Le Spiritisme est venu combler le vide qui séparait la Science de la religion. C'est Allan-Kardec qui nous le dit, éclairé par l'Esprit qui dirige sa plume. Mais ou donc a-t-il vu que ce vide existait ? La religion n'a jamais repoussé la Science, et la Science, la vraie s'entend, s'est toujours accommodée de la religion. On, peut, sans être licencié en histoire, constater que l'Eglise a produit, à toutes les époques, des savants de premier ordre, et que plusieurs d'entre eux figurent parmi les saints que nous honorons. Or, nous ne lisons nulle part que ces grands hommes aient été gênés dans leurs investigations scientifiques par la foi qu'ils professaient.
Allan-Kardec a écrit de nombreux ouvrages dont quelques-uns no sont pas sans mérite.
Ceux qu'il a publiés sur le Spiritisme se font remarquer par un mélange à doses inégale de rêveries mystiques, d'erreurs doctrinales empruntées à
la Réforme et d'idées catholiques.
Pendant de longues années, son idéal religieux fut l'unification des croyances.
Le Spiritisme, dont il entendit parler pour la première fois en 1854, lui apparut comme le moyen d'atteindre le but qu'il poursuivait.