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sur 315 notes
Attention OVNI littéraire !

Bon déjà des punks contre des zombies, on peut se dire que l'on est dans l'étrange mais c'est sans compter sur la gouaille de Karim Berrouka pour monter d'un cran supplémentaire le niveau.

Oui l'apocalypse zombie est sur Paris et va renverser notre société par un raz de marée de morts vivants. Dans le camp des survivants, nous suivons un groupe de punks qui squattent dans Paname et le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils sont hauts en couleur : entre un anarchiste de haut vol, une championne de la contestation en tout genre, deux punks à chiens carburant au LSD et surtout un duo de punks qui portent la bêtise au niveau du Guiness book on est bien équipé.

Notre petite troupe d'élite va devoir apprendre à survivre avec les nouveaux voisins avides de chair humaine et surtout essayer de rebâtir une société un peu plus conforme à leurs idéaux. Alors quand une résurgence du MEDEF fait surface, la guerre est déclarée.

Hilarant et ne manquant pas de profondeur en critiquant notre modèle sociétal, on passe un moment jouissif en compagnie de ce collectif improbable mais tellement attachant. L'auteur nous fait profiter de sa bonne humeur et surtout de sa rythmique qui nous entraîne dans cette lecture sur fond de musique punk.

Un moment de lecture à part que je vous conseille vivement (âmes sensibles du MEDEF et fans de Christine Boutin s'abstenir :) ).
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Quand on pense avoir un peu tout lu dans un genre, certains auteurs ont le chic pour nous administrer une grosse claque ! C'est ce qui est arrivé avec « le club des punks contre l'apocalypse zombie » qui a le mérite d'être un roman de zombies hyper original, loufoque et engagé. Exit les récits classiques avec un virus à éradiquer ou un groupe qui survit en espérant un remède ! On a là un ovni littéraire qui en surprendra plus d'une personne que ce soit pour son scénario atypique ou pour le caractère bien trempé des différents protagonistes. Attendez-vous à du trash, du vulgaire, du déjanté, du mystique et des idées politico-sociétales à gogo. Ce cocktail explosif m'a relativement plu, même si je m'attendais à quelque chose de quand même moins barré… Honnêtement, on part vraiment dans tous les sens et c'est ce qui fait la force et la faiblesse de ce titre.

L'intrigue se déroule à Paris, dans un squat où vivent plusieurs keupons complètement drogués et bourrés. Dans le lot, on distingue plusieurs noms qui annoncent bien la couleur : le tandem Deuspi et Fonsdé qui est constamment sous acide, Eva la seule nana qui milite tout le temps dans les rues au point de s'appeler « Miss Antitout », Kropotkine pur punk qui dirige le groupe, Mange-Poubelle dont le pseudonyme parle de lui-même ainsi que Glandouille et Pustule les deux punks à chiens. Ensemble comme séparément, ces anarchos punks vont devoir affronter l'armée des morts… Sauf qu'ils sont loin de s'inquiéter pour leur futur : ils ont de quoi manger, se faire planer et sont tranquillement bien barricadés ! Pire : ils n'hésitent pas à rendre dingues les rescapés en attirant les zombies sur eux ou en les critiquant, en particulier ceux qu'ils n'aiment pas comme le MEDEF. Et quand il est question de sortir, c'est pour voir les choses en grand en réalisant des choses insensées comme planter le drapeau des Anarchistes en haut de la Tour Eiffel. Ces actions inimaginables m'ont beaucoup amusée et j'étais curieuse de voir jusqu'où irait l'auteur dans son délire… Or, je n'ai pas été déçue, ne serait-ce qu'avec la présence de l'un des frères Bogdanoff en mort-vivant !

