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EAN : 9782092577530
448 pages
Nathan (20/06/2019)
3.44/5   25 notes
Résumé :
Amber, grande rousse et grande gueule, quitte l'Angleterre et ses amies du Club des Vieilles Filles pour l'été. Sa mission ? Renouer avec sa mère, qu'elle n'a pas vue depuis deux ans, et qui est partie diriger un camp de vacances aux Etats-Unis. Une situation explosive, d'autant qu'Amber n'a jamais eu la langue dans sa poche. Heureusement qu'il y a Kyle, le beau gosse (à la réputation sulfureuse, hélas), pour lui redonner le sourire. Mais comment tomber amoureuse de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tome deux que j'attendais juste avec une folle impatience au moment de sa sortie, j'ai nommé Strong Girls Forever : Comment ne pas devenir cinglée ? Je remercie infiniment les éditions Nathan pour l'envoi de ce fabuleux second tome qui a su me charmer au moins autant que son prédécesseur !

Pourtant, je ne vous cache pas qu'au départ, ça a failli être un peu (un tout petit peu) mal barré et ce pour deux principales raisons. La première, c'est que le personnage d'Amber, celui sur lequel se concentre ce tome deux de la saga, est la membre du Club des Vieilles Filles que j'avais le moins adoré dans le tome un, Comment ne pas devenir cinglée ? Je sais, c'est un comble lorsque l'on se rappelle qu'Amber est la fondatrice du dit Club ainsi que celle qui lui a donné son nom au concept absolument génial - reprendre un terme connoté très péjorativement quand appliqué aux femmes pour le rendre mélioratif. Amber est aussi la tornade rousse, l'authentique énergumène qui a su me faire avoir mes plus beaux et sincères fous rires dans le premier tome. Et encore ! Je crois bien que le pire dans cette histoire, c'est le fait que notre Anglaise à la crinière de lionne, au tempérament de feu et la langue résolument bien pendue a auparavant été la Strong Girl que j'appréciais le moins du lot alors qu'elle est au fond celle des trois qui me ressemble le plus ! Je pense avoir été un peu trop dure avec Amber a un moment donné tout simplement parce que j'ai su voir mes propres défauts en elle et que cela ne m'a guère plu. Comme je l'énonçais à l'instant même, Amber est une fille qui n'a assurément pas la langue dans sa poche et, si je m'efforce de déceler quand savoir me taire, force est de constater que j'aurais dû parfois tourner sept fois ma langue dans la bouche avant de parler. En effet, et contrairement à l'image que je renvoie ici, il m'arrive assez souvent, à l'instar d'Amber, de laisser mes émotions les plus négatives, telles que le désarroi, la jalousie, la rage, m'envahir, au point que ces dernières prennent le pas sur mes actions et paroles et que je finisse par amèrement le regretter. Quand on réfléchit à deux fois, Amber et moi sommes faites du même bois : nous nous sous-estimons constamment, que ce soit au niveau de notre beauté extérieure ou intérieure et cela peut nous rendre aigries et mauvaises bien plus que de raison. En outre, Amber se montre d'un fatalisme à toute épreuve dans le tome un vis-à-vis de l'amour. Je lui en voulais de quasiment considérer qu'une fille éperdument éprise de son bien-aimé ne puisse pas être foncièrement féministe à la fois. Je trouvais cette façon de penser rétrograde d'un ridicule ! Et pourtant, qui suis-je pour la juger ? Moi qui n'hésite pas aux périodes les plus sombres et creuses de mon existence à conspuer tous types de relations sexuelles et amoureuses entre autres car, comme Amber, je n'ai jamais pu contempler deux parents s'étant aimés véritablement, je ne suis définitivement pas digne de lui jeter la première pierre et je lui demande sincèrement pardon d'avoir osé songer à le faire. La seconde réside dans le titre : Comment ne pas craquer pour le mec parfait ? Cela sonne indéniablement bateau et cliché comme appellation de roman, on est d'accord ? Et puis, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais, si je souhaitais ardemment qu'Amber ouvre enfin son coeur à un garçon ou une fille qui saurait la voir et la chérie pour ce qu'elle est vraiment, à savoir un remarquable grand bout de femme qui ne manque déjà pas de faire trembler son monde et qu'on adore pour cela, je ne voulais pas non plus qu'elle se transforme en Jane (voir le premier tome de la trilogie) numéro 2, non merci ! Mais in fine, Holly Bourne a su me démontrer avec brio que je n'aurais pas dû m'en faire car, dans ce tome dédié à ses rocambolesques et pour le moins mouvementées (et encore, le mot est faible) aventures d'été, Amber a su indubitablement rester fidèle à sa nature sauvage, mordante, méfiante et assurément irrésistible tout en se laissant porter par les ailes salvatrices de l'amouuuuur.

