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Pierre Bordage sort carrément de ce qu'il a l'habitude de faire avec ce roman. Je l'ai trouvé très différents des autres.

J'avoue déjà que le sujet qui est le jeu et l'addiction a celui-ci n'est pas ma tasse de thé. Je ne suis pas joueuse. j'ai du mettre les pieds dans un casino deux fois dans ma vie et du jouer 200 francs (oui c'était encore des francs à l'époque) grand maximum... Mais bon, le fait que ce soit Bordage l'auteur a fait toute la différence.
J'ai eu un peu de mal avec les premiers chapitres , mais comme toujours la plume envoutante de l'auteur a fait son travail. J'ai fini par le lire quasi d'une traite . J'ai eu envie d'en savoir plus sur les personnages, leurs désirs, leurs avenirs.
L'écriture de Pierre Bordage est ensorcelante, il reste extrêmement doué dans ses descriptions, et garde ce trait de poésie qui fait qu'on a juste envie de continuer de surfer sur les mots.
Par la lecture de ce roman je pense que Pierre Bordage a un énorme pouvoir d'empathie. Il décrit certains sentiments comme si lui même les vivait, on sent une véritable véracité dans ce qu'il décrit.. à tel point que l'on peut se demander si il n'a pas lui même ressenti ces choses.

Pierre Bordage est un auteur que je souhaiterais rencontrer un jour...et pour être foncièrement honnête , encore plus depuis que j'ai lu ce roman. parce que franchement j'aurais une tonne de question à lui poser.
Ce livre m'intrigue au plus haut point. Déjà parce que j'ai cité plus haut c'est à dire ce pouvoir d'empathie et ou je pense que l'auteur raconte très certainement des choses vécues dans certains passages. Mais surtout par le fait d'avoir fait une seule phrase par chapitre. Et bien sur ces phrases sont très longues (5, 6 pages voir plus). Ce phénomène est bien sur une volonté délibérée de l'auteur. Mais je me demande pourquoi. je ne suis pas prof de français et je ne maîtrise aucunement ces subtilités... alors si un lecteur, voir même l'auteur voulait bien m'expliquer cela répondrait à un de mes plus grand questionnement sur l'auteur.

j'oubliais : petit mot pour la maison d'édition : quelques coquilles se sont glissées dans le texte
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Pierre Bordage est un grand nom de la littérature SFFF française réputé, à juste titre, pour son talent de conteur hors pair. Avec "tout sur le zéro", celui qui est connu pour ses space-opera ou ses uchronies, va surprendre ses lecteurs.

"Tout sur le zéro" est une plongée très réaliste, quasi-documentaire, dans le monde des joueurs, pas celui des joueurs occasionnels mais celui des accros. Tout au long du roman, on va suivre une poignée de personnages, tous accros à la roulette. Ces tranches de vie illustrent les mécanismes de l'addiction. Bordage dépeint avec précision les sensations des joueurs, aussi bien les sensations psychiques que les sensations physiques procurées par le jeu.

L'auteur a adapté son style à son sujet. Ceux qui connaissent Bordage seront surpris, peut-être même décontenancés. Mais si l'écriture de Bordage est ici moins séduisante que dans ses autres romans, c'est tout à fait délibéré et vient d'une volonté de l'auteur de mettre en adéquation le fond et la forme. Ici, chaque chapitre est composé d'une seule et même longue phrase de plusieurs pages. Phrase qui aurait pu être décomposée en plusieurs phrases mais où les virgules ont pris la place des points, transcrivant ainsi l'urgence, la palpitation, les idées et sensations qui se bousculent et se mélangent dans l'esprit des joueurs. Ce parti pris amène le lecteur à calquer sa façon de lire le roman aux sensations ressenties par les personnages. Un tourbillon de mots à la vitesse d'une bille qui tourne sur la roulette...
Cela renforce encore la véracité du propos.

"Tout sur le zéro" sonne totalement vrai. Mais malgré ce ton quasi-documentaire, cela reste un roman. L'oeuvre n'est jamais désincarnée. Les personnages rencontrés au cours du récit, même s'ils sont vrais (on est au-delà du crédible), sont des personnages. Et l'on s'attache beaucoup à eux. On a de la compassion pour eux. On a parfois aussi envie de les secouer, de leur crier de cesser de fuir ainsi la vie et d'oser enfin la vivre. Parce que c'est bien le point commun de tous les personnages ici, la peur de vivre, la fuite dans un piège pourvoyeur de sensations factices et toxiques. Il y a tant de justesse et tant de tendresse et d'empathie dans ces portraits que je me demande si Bordage n'a pas eu un proche concerné par cette addiction. Ce Philippe à qui est dédié le roman ne serait-il pas un ami, un frère ou autre qui aurait souffert de cette pathologie ?

