4ème de couverture "Je regarde la photo de Camus désormais figé dans une éternité noire et blanche et voici ce qu'il semble me dire " "je me présente à vous aussi démuni que dans mon enfance. Je rêve beau et généreux. Humain surtout. Ni voyant ni prophète"
Catherine Camus a rédigé la préface de ce tout petit opuscule.
Elle dit " En écrivant ces lignes je suis, pour une fois uniquement la fille de mon père. J'ai entendu
Maïssa Bey lire ce texte au Centre Beaubourg.* J'ai vu des visages bouleversés ; et tout le public applaudir à tout rompre à la fin de son intervention, et j'en ai été profondément touchée.
Car en écoutant Maïssa je retrouvais mon père. Pas un écrivain célèbre, non, mon père, un être humain avec sa solitude, son courage et ses déchirements.
Et c'était une femme algérienne, qui dans sa solitude et ses déchirements avait eu le courage d'une si lumineuse intelligence.
C'est pourquoi je ressens pour
Maïssa Bey une fraternelle amitié".
* moi, j'ai écouté Maïssa lire "la femme adultère" et j'en avais les larmes aux yeux.
Un tout petit carnet de 63 pages mais quel hommage enthousiaste !