Très sincèrement, j'ai passé un excellent moment de lecture avec ce livre qui m'a embarquée pour un séjour juste dingue, assurément fort en émotions, au sein d'une colonie de vacances définitivement pas comme les autres. Moi qui n'ai jamais vécu cette expérience estivale, que ce soit en tant qu'enfant ou qu'animatrice, j'avais véritablement l'impression d'y être : les soirées musicales et guimauves autour d'un feu de camp, les activités créatives et sportives telles que le dessin ou le canoë kayak... On peut dire que le dépaysement aura été total de mon côté et cela aura fait sacrément du bien ! Et puis, qui dit colo dit aussi été ! le soleil, la canicule, la peau bronzée, les baignades, les expéditions en forêt... Vous l'aurez compris je pense, mais en lisant ce livre je me sentais tel un poisson dans l'eau ! S'ajoute à cela que l'intrigue se déroule en Californie dans la zone de San Francisco, ville que je rêverais le plus de visiter... En clair, il n'en fallait pas plus pour me faire complètement craquer, c'est le cas de le dire !

Ah si, des personnages touchants, solaires, complexes et à l'humour diantrement barré et décapant ! Comme je vous l'affirmais précédemment, je me suis définitivement réconciliée avec Amber. Certes, son comportement est souvent digne de celui d'une petite fille boudeuse et capricieuse au cours de l'intrigue mais, au vu de ce qu'elle a vécu, de tout ce dont elle a été privée alors que cela était son dû en tant qu'enfant innocente et victime collatérale de l'addiction de sa mère et de l'indifférence effarante de son père - qui, lui, a refait sa vie sans se soucier des besoins de sa progéniture, je l'ai pour ma part parfaitement comprise et ainsi soutenue. Elle était selon moi tout à fait dans son droit d'agir comme elle l'a fait, de se libérer de cet étau qui l'étouffait depuis si longtemps et qui faisait d'elle le témoin passif d'une destruction lente et tortueuse. J'avais juste constamment envie d'exploser à sa place, d'hurler sa douleur, son indignation et son incompréhension au monde entier. Et je suis extrêmement heureuse que des personnes comme Kyle et Whinnie (et Russ aussi) entrent dans sa vie, car c'est ce dont ma petite (façon de parler avec son mètre 80) Amber avait besoin : d'une amie qui soit prête à l'écouter, à être de bon conseil, à faire preuve de patience et d'empathie, tout simplement. Quant à Kyle, on peut dire qu'il s'agit du mec parfait à mes yeux : l'enveloppe est non seulement tout ce qu'il y a de plus agréable à imaginer mais ce n'est pas cela qui importe le plus, loin de là. Non, ce qui compte vraiment, c'est ce qu'il y a à l'intérieur, à savoir un jeune homme bon, attentionné, qui sait manier le second degré comme personne et qui est féru de comédies musicales et de biographies (je vous ai déjà dit que je l'aimais, ce type ?) ; un garçon au physique de golden boy qui a néanmoins sa propre personnalité, ses fêlures, des aspirations et aussi un cruel manque de confiance en soi. J'ai pris un immense plaisir à contempler de mes yeux ébahis deux êtres brisés qui restent pourtant des forces de la nature panser les blessures internes et externes de l'autre, le porter et lui donner la foi d'aller de l'avant, main dans la main. Je suis tombée folle amoureuse de leur histoire, inévitablement. Certes, cette dernière rend un peu trop euphorique et insouciant pour être vraie, mais je crois néanmoins que ce type d'amour lumineux, aveuglant, transcendant existe. Moi, en tout cas, je souhaite avoir foi en cette possibilité. Celle de s'échapper avec l'être qui nous convient, de ne pas se retourner, de juste penser à soi et à elle, cette âme soeur inattendue qui nous trouve et nous bouscule au moment où l'on s'y attend le moins. Au fond, je ne veux pas seulement y croire ; j'en ai besoin. Kyle et Amber sont ceux qui ont insufflé cette nécessité en moi et je ne les remercierai jamais assez pour cela car il était grand temps que je me réveille, que j'abaisse le pont-levis afin que la princesse qui sommeillait jusqu'alors en moi se considère à sa juste valeur et se laisse enfin aller à être elle même, avec ses coups de génie, ses grosses colères et une frustration qui la ronge au plus profond. Ils m'ont donné cet élan vers cette liberté chérie qui n'attend encore que moi. Il me faudra en effet du temps pour que je l'embrasse enfin, mais ce n'est là que le début de ma grande aventure et je compte bien faire tout ce qu'il faut pour vivre cette dernière pleinement, sans barrières sur mon chemin ni tracas intempestifs.

