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EAN : 9782204027427
180 pages
Le Cerf (30/11/-1)
4.25/5   2 notes
Résumé :
Une introduction et une synthèse sur les cinq siècles pendant lesquels les chrétiens ont vécu au sein de l'Empire romain.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
De très nombreux ouvrages ont été consacrés à l'histoire de l'Eglise, notamment au cours de ses premiers siècles. Ce livre semble être passé inaperçu. Il a l'avantage d'être assez court et synthétique. Il insiste beaucoup sur le contexte historique (un Empire stable et centralisé) qui a favorisé la diffusion des pratiques chrétiennes, d'abord en Orient, puis en Occident. L'évolution du premier christianisme est divisée en trois grandes périodes: avant l'an 70 (une époque très souvent étudiée); puis entre 70 et 250; ensuite les années entre le début des persécutions systématiques et l'avènement de Constantin le Grand. A partir de là, la religion devenue dominante et protégée peut se livrer aux polémiques théologiques… On sait bien que la doctrine orthodoxe a été fixée très laborieusement par des conciles rien moins que consensuels.
J'ai noté que, au début, la pratique religieuse était loin d'être codifiée comme elle l'est ensuite devenue (voir le rapport de Pline le Jeune à l'empereur), que beaucoup de "sympathisants" retardaient indéfiniment leur baptême et que les évêques (parfois ordonnés alors qu'ils étaient déjà mariés) disposaient d'une certaine autonomie. Mais il y a bien d'autres notations dans ce livre. En particulier, l'auteur évoque l'influence sous-jacente, sur le plan philologique, de l'hébreu sur le vocabulaire catholique encore en vigueur.
Je considère que les origines de l'Eglise sont un sujet historique important qui mérite toute notre attention - que l'on soit chrétien ou non.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Les mots du Nouveau Testament sont des mots grecs qui ont en grec un sens bien défini, mais les sémites qui les utilisent connaissent mal ce vocabulaire et ils commettent beaucoup d’à-peu-près. (…) On croit facilement qu’à chaque notion correspond un mot dans chaque langue, de sorte que pour traduire il suffirait de remplacer un mot par son équivalent dans l’autre langue. Dès que, passant d’une langue ou d’une époque à une autre, on change aussi de civilisation, on s’aperçoit que chaque mot d’une langue véhicule (autour de son sens premier) toute une gamme d’harmoniques qui lui sont propres. La gamme d’harmoniques qui entoure un mot grec n’est pas toujours la même que celle qu’environnait le mot hébreu que le grec prétend traduire. [Exemple de traductions délicates: "ydh" en hébreu, "metanoia" en grec, "paenitentia" en latin]
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Les hommes qui entraient en contact avec la foi chrétienne l’interprétaient en fonction d’un héritage culturel que le baptême n’abolissait pas. Repérer les déviations et les combattre n’était pas chose facile, faute d’une autorité unique, incontestable et physiquement proche, faute aussi d’expérience de ce genre de situations. (p. 59)
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