j'ai pas mal de copains que j'essaye de rencontrer le plus souvent possible:kurt wallander,harry hole, hieronimous bosch ,alan banks et tom thorne.C 'est ce dernier avec qui j'ai passe mon weekend à londres
Toujours ungrand plaisir de le revoir lui et et ses collegues
là,il m'a narre sa derniere enquete :l'enlevement d'un ado, fils d'un flic haut place
pas la plus palpitante de ses histoires mais c'etait quand meme unbon moment de l'ecouter tituber entre veriteet mensonge,crachin et brouillard londonien, instinct et reflexion,robustesse et fragilité
j'ai hate de le revoir
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Ceux qui étaient assez cons pour jouer aux héros – tout ça pour défendre le fric qui appartenait aux empaffés de chez Esso ou autre – méritaient, de son point de vue, qu’on leur remette les idées en place. Là, c’était différent. Il ne fallait même pas avoir de cran. Rien ne te donnait l’impression que tu avais mérité ce que tu allais gagner. C’était la honte, le genre de truc tout juste digne d’un petit branleur. C’était de la criminalité de tocards.
Sur environ deux cent cinquante élèves – dont la plupart venaient d’une école primaire privée voisine financée par la même fondation –, près d’un tiers étaient internes. Quarante pour cent étaient des filles, lesquelles avaient, au début des années quatre-vingt, d’abord eu accès aux classes de collège, puis, dix ans plus tard, été intégrées à l’ensemble du cursus scolaire.
Thorne avait toujours su que cette femme pouvait ne pas mâcher ses mots, qu’il valait mieux ne pas lui chercher des poux dans la tête, mais l’année précédente, il avait vu une part plus sombre émerger en elle et se déverser telle une marée noire : une rage venimeuse en tous points égale à celle qui bouillonnait en lui, qui avait explosé et menacé de les engloutir tous les deux. Une fois cette ombre amère dissipée, la lumière avait repris ses droits sur eux, ils avaient recouvré leurs esprits, obtenu ce qu’ils voulaient, mais avaient dû en payer le prix. Sans ces terribles minutes de folie – dont ils n’avaient jamais plus reparlé –, ils n’auraient pas arrêté l’homme qui avait transformé une jeune fille en torche humaine.
Sa famille n’était pas, et n’avait jamais été, très soudée, et c’était tellement british de resserrer les liens après un décès. Néanmoins, tout en admettant qu’il s’agissait d’un réflexe, il en éprouvait, ô combien, le besoin – ne serait-ce que pour mesurer son chagrin à l’aune de celui des autres. Il avait envie d’être parmi des gens capables de lui parler sans avoir l’impression qu’ils marchaient sur des œufs.
Les victimes des prédateurs de chair fraîche pour assouvir leurs pulsions sexuelles étaient, en général, beaucoup plus jeunes. Il arrivait que des adolescents en soient la cible, bien entendu, mais ces sévices-là se produisaient souvent dans le cadre institutionnel ou, plus tragiquement encore, au sein même de leur famille. Un gamin de seize ans enlevé en pleine rue, c’était inhabituel.
Bande annonce de la série de la BBC "In the dark", adaptation des romans de Mark Billingham