Je préfère le Pierre Bordage auteur de SF qui me fait rêver en plus de me faire réfléchir et aussi parce que je préfère son écriture dans un registre moins réaliste. Cependant "tout sur le zéro" est une oeuvre passionnante et intelligente, tant sur le fond que sur la forme. Je remercie Babelio et les éditions Au diable vauvert de m'avoir permis de lire ce roman qui me conforte dans l'idée que Bordage est décidément un grand monsieur de la littérature actuelle.

Challenge ABC 2017-2018 - 4/26
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Les gens qui me connaissent savent que je ne suis absolument pas une adepte des jeux de hasard et d'argent. Je n'éprouve qu'indifférence pour ces trucs et les rares fois où je me suis laissée convaincre de jouer au loto, je n'ai même pas pensé à vérifier si j'avais gagné…. C'est dire qu'un livre abordant l'addiction aux jeux d'argent était plutôt voué à ne pas être lu par mon humble petite personne. Mais, il y a toujours un mais, quand l'auteur d'un livre abordant ce sujet se nomme Pierre Bordage, les donnes changent. Pierre Bordage est un de mes auteurs chouchous. J'aime quasiment tous les livres que j'ai lu de lui. Mais là, j'avoue avoir été interpellée quand j'ai lu le résumé de son nouveau livre. Quoi, pas de science-fiction, pas de fantasy ? Et en plus un bouquin sur les jeux d'argent…heuuuh….Bon, finalement, je n'ai pas hésité très longtemps avant de cocher la case qu'il fallait car c'est grâce à Babelio et à une de ses opération Masse critique que j'ai eu « Tout sur le zéro « en main… Encore merci à Babelio ainsi qu'aux éditions « Au Diable Vauvert »
Nous voici donc dans un roman qui nous entraine dans la spirale infernale des jeux d'argent. A travers ses trois principaux personnages, Blaise, Paul et Eloïse, Bordage nous emmène pour un voyage dans les affres de l'addiction à ces jeux. Je ne peux que saluer son talent d'écrivain car il a su restituer avec beaucoup de justesse et de réalisme tous les états d'esprits dans lesquels peuvent se trouver les personnes atteintes de ce « mal ». Des personnes qui peuvent être en souffrance pour un tas de raisons différentes et qui trouvent un palliatif , un soulagement dans cette façon de vivre.
Les phrases, très longues, juste ponctuées par des virgules, nous entrainent dans une spirale sans fin comme l'addiction à la roulette dans cette histoire.
On peut se demander si Pierre Bordage ne connait pas quelqu'un qui mène ce genre de vie pour être aussi juste dans son écriture pour cette histoire . En tout cas, je ne peux dire que bravo, car il a réussi à me faire aimer ce livre alors que le thème n'avait vraiment pas grand chose pour me plaire.
Je n'ai pu m'empêcher d'éprouver de la pitié pour ces personnes, qui, malgré toutes leurs résolutions, malgré leur prise de conscience de cette addiction, ne peuvent s'empêcher de retourner jouer, encore, encore et encore…


Challenge Les passionnés de Bordage
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Ce roman, c'est la folie du jeu, le casino, la roulette qui emporte tout sur son passage, les espoirs et les désespoirs, les gains et les pertes.

Je ne connaissais Pierre Bordage que de nom, un auteur de romans de science-fiction, un genre que je lis peu. Mais ici, il quitte son domaine de prédilection pour le roman plus social, plus ancré dans la réalité.

J'ai découvert un écrivain avec un style particulier, chaque chapitre est une longue phrase, ponctuée seulement de virgules (des points ne feraient pas le même effet), avec laquelle le lecteur voyage, navigue, au gré des mots et des idées, des jeux de mots et des énumérations. Cette logorrhée verbale (c'est l'effet que donne cette absence de points) m'a emportée dans son tourbillon de mots et du jeu, avec facilité, je n'ai opposé nulle résistance, je me suis laissé faire.

J'ai été moins emballée par les passages dialogués (toujours sans ponctuation), que j'ai trouvés souvent (pas toujours) factices, artificiels et même parfois peu crédibles.

Une histoire ? Non. Des histoires qui se croisent, des personnages qui se cherchent, fragiles, malheureux, qui souffrent et qui trouvent dans le jeu, une respiration, un bol d'air qui peut tout aussi bien les faire plonger. Un moment de leur vie où ils ressentent vraiment quelque chose, où le verbe vivre, est proche du verbe vibrer, loin des tracas, d'une vie morne et sans intérêt, loin du deuil.

On sent et ressent beaucoup de justesse dans ce que nous livre Pierre Bordage sur ces personnes addictes au jeu. Mais, on aurait aimé, ou plutôt j'aurais aimé, un peu plus de profondeur dans le propos, dans l'histoire, plus de réflexions, plus de corps. J'ai passé un bon moment de lecture, j'ai même vraiment apprécié certains passages, mais je reste aussi un peu sur ma faim.