Du dément, en veux-tu, en voilà ! En plongeant dans cet ouvrage, on est vraiment sur une ambiance barrée où chaque personnage va avoir une vision due à la drogue qui fera plus ou moins avancer le scénario. Contrairement à d'autres livres dans le genre, on ne sait pas où on va, ni ce qui nous attend dans les dernières pages. On va donc de surprise en surprise. de plus, Karim Berrouka n'hésite pas à renverser les codes des genres en proposant, par exemple, des personnages mystérieux et originaux comme Trévor ou la Petiote. Il n'hésite pas non plus à faire une critique sociale de la France et de notre monde. Que l'on adhère ou non, le tout passe bien étant donné le contexte, l'humour de la narration et l'engagement des personnages. Hélas, malgré ces bons éléments, j'ai été assez déboussolée par le côté trop loufoque. Parfois, il fallait vraiment suivre… Lire avant de dormir après une bonne journée épuisante n'était pas facile, car les protagonistes allaient très loin dans leurs délires abracadabrants ! de plus, la fin ne m'a pas spécialement plu. Je l'ai trouvée assez expéditive et pas forcément à mon goût. Une chose est certaine, cet ovni Z ne vous laissera pas indifférent tant il sort des sentiers battus ! N'hésitez pas à découvrir la critique de Stelphique ou des autres lecteurs sur la toile qui ont souvent adoré cette lecture décalée.
Lien : https://lespagesquitournent...
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Je pensai que ce roman déjanté allait me plaire parce qu'il parle de musique et commence sur les Bérurier noir. Je déclare forfait à la page 207, donc la moitié. Impossible de rentrer dedans et de me projeter dans cette histoire de zombies qui ont envahit Paris et se délectent de cervelles alors qu'un groupe de punks aux noms très amusants (comme Fonsdé) vont tenter de les combattre. Des dialogues pourtant amusants, mais trop abracadabrant pour moi.
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Les zombies sont un thème assez en vogue pour le moment, mais ce n'est pas un sujet qui me tente plus que ça. Par contre, quand on parle de punks contre les zombies, ça titille ma curiosité ! Les zombies amènent déjà pas mal de chaos et d'anarchie là où ils traînent leur carcasse, alors qu'est-ce que ça peut donner avec des punks en plus?

Le Collectif 25 est un squat qui accueille jusqu'à sept punks : Fonsdé et Deuspi, Mange-Poubelle, Eva, Kropotkine, Glandouille et Pustule ainsi que leurs trois chiens. le jour où l'apocalypse zombie est déclarée, les punks se mettent en tête de partir conquérir Paris en plaçant le drapeau noir de l'anarchie sur le haut de la Tour Eiffel. Va alors commencer une épopée fantastique, pour le meilleur et pour le pire, où chacun va avoir son rôle à jouer pour essayer de mettre en place le monde idéal de demain.

J'ai eu du mal à accrocher au début du livre. J'ai trouvé qu'on était vraiment trop dans le cliché du punk un peu bête qui se drogue et qui ne glande rien de ses journées (après, c'est peut-être moi qui ait une vision idéalisée des punks :p ). Heureusement, plus on avançait dans le récit, plus je me suis attachée aux protagonistes et plus j'ai apprécié l'histoire, pour au final être triste d'arriver à la fin de l'ouvrage et de devoir quitter mes punks préférés !

J'ai beaucoup apprécié suivre chacun des personnages. Ils leur arrivent des choses incroyables, parfois totalement impensables et c'est entre autre pour ça que ce livre est génial : on ne s'attend à (presque :p ) aucun des retournements de situation. J'ai aussi beaucoup aimé le fait que l'auteur utilise un vocabulaire parfois mystique, parfois chevaleresque pour décrire les actions de nos « héros », totalement à l'opposé de la vision punk dont ils sont si fiers. On découvre aussi des lieux cultes/monuments de la ville de Paris après l'invasion zombie : la Tour Eiffel, les studios de la télévision nationale, le château de Vincennes, le zoo, Montmartre et on passe même par le parc de Disneyland ! Une (re)découverte top de la ville mode zombie.

Il y a de nombreuses références à l'univers musical punk, et c'est avec plaisir que j'ai découvert certains groupes que je ne connaissais pas ! L'auteur a su innover dans cette littérature zombie maintenant assez clichée : les zombies sont toujours en putréfaction et le virus Z se transmet encore par morsure, mais il y a un moyen de faire réagir les morts-vivants et de les contrôler plus ou moins : la musique ! Ce roman est un condensé de petits moments drôles et/ou absurdes qui m'ont fait sourire de nombreuses fois. Un roman horreur/ bonne humeur :D

Un roman atypique qui vous fera découvrir la ville de Paris sous un nouveau jour, au rythme de la musique punk et des claquages de dents de zombie ! Des protagonistes délirants et attachants, dont les actions sont guidés par l'idéal punk, vivent des aventures incroyables et surprenantes lors de l'apocalypse zombie. Ce livre vous donnera le sourire malgré l'horreur de la situation dans laquelle nos héros se trouvent !
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Punk's Not Dead !

