AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Alice Gallori (Traducteur)
EAN : 9782368467589
109 pages
Steinkis Editions (04/01/2024)
4.03/5   15 notes
Résumé :
21 août 1911. Les salles du Louvre sont désertes. Nous sommes lundi, jour de fermeture du musée. Un homme entre par l'entrée réservée aux employés, décroche la Joconde et s'en va sans être dérangé. ​
C'est l'histoire vraie et incroyable de Vincenzo Peruggia, l'homme qui a volé la Joconde pour l'apporter en Italie, le pays auquel il pensait qu'elle appartenait. ​ Le chef-d'œuvre de De Vinci ne sera retrouvé que le 11 décembre 1913, et rendu au Lou... >Voir plus
Que lire après Pour l'amour de Monna LisaVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Sur la couverture, un homme de dos décroche « La Joconde ». Bien sûr, je connais cette histoire qui date de 1911. C'est évidemment le vol du siècle : celui d'un (du) tableau le plus réputé du monde.
Les deux auteurs sont Siciliens et ont choisi de mettre en dessins ce célèbre fait divers : un ouvrier italien, Vincezo Peruggia, qui ne paie pas de mine, a tranquillement enlevé le panneau de Léonard de Vinci et l'a emporté sous le bras pour le garder, à peine dissimulé sous son lit pendant deux ans, sans être découvert ni inquiété.
Que se serait-il passé s'il n'avait pas essayé de monnayer son précieux chef-d'oeuvre ?
Qui ne connaît cet inoubliable épisode de l'histoire de l'art ? Aussi, j'étais curieuse d'apprendre ce que les auteurs allaient pouvoir apporter de neuf à cette rocambolesque aventure.
D'abord, c'est le titre qui me laisse perplexe. le prénom de la dame au sourire est orthographié avec deux « N », alors que, d'habitude, il n'y en a qu'un. J'apprendrai pourquoi dans le dossier qui clôt le volume.
Marco Rizzo et Lelio Bonaccorso ont l'habitude de travailler ensemble. Journaliste, Marco Rizzo a scénarisé plusieurs bandes dessinées documentaires. de sorte qu'il a l'habitude de se renseigner scrupuleusement. Ainsi, on peut être sûr que ce qui est raconté ici est rigoureusement exact. Mais la volonté des auteurs n'est pas de nous livrer une énième version de ce fait divers. Ils ont donc mêlé leur imagination à la réalité. Comment ? En inventant des personnages, en romançant et étoffant l'histoire d'amour de Peruggia ainsi que ses hallucinations (il parle avec la Joconde, à laquelle il prête les traits de la femme aimée) et en donnant à Vincenzo une allure quelque peu chaplinesque, avec son melon et sa silhouette dégingandée. Il est pourtant fidèle aux photos que j'ai pu voir, mais ses moustaches sont plus fournies et plus longues.
Les oeuvres du musée qui apparaissent ici sont également fidèlement reproduites.
L'histoire s'étoffe de considérations sur le racisme de l'époque (à supposer que les choses aient évolué?) Vincenzo se plaint des remarques déplaisantes que l'on adresse aux travailleurs italiens, qui sont cantonnés à des travaux pénibles et dangereux (il a obtenu ce poste au Louvre parce qu'il est lourdement handicapé par le plomb des peintures qu'il avait manipulées) et relégués dans des quartiers misérables et insalubres. Son ami Jacques, qui est noir, lui fait remarquer que c'est bien pire pour lui.
Les auteurs évoquent l'affaire du recel des statuettes qui a mené Picasso et Apollinaire devant le tribunal. Il s'agissait de petits objets, également dérobés au Louvre, qu'un ami leur avait donnés/vendus/confiés (ce n'est pas très clair). Ce qui laisse à penser qu'à cette époque, on pouvait dépouiller le musée impunément et facilement.
La bande dessinée est entièrement réalisée dans des tons gris qui s'accordent à l'époque et certaines vignettes sont très grandes, parfois couvrent toute la page, voire deux pages en vis-à-vis, comme celles, très réussies, consacrées au rêve de Vincenzo qui survole Paris avec sa dulcinée. Celle-ci a pris les traits de la peinture dérobée et on joue sur les mots « Monna Lisa » et « Mon Élisa ».
J'ai beaucoup aimé cet album à la fois émouvant, instructif et drôle.
Commenter  J’apprécie          61
"Pour l'amour de Monna Lisa" semble sortir tout droit de l'imagination et pourtant il n'en est rien. D'ailleurs les bonus de fin vous permettront de faire la part des choses. C'est une lecture sous fond brunâtre, elle se fait avec fluidité, et est étonnante. Elle met aussi en avant les difficultés des migrants italiens en France à cette époque.
Puis nous oublions bien souvent que des noms d'artistes (écrivains, peintres ...) qui nous sont connus ainsi que leurs oeuvres ne l'ont pas toujours été et encore moins dans leur temps, ce qui est quand même une sacrée ironie.
La Joconde est un tableau très connu, mais il n'en était rien en ce temps-là, même s'il avait sa place au musée du Louvre à Paris. Et peut être qu'indirectement cette folle histoire a même contribué à son succès. A la fin, on nous montre que hors de cela, elle en a essuyé des tempêtes.
Ce one-shot est proposé par les éditions Steinkis et est né de l'association entre Marco Rizzo et Lelio Bonaccorso.
Le voleur, Vincenzo Peruggia, nous est rendu très humain et touchant. Nous découvrons sa vie, son travail au Louvre, son traitement. Et si nous cela nous paraît aberrant comme casse. le 21 août 1911, date où a été commis le vol, cela a été d'une simplicité désarmante. C'est totalement fou comme il fait cela simplement. Bon, la suite l'est moins, même si cela prend du temps.
Commenter  J’apprécie          30
En août 1911, la Joconde de Léonard de Vinci, alors loin d'être le tableau le plus célèbre du monde, est dérobée au Louvre. Dès les premières pages, nous apprenons que le voleur n'est autre que Vincenzo Perugia, un ouvrier italien travaillant au musée. Convaincu que le tableau doit retourner en Italie, Vincenzo cachera la Joconde pendant plus de deux ans sous son lit...

