés avec une extrême minutie. C'est d'une justesse incomparable ; ce qui rend la lecture très facile malgré du vocabulaire parfois très cru.
Ce roman est percutant dans le sens où il interpelle le lecteur sur un thème où l'on a tous envie de croire que tout est beau dans le meilleur des mondes. Il est aussi sensible car on ressent toute la détresse du narrateur : détresse de ne plus aimer un être qui vous aime, et détresse d'aimer un être qui en aime un autre. Une tragédie des temps modernes ? Vous le découvrirez à la fin !

Me concernant, je n'ai pas trouvé de fausse note. J'ai pleinement apprécié ce roman que j'ai lu d'une traite.
A savoir qu'une adaptation cinématographique a été réalisée. J'espère la voir très bientôt.
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On dira ce qu'on voudra, Beigbeder a un sens de la formule impressionnant. Certaines sont dignes des Audiard ou Guitry. Sans rire.
Par contre, vouloir faire un roman de ces séquences-sketchs n'était pas et n'est pas une super idée selon moi.
Enfin, ce livre a marché. Hélas on en a fait un film. Ca ne peut faire qu'un navet.
Mais, rendons à Beigbeder ce qui lui appartient, un regard critique (qu'on n'approuve pas souvent... mais) formulé avec un talent certain.
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