A quoi pensent deux punks en voyant une horde de zombies : « une performance. Un truc vraiment extrême, comme de peindre des scènes de déjeuners sur l'herbe avec des tripes de porc pour pinceau et de la bouse de vache comme peinture. du pur décadent conceptuel. » et vont s'envoyer une binouze.

"On passe de la science-fiction gore au fantastique de bénitier, murmure Mange-Poubelle. Pas le scénario le plus commun…"
C'est bien punk d'attendre la fin de la mode zombie pour publier un roman sur ce thème.
Bienvenue dans un squat habité par une bande de punks avec toutes ses nuances : Deuspi et Fonsdé, punks adeptes du pogo et avides de substances psychotropes; Eva, la punkette militante "contre le sexisme, le machisme, l'homophobie, la transphobie, le racisme, le fascisme, le classisme, l'expérimentation animale, le nucléaire, l'économie de marché, l'urbanisme, la répression, la politique d'immigration, le patronat, la violence contre les punks, la haine des moutons, etc."; Glandouille & Pustule, la section punk à chien du squat; Mange-poubelle, le punk SDF; et Kropotkine, "le dernier anarcho-mao-libertaire-autonome sur terre".

Et ce club des sept va tenter de remettre de l'ordre dans ce déluge de zombies. Car oui, l'anarchie, c'est l'ordre sans l'État ! L'auteur, avec humour et ironie, nous dresse un portrait de l'anarchie, pas celle dépeinte par l'audiovisuel à la solde du libéralisme, mais celle au service de l'humain. de quoi remettre des valeurs sur une certaine devise bien mal en point : liberté, égalité, fraternité.

Nos loustics côtoieront des adeptes d'un Nouvel Ordre, des zombies férus de musique, affronteront plus d'une fois la Mort (mais rassurez-vous, Punk's Not Dead) et le plus grand opiacé au monde, la Religion.

Karim Berrouka était le chanteur des Ludwig von 88, les connaisseurs retrouveront dans ce texte ce mélange d'humour, de punk-rock et d'engagement cher à ce groupe.
Les fans de Roland C. Wagner retrouveront le côté pas sérieux moins con qu'il n'y parait et un côté psychosphère.
Les punks, les anciens, se rappelleront leur jeunesse et leurs douces berceuses.

Houlala, il y a bien quelques bémols : après une première partie très réussie, le reste est un peu en dessous, parfois foutraque, le fait de perdre de vue certains personnages rend parfois difficile de les resituer et quelques longueurs.

Mais bon, c'est iconoclaste, mordant, inventif.
Un titre qui résume parfaitement l'intrigue, une couverture qui illustre à merveille le propos, un prix très honnête et pour finir, un roman qui vient de remporter le prix Julia Verlanger remis aux Utopiales de Nantes.

Bref, mettez un pack dans le frigo, allez achetez le roman, et savourez.
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Lorsqu'on m'a proposé cette LC, je me suis dit, c'est quoi ce livre? C'est n'importe quoi? C'est tout à fait ça, en mode keupon et c'est génial!

C'est un roman absurde, avec des personnages haut en couleur et on adore, même si on a la sensation d'être en plein trip d'acide comme Deuspi et Fonsdé mais aucune importance, on en redemande.

C'est une lecture idéal pour se détendre, les zombies sont plutôt drôles aussi et les visions/ aventures de nos keupons, incroyables. Un peu long peut être car c'est certainement à cause de la fanfare du MEDEF. allez lisez le, faites un pogo et ça ira mieux!