Lien : https://krolfranca.wordpress..
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Une plongée dans le monde des casinos, des accros au shoot d'adrénaline lorsque la bille roule et saute dans la roulette espérant qu'elle retombe sur leur numéro fétiche. Un très beau texte, plein de tendresse, d'empathie et de compréhension pour décrire et tenter de comprendre toutes ces personnes, venant de divers milieu sociaux, ayant chacun sa raison, son excuse, qui ne peuvent lutter contre cette attirance, cette fascination du jeu. Pierre Bordage ne juge pas, raconte et réussit, malgré les petites tragédies qui se jouent dans ces salles de jeu, malgré ce sentiment d'échec et de fatalité, réussit à rendre attirant, captivant ce monde assez particulier des petits casinos provinciaux des petites stations themales. La force du roman ceux sont les personnages, leurs histoires, leur profonde détresse et tristesse. Un très beau roman.
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Rencontre à Epinal avec un auteur qui a beaucoup compté pour moi. " guerriers du silence" a été un cycle important dans mon développement littéraire.
Je ai beaucoup lu Pierre Bordage et n'ai pas forcément tout aimé mais il arrive toujours à se réinventer pour venir me chercher dans mon petit confort et me séduire avec ses dernières parutions.
Alors cette rencontre, un peu intime, m'a un peu chamboulé. Quel livre pour garder se souvenir alors ? "Tout sur le zéro" bien sûr.
Un ovni dans son oeuvre, un livre intriguant qui nous emmène dans le monde du casino où nous découvrons des joueurs en proie avec leurs démons et leurs pulsions...
Ouvrage qui, si j'ai bien compris tous les termes de notre échange, n'est pas étranger au passé de notre auteur vendéen préféré !!

Agréable et facile à lire même si le détournement de la ponctuation, sympathique au début, devient anecdotique au fil de la lecture... On se prend d'affection pour ces personnages mais malgré la taille modeste de l'ouvrage on n'évite pas complètement quelques longueurs.
Un texte qui aurait peut-être mieux vécu comme une nouvelle...
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Paul, Blaise, Charlène, Éloïse, Martine, Christophe .....des gens normaux : peintre, mère au foyer, veuf inconsolable, caissière de supermarché, artisan, qui apparemment n'ont rien en commun, se retrouvent régulièrement dans un même lieu où ils partagent la même passion : le casino.
Un bon livre sur l'addiction au jeu de roulette, où l'argent qu'ils n'ont pas, bien souvent, coule à flot, on perd, on gagne, on va se "refaire", on promet d'arrêter, de se faire interdire d'entrer mais rien n'y fait l'addiction est trop forte.
Une très bonne étude sociologique sur ce milieu du casino.
Je ne suis pas joueuse, surtout d'argent, mais après la lecture de ce livre, j'ai une envie folle d'aller dans un casino pour regarder ces gens normaux qui me ressemblent.
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Paul, Blaise, Charlène et Eloïse, pour ne citer qu'eux, sont accros à la roulette.
Ils se retrouvent tous et sympathisent très vite au Château-L'Envieux, une petite station thermale du Lot-et-Garonne. le casino est leur allégorie de la caverne. Sortis de leur rocher poussiéreux et sombre, ils savent ce qu'il y a dans la lumière. Une nouvelle vie s'ouvre à eux.
Il est normal de ne plus avoir envie de retourner dans cette cavité cachée dans une montagne insignifiante. Ils sont si bien dans cette plaine aux couleurs psychédéliques.

La directrice du casino temporise, mais pas trop. « Elle espère qu'ils ne claquent pas trop de fric… » (p93-94) ; elle rejoint un peu la vision romanesque de la chose, par son aspect pouponné de la « figure maternelle » de l'aire de jeux, à la fois compatissante et commerciale, une caricature rassurante, presque tout droit sortie d'une oeuvre de Dostoïevski. À contrario, le joueur imagine plus un larbin chic et choc au service d'actionnariat sans scrupule. Même si « la matrone » espère, les jeux sont faits.