Je vous présente toutes mes excuses si cette chronique a pris un détour pour ainsi dire... surprenant. C'est juste que ce roman m'a inspiré tellement de choses, comme le premier tome. À mon sens, toutes les jeunes filles (et garçons, je ne vous oublie pas) devraient le lire afin d'apprendre à s'aimer eux même, à sourire à l'existence, et surtout afin de comprendre que l'échec n'est pas une fatalité mais plutôt un renouveau, une source insoupçonnée d'espoir et d'opportunités.

Je pense m'en arrêter là, histoire de ne pas trop vous ennuyer avec mes élucubration philosophiques beaucoup trop poussées en cette soirée de réveillon de la Saint Sylvestre. Une nouvelle année nous ouvre grand les bras, effectivement, ravie de nous accueillir en son sein pour que nous puissions prendre un nouveau rebond. Février 2020 m'offrira également le troisième et dernier tome de Strong Girls Forever qui laissera cette fois la parole à Lottie. Jusqu'à maintenant, je n'avais pas encore mentionnée les deux amies de choc d'Amber, Evie et Lottie, dans cette critique et cela est tout bonnement impardonnable, inacceptable. D'autant plus que, si nos deux confidentes d'exception se retrouvent loin des yeux émeraude de notre héroïne tout feu tout flammes dans ce tome-ci, elles restent résolument proches de son coeur, plus que jamais même. Entre Lottie qui m'a fait mourir de rire à m'en fendre la poire et Evie qui se montre d'une sollicitude et d'une tendresse juste désarmantes, comme à son habitude, comment ne pas fondre, se liquéfier même ? Je dirais qu'un sous-titre tel que Comment ne pas craquer pour les deux Vieilles Filles les plus formidables de la Terre ? aurait in fine encore mieux convenu que celui qui nous est proposé en français. Aucun des deux n'est véritablement subtil ni élégant, je vous l'accorde, mais ils sont en parfait raccord avec le contenu du roman so, whatever. Vous l'aurez compris, j'aime Lottie et Evie d'amour, plus encore que le séduisant et étourdissant Kyle ou que la spontanée et remarquable Whinnie, dont j'aurais voulu vous dire plus dans cette chronique mais j'ai in fine préféré éviter de m'étaler à son sujet car Whinnie ne peut pas être résumée. Ce type de personnes se rencontrent, elles ne se racontent pas. Retenez juste ceci : Whinnie, comme son singulier prénom l'indique, est la fan numéro 1 de Winnie l'Ourson. Whinnie, c'est un Winnie l'Ourson humain version femelle. Vous saisissez mieux désormais pourquoi j'ai instantanément accroché avec elle. Il nous faut à tous plus de nounours humains dans nos vies, définitivement.

Pour conclure, et je reprends là mon fil de pensée initial, il me tarde tout comme je redoute de découvrir l'ultime tome d'une trilogie qui pour le moment ne manque pas de m'enchanter, de m'éblouir et de me réchauffer le coeur. Je suis impatiente d'entendre ce que Lottie a à nous dire, elle qui aussi vive et foudroyante qu'un éclair, et de nous plonger au coeur du royaume certainement épatant de ses pensées les plus intimes et déchaînées. Une chose est sûre : je ne risque pas de m'ennuyer en explorant son subconscient. Tout comme je me suis délectée du voyage initiatique que j'ai vécu auprès d'Evie et d'Amber, je serai ravie de parcourir un autre bout de chemin avec notre indomptable brunette. En revanche, serais-je prête à lui dire au revoir ? Probablement pas. Pour être tout à fait honnête avec vous, Je me proclame d'ores et déjà membre exclusif du Club des Vieilles Filles et j'arborerai fièrement ce statut jusqu'à la fin de mes jours, aussi vrai que l'on me surnomme Nanette par ici. Je réitère l'invitation que j'avais lancée pour clore ma chronique du tome 1 : vous joindrez-vous à nous ? Vous verrez, nous avons à discuter de choses très intéressantes au Club des Vieilles Filles, je ne le répéterai jamais assez ; vous ne serez assurément pas déçus !
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Ce roman est le deuxième d'une trilogie qui raconte les aventures de trois amies. Je n'ai pas lu le premier mais je pensais qu'ils pouvaient se lire indépendamment, chacun ayant pour héroïne une des adolescentes : Evie dans le premier tome et Amber dans celui-ci. Avec Lottie, elles forment « le Club des Vieilles filles

