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EAN : 9782897881900
168 pages
Editions Le Dauphin Blanc (13/05/2019)
5/5   1 notes
Résumé :
Un roman touchant qui ne laisse pas indifférent. Sunny, un homme de 32 ans, père de deux jeunes enfants, est sur le point de décéder des suites dun cancer généralisé. Dans la tourmente de son agonie, il réalise quil entretient encore énormément de regrets, de peurs et de doutes face à sa courte vie, mais aussi vis-à-vis de sa mort imminente. Malheureusement pour lui, lorsquil en arrive à cette désolante constatation, la faucheuse se tient déjà debout, à ses côtés, p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!

Énorme coup de coeur, des larmes également, vous aurez sûrement besoin de mouchoirs quand vous lirez ce livre.
Des larmes de tristesse, oui, mais aussi des larmes pour la beauté des moments, la beauté des mots et des événements.
Sunny, 32 ans, marié et papa, est rendu dans ces dernières minutes de vie, il a perdu son combat contre le cancer. Une préposée, Camilia, sera là pour lui et pour le guider vers le passage dans l'autre vie. Qui est-elle, un ange ? Peut-être ! Sunny, pour atteindre le repos de son âme, aura des choses à faire, des choses à dire et à régler, et Camillia pourra l'aider.
C'est à chacune des personnes importantes dans sa vie, que son âme va rendre visite, pour les aider à accepter... L'inacceptable.
Ces rencontres sont émouvantes, mais en même temps pleines de sérénité, de sagesse. Ces deux petits à qui il s'apprête à dire adieu, sa femme, ses parents, et tous les autres. À chacun, il va transmettre un message, et un symbole sera laissé à chacun d'eux.
La rencontre avec des personnes disparues, comme son grand-père, aussi a été très touchante, celui-ci va le guider dans ses quêtes finales.
Que vous dire de plus, j'ai pleuré à chaudes larmes, les émotions étaient à son comble, quand tu es obligée de mettre la lecture de côté pendant quelques minutes pour reprendre ton souffle et sécher les larmes, c'est dire comment ce roman est poignant, bouleversant et accrocheur.
L'auteure nous fait vivre toutes les émotions, notre coeur est à vif. Elle nous fait vraiment ressentir tout l'amour que Sunny a pour les siens, pour ses petits, sa femme et tous les autres, mais également l'amour des autres envers Sunny. L'auteure a un talent fou, on en oublie facilement que c'est un livre, on pouvait presque sentir les larmes de sa mère ou de sa femme à travers les mots de l'auteure. Et le moment ultime : quand son père chante ''Si Dieu existe de Claude Dubois'', je vous mets au défi de ne rien ressentir pendant ce passage. Et maintenant, mes larmes à moi, se sont mêlées aux larmes de chacun. Mais attention, oui c'est une histoire triste, c'est toujours triste de voir partir quelqu'un, et encore plus quand il est encore jeune, mais ces larmes ont également été versées à cause de la beauté de ce roman, des liens forts qui unissent ces personnes, des mots de Sunny, pour chacun d'eux, de l'amour partagé par l'un comme par l'autre.
Je vous garantis un coup de coeur, un tout petit livre, mais qui va vous frapper directement au coeur. Et la fin... Et bien non, je ne vous en parlerai pas !
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
« Tu sais, Sunny, se battre contre une bête qui loge à l’intérieur de soi ne doit pas être facile. Mais peu importe l’issue de cette bataille, tu continueras toujours à rayonner. Tu DOIS continuer à faire jaillir le plus de lumière de toi, de ton corps et même de ta maladie ! C’est de cette façon que tu remporteras le combat. Tu me comprends bien, Sunny, n’est-ce pas ? »
À vrai dire, je n’avais absolument rien saisi de ses propos. C’est que le simple fait de soutenir son regard quelques secondes d’affilée me demandait un effort surhumain ; alors, j’étais loin de comprendre les sous-entendus de cette conversation.
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Chaque fois que Sunny voyait une plume, il me disait qu’il y avait un ange près de nous qui voulait nous faire comprendre quelque chose. Moi, je riais de lui et lui disais qu’il écoutait trop de films de filles ! C’est peut-être lui qui m’envoie un signe aujourd’hui, pour me narguer ! Peu importe, je vais conserver cette plume et la mettre sur mon bureau au garage, en souvenir de lui. On ne sait jamais, peut-être avait-il raison de penser ainsi… Bye, Féli, et embrasse les enfants pour moi ! »
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Je sais, je ne possède aucun bien matériel d’importance. En contrepartie, mon cœur est rempli d’amour et ma tête, d’expériences que votre mère ne pourra jamais vous offrir. J’aurais tant aimé vous laisser ce bagage en héritage ! Malheureusement, ce sera impossible, car je suis sur mon lit de mort et je n’aurai jamais le courage ni le temps de vous dire tout ça. Je dois aussi avouer que ça me gênerait énormément de le faire, car je ne suis qu’une étrangère à vos yeux. Mais vous n’y êtes pour rien : nous nous sommes vues seulement cinq fois depuis votre naissance, c’est tout à fait normal ! Sachez toutefois que vous serez toujours la chair de ma chair et que je vous protégerai de là-haut, de toutes mes forces.
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C’est qu’en plus de me faire souffrir physiquement, je souffrais psychologiquement, car je ne pouvais même plus poursuivre un semblant de vie normale.
J’avais besoin d’aide pour tout : me laver, manger, m’habiller… Moi qui adorais la nature et les grandes marches, j’avais maintenant de la difficulté à me rendre seul à la salle de bain du rez-de-chaussée. Ayant toujours eu un appétit d’ogre, il m’était désormais impossible d’ingurgiter des aliments solides sans en payer le prix. Une simple cuillère à soupe de crème glacée au chocolat me causait une quinte de toux qui durait des heures, ainsi que d’infâmes crampes au ventre, dont mes antidouleurs ne venaient pas complètement à bout.
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Tout au long de ma jeunesse, je n’avais jamais aimé l’école. Tous leurs concepts stricts sur la vie et ce qu’elle devait être étaient trop théoriques pour moi, trop contraignants. Trop loin de ma réalité et de mes ambitions. Et sincèrement, si j’avais su que ma vie dans ce monde se terminerait à 32 ans, je n’aurais jamais passé autant d’heures à apprendre le futur antérieur des verbes… Je me serais plutôt attardé sur l’indicatif présent, ce qui m’aurait épargné bien des angoisses inutiles !
Je me rappelle encore qu’à l’école primaire, je rêvais de conduire un camion. Un gros camion. D’un rouge flamboyant. Ça a toujours été la seule et unique carrière qui m’avait intéressé.
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