Ces gens bondissent vingt ou trente ans en arrière, ils redécouvrent la fougue, les passions de leur jeunesse, les insouciances, les abandons dans les risques inconsidérés ; tous colmatés dans une vie construite sur des habitudes incertaines. « Zéro » est arrivé, le zéro c'est le « Thelma et Louise » de leur vie ! « Un enchaînement de choses indésirables nous arrive, on ne les souhaite pas, mais c'est là, il faut se débrouiller avec les conséquences, improviser, faut toujours régler les choses, comme ça nous arrange. » (Rem.perso.)
Cette lecture est un plongeon dans un trou noir malsain, diabolique. « le jeu provoque de telles montées hormonales, de telles poussées de détresse, qu'il en devient blessant, venimeux, cruel, odieux… » (p125)
L'amour à un rôle énorme dans une vie où tout est devenu compliqué.
C'est un contre courant extrêmement puissant dans la perdition. Un remontant. L'effet est percutant comme pour Paul qui redécouvre des sentiments et s'absente dans une relation charnelle appétissante où « Paul n'a pas pensé une seule seconde au casino » (p161 ; j'aimerais voir ses tableaux d'ailleurs…), et Blaise qui se bat contre un deuil où — « le temps assourdit la douleur, mais ne l'efface pas » (p163), il finit par s'ébattre comme pour la toute première fois, toute, toute première fois…

« Des années après, quand l'addiction n'est qu'une cicatrice, qu'elle est loin derrière, la honte subsiste, c'est un prix à payer non négociable. Et elle ? Rosalie, elle n'a jamais rien dit, elle comprenait. C'est tout ce que j'ai eu à offrir, des dettes honteuses. Sa gentillesse me brise le coeur, c'est pourquoi je l'aime autant. » (Rem.perso.)

Note positive ! Sachez qu'il existe une autre solution radicale que l'interdiction au casino et que le suicide – oui, le jeu est une longue mise à mort, l'envie d'en finir existe belle et bien, c'eût pu être un chapitre à lui tout seul, titré : mise à mort. Il existe un autre moyen efficace donc : arrêter de jouer du jour au lendemain. C'est possible, si, si vraiment.

Pendant toute l'histoire l'auteur utilise la technique de la période. Cela lui permet d'être au plus près des pensées des personnages. Il touche à l'intensité des émotions, à la pensée excitée par le choix des chiffres, au besoin de miser, à la paranoïa du joueur. du texte continu, des petits chapitres, c'est nerveux, c'est complètement adéquat pour toucher la véritable décadence, le désespoir, la folie, l'instant présent sans autres dimensions temporelles, car on ne se projette plus vraiment, on survit de faux objectifs tant qu'on joue.

Au bout du compte, le lecteur « replonge dans le réel, comme on sort d'une hypnose » (p119) après ce moment intime en compagnie de tout ce monde.
- Lisez-le et silence on souffre !
CLAP !


« Il y a quelque chose de spécial dans le sentiment que l'on éprouve, lorsque seul, en terre étrangère, loin de sa patrie, de ses amis, et ne sachant ce que l'on mangera ce jour-là, on risque son dernier gulden, le dernier des derniers ! Je gagnai et vingt minutes après, je ressortais du casino avec cent soixante-dix guldens en poche ! C'est un fait ! Voilà ce que peut, parfois, signifier un dernier gulden ! Et si j'avais alors perdu courage, si je n'avais pas osé prendre une décision ?...
Demain, demain, j'en aurai fini avec tout cela ! »
(Le joueur, Fiodor Dostoïevski, 1866)
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Au plus près de la réalité des joueurs. A la fois hypnotisant et inquiétant comme tous les jeux d'argent. Les personnages sont saisis sur le vif et prennent peu à peu une densité incroyable. Attraction et répulsion pour la lectrice que je suis et qui doit à chaque instant dominer sa peur...des excès qui nous concerne tous. Certains osent davantage mais à quel prix?
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Comme son nom l'indique, le livre est dédié au jeu, à la façon d'un Joueur d'échec qui aurait remplacé le damier par la roulette. Au début, j'ai eu l'impression de lire des nouvelles car chaque chapitre présentait un personnage et son rapport à la roulette électronique, machine diabolique tantôt symbolisée comme l'objet d'un complot, la messagère d'une figure divine ou une maîtresse fougueuse à dompter.

Mais rapidement, les fils de l'intrigue se mettent en place, car si chacun est concentré sur son écran, cela n'empêche pas les accros de se croiser au bar ou au restaurant du casino et de nouer des liens. Car comment éviter les redites et l'ennui dans un récit qui narre le quotidien inéluctable des joueurs hypnotisés par le parcours de la bille, misant inlassablement sur l'unique case verte du plateau ? Eh bien en dévoilant des pans de l'intimité de ces personnages, qui deviennent plus que des silhouettes absorbées par leurs machines, des individus pour lesquels le jeu, plus qu'un divertissement, constitue une échappatoire voire une bouée de sauvetage.

Les déboires pécuniaires des joueurs m'ont en réalité moins intéressée que leurs chassés-croisés sentimentaux. le parallèle entre le jeu et la tension sexuelle, s'il n'est pas très original, est ici maîtrisé au point de tenir le lecteur en haleine : qui va finir avec qui ? Qui risque de tout gagner ou tout perdre ?

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