Amber, jeune fille complexée et en proie à de multiples questionnements existentiels, quitte l'Angleterre pour ses vacances afin de renouer avec sa mère vivant aux Etats-Unis et qu'elle n'a plus vue depuis deux ans. Sa mère y tient un camp de vacances et elle l'y aidera tout en restant en contact avec ses amies par skype ou mails. Si Amber a été tenue éloignée de sa mère c'est en raison de son alcoolisme ; c'est donc avec crainte et espoir qu'elle part la retrouver.

Peu attirée par les enfants, Amber est sûre qu'elle va détester son travail là-bas ; elle a, de plus, des a priori envers les jeunes Américains. (Jusqu'à sa rencontre avec Kyle). Elle se réjouit aussi de fuir sa belle-mère et son demi-frère quelques semaines mais très vite se prend la tête avec Kevin, son beau-père, encore plus agaçant. Et sa mère la déçoit car ses réactions ne sont jamais celles qu'elle attend.

Pendant une bonne partie de l'histoire, on a donc droit à une Amber geignarde, qui se plaint de tout, n'est jamais contente et pense qu'elle est la plus malheureuse du monde. Elle a le droit de le penser, ses parents sont divorcés, elle ne trouve pas sa place dans la famille recomposée de son père et n'a plus vu sa mère depuis deux ans et en garde de douloureux souvenirs d'enfance. Il y avait là de quoi développer une très bonne histoire et de profondes réflexions. Mais l'auteure nous distrait avec une amourette qui prend vite le dessus sur le reste. C'est dommage.

Bien que les réparties entre copines soient parfois savoureuses, le reste du récit m'a paru lourd. Les échanges entre Amber et Kyle sont fades, les descriptions des lieux que découvre l'héroïne plates… Rien dans l'écriture n'a suscité mon enthousiasme. de plus, l'histoire est convenue, sans réelle surprise, et quelques fois irréaliste, comme la liberté laissée à une ado de 16 ans, dans un pays qu'elle ne connait pas !

Ce livre parle de thèmes qui auraient mérité d'être mieux traités, que ce soit le mal être à l'adolescence, les relations familiales, l'alcoolisme, les idées féministes des filles… mais tous les propos prêtés aux personnages de l'histoire m'ont paru assez clichés et peu personnalisés. Ainsi les réflexions d'Amber au sujet de l'alcoolisme sont des idées d'adulte mises dans la bouche d'une adolescente. Cela sonnait faux.

Bref, j'ai trouvé cette histoire assez prévisible dans son ensemble. Et le côté romance, qui prend le dessus, malgré d'autres thèmes forts qui auraient pu être développés davantage, ne m'a pas intéressée. Quant à la situation finale, elle m'a carrément achevée En six pages, l'auteure règle les souffrances d'Amber et les problèmes relatés en 430 pages. Waouw !

J'ai lu beaucoup de critiques dithyrambiques à propos de ce volume émanant de très jeunes lectrices. Peut-être aurais-je apprécié ce roman si j'avais été adolescente. Ce n'est pas le cas. Mais je ne le donnerais certainement pas à lire à mes élèves.
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Quelques mois après avoir découvert le premier tome de Strong Girls Forever : Comment ne pas devenir cinglée, je m'attaque au second tome, Pourquoi ne pas craquer pour le mec parfait ?

Ce second tome est la suite logique du premier, mais la particularité, c'est que le point de vue change entre les deux volumes : alors que dans Comment ne pas devenir cinglée nous suivions Evie, atteinte de TOCs, dans Pourquoi ne pas craquer pour le mec parfait ? nous suivons Amber, une des trois amies du trio du Club des Vieilles Filles. Amber est grande, rousse, pas très à l'aise avec sa personne et son physique. Elle n'a jamais côtoyée de garçon, alors qu'elle a bientôt 18 ans. Durant ses vacances d'été, Amber quitte ses amies Evie et Lottie, quitte son père, sa belle-mère et son beau-frère, quitte également son pays l'Angleterre, pour rejoindre sa mère, qu'elle n'a pas vue depuis deux, expatriée en Amérique. Là-bas, elle va aider sa mère et son beau-père Kévin, alias Tête-de-Fesses, a faire tourner un camp de vacances pour enfants. Mais rien ne va se passer comme prévu.