Lien : https://loeildesauron1900819..
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En conclusion, le Club des Punks contre l'Apocalypse zombie m'a complètement bousculé dans mes habitudes de lectures que ce soit par la présence de zombies pas vraiment représentés sur mon blog mais aussi l'humour (je ne lis jamais de romans SFFF humoristique) ou la culture punk anarchiste. Karim Berrouka s'en prend pour notre plus grand plaisir à des symboles forts de notre société occidentale que ce soit le patronat, le capitalisme, la police ou les médias. Si j'ai moins aimé les délires mystiques des prophéties des Punks complètement à côté de la plaque, j'ai tout de même beaucoup apprécié ma lecture qui m'a fait prendre une bouffée d'air frais dans notre actualité pesante.

Pour une chronique plus complète, rendez-vous sur mon blog :
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Jubilatoire!!!!
J'ai découvert ce titre lors du masse critique mauvais genre. Mais il n'a pas été celui que j'ai gagné. Peu importe un livre pareil ça ne se rate pas.
Un collectif autogéré se réveille un matin presque comme les autres pour découvrir que pendant leur dernier trip il s'est passé quelque chose de pas très normal: les passant dans la rue sont nettement moins vifs qu'avant et ont des tendances accrues à la décomposition et au cannibalisme... le trip était-il trop fort? Non, l'apocalypse a pris des allures de films de série B.
Entre 2 punks destroy, 1 anarcho-punk, 1 anti-tout, 2 punks à chiens et 3 chiens, 1 freegan, nous avons toutes les mouvances du mouvement No Future réunies pour affronter cette nouvelle menace bien différente de celle que faisait planer sur eux la BAC. Résister aux zombies, comprendre ce qui se passe autour d'eux, survivre, construire une nouvelle société, lutter contre le MEDEF qui essaie de recréer une société bourgeoise oppressive ... ce n'est pas de tout repos la fin des temps. Mais fuck le système et autant profiter pour finir la réserve d'acides et le stock de binouzes...
Sauf que Protopkine a des projets... et là, plus rien ne va. A un quart du livre, le collectif n'existe plus et des visions envahissantes se mêlent à la fête. La lutte n'est jamais terminée.
Je me suis régalée avec ce roman, autant par le fond de l'histoire que par les milliers de références qu'elles soient musicales (keupons certes mais pas seulement) , filmiques, libertaires, historiques, religieuses... le texte est tellement émaillée de petits clins d'oeil que c'est presque une chasse au trésor de les rechercher tous.
Si vous aimez les histoires de zombies, les romans hors-normes, les keupons, la musique, le cinéma, l'aventure ou pogoter, foncez! Et vous verrez le drapeau de l'anarchie flotter sur la capitale.
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Je tenais tout d'abord à remercier les éditions Actu SF pour ce service presse et pour m'avoir accordé leur confiance. J'ai choisi ce livre qui m'avait fait de l'oeil aux Imaginales pour une raison principale : son auteur. J'écoutais Ludwig von 88, il y a très longtemps surtout l'album « Houlala II la mission » où on retrouvait déjà l'humour caractéristique de Karim Berrouka. Je les avais vu en concert également et ce fut un moment d'anthologie. Cependant, je ne suis pas fan des zombies ni du coté apocalypse. J'ai eu de bons avis sur ce livre et je me suis donc laissée tenter ce que je ne regrette pas car j'ai vraiment passé un bon moment en compagnie de ce livre. J'y ai retrouvé la patte délirante de l'auteur et une certaine part de ma jeunesse avec la musique des Ludwig von 88 cités plusieurs fois dans le roman.
Il est donc question de zombies dans ce roman mais aussi de punk, au moins le titre résume bien l'histoire. Les zombies sont en grand nombre et les punks sont au nombre de 7 comme les mercenaires et les samouraïs. le roman entre très vite dans le sujet avec la présentation des personnages et du contexte. Les personnages principaux sont tous des punks vivant au collectif du 25 et ayant chacun sa personnalité: Eva, la seule fille est la miss anti-tout de la bande et qui se bat contre beaucoup de choses, Mange-Poubelle, le vegan et fan de films de seconde zone, Kropotkine, le révolutionnaire anarchiste, Deuspi et Fonsdé qui portent bien leur nom et Glandouille et Pustule les 2 punks à chien avec leurs chiens bien entendu. On retrouve ainsi plusieurs facettes des punks et chaque personnage est beaucoup plus fouillé que ce à quoi on pourrait s'attendre. Ces personnages sont totalement décalés et très attachants. Ils ont à la fois un côté réaliste et totalement loufoque qui les rend chacun unique et intéressant.