Cet album nous plonge dans la France du début du XXe siècle, explorant des thèmes tels que l'amour, l'amitié, le plaisir du travail, la passion, la folie, l'obsession, la vie des migrants en France, le manque de respect dans le monde du travail, la discrimination et le vol.

« L'amour triomphe de tout. » Léonard de Vinci

Fondé sur des faits réels, ce récit est à la fois passionnant et captivant. Avec son personnage principal vraiment attachant, la lecture de cette histoire un peu folle a été un véritable plaisir. Des dessins délicats agrémentés de teintes sépia se déploient sur des pages au fond beige clair.

En bref, cette charmante bande dessinée nous a fait passer un moment particulièrement agréable. Elle séduira celles et ceux qui souhaitent explorer ou revisiter l'aventure rocambolesque de la Joconde, qui a ensuite connu diverses autres tribulations au fil du temps...
Lien : https://www.instagram.com/bd..
Commenter  J’apprécie          50
L'envol de Mona Lisa

En volant la Joconde le 21 août 1911, Vincenzo Perugia a sans doute contribué à forger sa légende…

Marco Rizzo et Lelio Bonaccorso nous entraînent dans les coulisses de ce vol rocambolesque, nous donnant à voir la France de la Belle Epoque à travers le regard d'un immigré italien désireux de rendre à l'Italie ce tableau dont il pensait que la France l'avait dérobé…

Truffé d'anecdotes hallucinantes qui auraient semblé peu crédibles dans une fiction, le scénario s'avère de Marco Rizzo est d'autant plus passionnant qu'il est porté par le dessin généreux et élégant de Lelio Bonaccorso, talentueux dessinateur avec qui il avait signé le fascinant et glaçant Mafia Tabloïds…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
Commenter  J’apprécie          00


critiques presse (2)
LigneClaire
02 février 2024
Un excellent album, vivant, touchant et historiquement incontournable sur un dessin de Bonaccorso qui lui va à merveille à Mona-Monna.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
BDGest
30 janvier 2024
One-shot publié chez Steinkis, Pour l'amour de Monna Lisa (avec deux « n ») est une petite friandise à croquer sans arrière-pensée et qui donnerait une autre dimension à cette Joconde car si elle sourit, c’est peut-être en souvenir de ce rocambolesque rapt !
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- Je ne l’ai vue que deux fois, puis elle s’est volatilisée.
- Comme un fantôme !
- Comme un rêve.
Commenter  J’apprécie          00

Lire un extrait
Videos de Marco Rizzo (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marco Rizzo
Février sera un mois de voyages. Chacun à sa manière, nos albums Futuro raconteront de grandes migrations : une expédition autour du monde dans Le Voyage du Commodore Anson, le quotidien des réfugiés dans Chez Nous, les migrations des Oiseaux et l'exil d'Inna Shevchenko dans le tome 2 de Prénom : Inna.
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (35) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5227 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}