Ce roman est une lecture feel-good, qu'il est bon de lire en plein été pour se détendre et passer un bon moment. L'histoire n'est pas exceptionnelle, mais elle se laisse néanmoins lire. J'ai apprécié le cadre de l'histoire – ce camp de vacances pour enfants, perdu dans la forêt a de quoi dépayser et faire voyager le lecteur.

Mais j'avoue que je me suis passablement ennuyée durant plus de la moitié de ma lecture. Certains passages s'étiraient en longueur, comme si l'auteure avait voulu remplir les pages sans toutefois tenir compte du récit en lui-même. En soit, je trouve qu'il ne se passe pas grand chose dans ce livre, hormis une amourette de vacances, quelques belles rencontres et des conflits familiaux. Rien de très original, et je pense que c'est la raison principale qui m'a fait bâiller durant plus de la moitié du récit.

Je pense qu'il y aura une suite à cette histoire – logiquement, celle-ci nous placerait dans la peau de la troisième fille du trio, à savoir Lottie. Mais je doute de la découvrir, tant je n'ai pas adhéré à ce second tome.

Un second tome conforme au premier, mais qui s'étire en longueur inutiles. Je me suis passablement ennuyée durant plus de la moitié du récit. Dommage !
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Après avoir lu et passé un très bon moment avec le premier tome de la trilogie féministe et bourrée d'humour d'Holly Bourne, il me tardait de découvrir le second volet des aventures du « club des vieilles filles ». Un second volet que j'ai préféré au premier et qui n'est pas raconté par Evie mais cette fois-ci par le second membre du trio, Amber.

Alors que l'été arrive, Amber quitte l'Angleterre et ses copines pour les montagnes californiennes où elle va travailler dans un camp de vacances et tenter de rattraper le temps perdu avec sa mère qu'elle n'a pas vu depuis deux ans. Mais tout le monde le sait, on a beau planifier les choses autant que possible, rien ne se passe jamais comme prévu, et l'été d'Amber pourrait bien prendre un tout autre tour que celui qu'elle avait imaginé pour le pire mais aussi pour le meilleur.

Autant j'avais passé un très bon moment avec le premier tome, autant j'ai vraiment adoré ce second volet avec son ambiance estivale aux différents sujets aussi importants qu'essentiels et donc trop peu présents dans la littérature qui l'aborde, en passant par le panel de personnages en tous genres qui peuplent les pages de cet excellent roman sur l'été, l'amour et tant d'autres choses encore.

Commençons par l'ambiance, parce qu'il faut bien commencer quelque part. J'ai adoré l'ambiance colonie de vacances de ce roman qui m'a rappelé ma propre expérience en tant qu'animatrice. Tout y est des journées épuisantes avec les enfants, aux soirées inoubliables entre animateurs en passant par les enfants attachants et ceux qui deviennent instantanément l'ennemi public numéro un.

À présent passons aux personnages. On est touché par Amber, par son sarcasme et son ironie qui cache beaucoup de douleur et de chagrin, par la manière dont elle évalue tous les risques d'une situation avant de prendre la décision de plonger dedans ou non, au risque parfois de passer à côté de bons moments. Il y a quelque chose chez cette jeune fille - qui traverse les mêmes angoisses que nous sur son corps, son rapport aux autres mais qui a aussi été forcée de grandir trop vite - qui nous la rend immédiatement attachante.

Et puis il y a les autres personnages de l'histoire bien sûr : Lottie et Evie, les copines restées en Angleterre mais qui sont malgré tout un support de premier choix ; Kyle qui malgré ses airs de roi du bal a lui aussi des soucis et pourrait bien aider Amber à s'épanouir ; Whinnie et Russ qui deviennent rapidement de très bons amis. Et puis il y a la mère d'Amber pour qui on a d'abord de la peine avant d'être franchement agacé par sa mauvaise foi, son égoïsme voire parfois sa cruauté. Et ne parlons même pas de son odieux mari dont les airs proprets cache en réalité une personnalité bien moins reluisante.

