Quel beau rôle pour Auguste, messieurs, quelle gloire pure, quel prestige dans l’histoire, si, à la fin de son règne, après avoir triomphé des factions et de lui-même, il eût rendu aux Romains la mesure de liberté que comportaient l’ordre, l’harmonie et l’intérêt même de la patrie! Sylla abdiquait le lendemain de ses massacres, plutôt par dégoût des hommes et du pouvoir, que par l’effet d’une politique justifiée par des réformes et un système.