A travers un roman de pure fiction, l'auteur dresse un tableau des internements en asile dans les années 70.
C'est le drame d'une jeune-femme à qui tout sourit, qui vient d'acquérir avec son mari une superbe maison en Normandie. Mais un drame éclate, leur petit fille meurt noyée lors d'une terrible inondation. Sa vie dérape alors, à tel point que son mari la fait interner.
S'ensuivent pendant des mois des lettres poignantes qu'elle adresse à son mari, où elle décrit l'abomination des traitements subis dans l'asile où elle se trouve.
de nos jours, « HP » a remplacé « asile ». Des progrès ont été faits, mais jusqu'à quel point ? L'abus médicamenteux qui masque les souffrances et déshumanise les patients persiste. La dignité humaine y est-elle toujours respectée ?
Je ne mets pas en cause la patience du personnel soignant dans un métier très difficile. Mais, pour avoir connu des gens très mal dans leur peau, je sais que la matraquage médicamenteux n'est pas la solution.
La folle au pré est un roman émouvant, bien écrit, qui met le doigt là où ça fait mal.
Le problème des déséquilibres psychiques est loin d'être résolu, et chaque cas est particulier.
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