Grâce à ce panel de personnages, l'autrice a l'occasion d'évoquer de très nombreux sujets parmi lesquels l'alcoolisme et ses ravages sur la personne concernée par cette maladie ainsi que sur son entourage, mais également de très nombreux sujets liés au féminisme, comme l'hypersexualisation des filles par la société entre autres, le tout à grand renfort de faits, de pédagogie et de lucidité quant à la difficulté d'allier ses convictions à d'autres sentiments comme l'amour ou la jalousie. Une nouvelle fois Holly Bourne nous éduque et nous fait réfléchir avec beaucoup d'humour et sans jamais sonner moralisatrice.

Un second tome encore meilleur que le premier qui fleure bon l'été et les premiers amours mais aussi les petites et grandes réflexions sur l'amour, la vie, le féminisme et sur toutes ces situations à risques qui pourraient bien nous faire souffrir mais qui valent la peine d'être vécues juste pour les souvenirs qu'elles nous permettent de créer. Autant vous dire que j'ai vraiment hâte de retrouver le club des vielles filles dans le troisième volet de leurs aventures, raconté cette fois-ci par Lottie
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Cette fois-ci on suit Amber et tout le roman se déroule aux Etats-Unis où elle est allée retrouvée sa mère. Sobre depuis plus de deux ans elle allée habiter en Californie avec son nouveau mari américain et n'a pas revue sa fille depuis. Amber s'est sentie abandonnée, d'autant plus qu'elle ne s'entend pas du tout avec sa belle-mère et son demi-frère, elle espère que ces quelques semaines passées ensemble vont être de touchantes retrouvailles. Mais à son arrivée, cruelle déception, sa mère n'a aucune des paroles et attentions qu'elle attendait, elle la trouve froide et changée, elle n'a pas l'impression de lui avoir manqué. A fleur de peau, oscillant entre colère et tristesse, malgré son mal-être elle va quand même réussir à tisser des liens avec quelques animateurs de la colonie. Car son beau-père tient un camp de vacances près d'un lac sur les hauteurs de San Francisco et elle a été embauchée pour donner un coup de main, même si elle n'est pas encore majeure. Et quand la détresse ou le mal du pays se font trop sentir elle contacte Lottie et Evie par vidéo pour de courtes sessions du club des vieilles filles.
Je me suis moins attachée à Amber, pourtant son histoire est touchante aussi, mais j'avais préféré celle d'Evie ainsi que le ton de son journal. Malgré tout cela reste une bonne lecture qui explore les relations mère-fille, la thématique de l'alcoolisme, mais aussi le premier amour et la première fois. C'est juste un récit un peu plus attendu, avec un côté romance plus développé et quelques longueurs, d'où la petite déception.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Pourquoi les enfants sont-ils si cruels ? On parle toujours de leur "innocence", alors que, d'après mes souvenirs de cour de récré, ils se comportent plutôt comme des petits cons. Il suffit d'être un peu trop gros, un peu trop grand, un peu trop roux, de sentir un peu trop fort... Il n'y avait rien d'innocent dans les horreurs qu'on m'a balancées quand j'étais petite.
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On tombe facilement amoureux quand on est jeune, que le soleil brille et qu'on a l'impression d'être deux contre le reste du monde. Mais ensuite, la vie reprend son cours, et on finit par se battre contre cette personne qu'on trouvait merveilleuse...
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Bips intermittents, ronronnement de la clim, voyageurs se partageant poliment mais pas trop non plus l'espace dans les compartiments à bagages. On allait être coincés ensemble pendant dix heures dans une boîte de conserve flottant en plein ciel, et ensuite on ne se reverrait plus jamais.
C'était quand même bizarre, comme concept.
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Dans la vie, il y a deux types d'amour. L'amour qu'on ne contrôlait pas, qui nous submergeait malgré nous, qui ne nous laissait jamais de répit, qui nous torturait, nous bouleversait et nous abîmait au point qu'on ne pouvait plus rien éprouver. Et l'amour qu'on choisissait, celui qu'on accordait sans y être obligé.
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Les drames font toujours fantasmer ceux qui n'en ont pas vécu. Ils croient sans doute que ça rendrait leur vie plus importante, plus profonde, ou je ne sais quelle connerie. Qu'ils écriraient des trucs plus intéressants dans leurs journaux intimes. Mais tu sais quoi ? Je donnerais n'importe quoi pour avoir une vie ennuyeuse. La plus barbante possible, s'il vous plaît.
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