L'écriture de l'auteur est pour beaucoup dans le côté délirant du roman. Il a toujours la formule juste et bien entendu drôle qui apporte le côté piquant à l'histoire. le roman se lit vraiment très bien et entre très vite dans l'action. Il y a juste une légère baisse de rythme vers le second tiers du roman sans que cela nuise au récit. Karim Berrouka utilise souvent des retours en arrière dans la narration, ce qui permet de suivre tous les personnages et de savoir ce qui leur arrive et contribue aussi au climat du livre et au suspense. Car même s'il y a beaucoup d'humour, on s'inquiète quand même un peu pour les personnages étant donné qu'ils sont en plein apocalypse.
La musique a aussi une grande importance dans le roman. La musique punk bien sûr mais pas seulement. Elle a une influence sur le comportement et sur la façon de vivre. Elle est aussi le vecteur d'une certaine culture. On retrouve ainsi le conflit entre le mouvement hippie et le punk. On voit aussi que l'auteur est un musicien et a une grande connaissance de la musique punk, logique me direz vous vu sa situation. Les expérimentations musicales apportent aussi un côté frais (comme les zombies) et à la fois acide et décalé au roman.
L'humour est présent tout au long du roman autant par les situations délirantes que vivent notre groupe de punk préféré que par le côté anticonformiste du roman. Il est question de punk, de mysticisme, de révolte, de vie en société et surtout d'humain plus que de zombies, ce qui peut paraître paradoxal étant donné le titre. Car sous des couverts délirants, l'auteur exprime beaucoup de choses sur la société moderne et sur la politique ainsi que sur la possible construction d'une société idéale basée sur l'anarchie. Certains personnalités politiques en prennent d'ailleurs pour leur grade. Cependant, le roman garde son côté foufou et trash tout le long et se lit avec vraiment beaucoup de plaisir. Certains passages complétement loufoques m'ont beaucoup fait rire et quand on lit comme moi dans les transports en commun cela peut avoir un côté cocasse.
Vous l'avez sans doute compris, j'ai beaucoup aimé ce roman qui a plusieurs aspects et qui est servi par une écriture parfaite pour le thème. On rigole beaucoup et on réfléchit aussi et on a envie de (ré)écouter du Ludwig von 88! On peut le lire et l'aimer même si on est pas particulièrement attiré par le mouvement punk. En somme, je le recommande chaudement!
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Ah, c'est sûr que des bouquins comme ça, on n'en rencontre pas très souvent...
L'apocalypse zombie frappe (une fois de plus), mais cette fois, les survivants ne sont pas des rambomaniacs survivalistes bardés de flingues, ce sont sept punks dont la plupart passent le plus clair de leur temps à boire de la bière et se défoncer au speed, à l'acide, au PCP, au LSD, quand c'est pas à la beuh, aux neuroleptiques et aux anti-dépresseurs.
Et bientôt ils vont se rendre compte que l'ennemi ultime, ce ne sont pas les zombies, mais les hommes en costard, survivants du MEDEF, qui veulent remettre en route l'esclavage néolibéral.
Il ne faudra pas chercher là-dedans la moindre vraisemblance, il n'y en a clairement aucune et c'est assumé. L'ensemble s'apparente à un immense délire... écrit sous acide, justement. C'est très drôle, surtout au début, même quand on n'a pas accès – comme c'est mon cas – à toutes les références punks, et la construction est vraiment originale, mais il faut avouer qu'au bout d'un moment, ça commence à devenir rengaine, sans compter que c'est quand même pas de la grande littérature (faut dire qu'il y a beaucoup de dialogues et que les keupons ne se parlent évidemment pas en langage soutenu).
Par moments, comme lors du siège du château de Vincennes, ça devenait même tellement foutraque, notamment entre les différentes factions, que je n'y comprenais plus grand-chose.
Le remix de la Bible, tout à la fin, doit valoir son pesant de cacahuètes quand il est pris isolément, mais j'en avais un peu ras les couettes et je n'ai pas pu en profiter pleinement.
Un avis en mi-teinte donc en ce qui me concerne, mais le gazier en a clairement sous la pédale et je lirai autre chose de lui pour voir.
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