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Quand Luzia décide de se faire un road trip jusqu'au Portugal avec son meilleur ami, pour découvrir pourquoi sa soeur s'est suicidée cinq ans plus tôt, elle ne pensait sans doute pas que la vérité serait celle-ci.

Luzia, dites Luz, se retrouve à devoir trier les affaires de sa soeur car elle déménage avec sa maman. Elles n'ont rien touché en cinq ans. Après le suicide de Sabine, ses parents se sont séparés. Luz n'est pas très à l'aise avec son papa qui l'a repoussé. Mais dans les affaire de Sabine, elle tombera sur un médaillon ayant appartenu à la soeur de leur père. Des événements étranges et des cauchemars vont venir hanter Luz. Pour essayer de comprendre ce qu'il se passe, elle va questionner son père sur sa tante, décédée dans un accident de cheval durant la rébellion contre la dictature, puis va partir à la conquête de ses origines jusqu'au Portugal, avec son meilleur ami.

C'est l'histoire de deux âmes soeurs brisées par la vie et les histoires familiales. Une amitié comme on voit peu, avec un amour inconditionnel l'un pour l'autre. Une bataille contre le temps et la mort. Une histoire qui vous embarque dans un tourbillon de sentiments.

Attention, public averti car il y est question de suicide, de MST (sujet que l'ont voit trop peu abordé nos jours), de guerre, de secrets de famille. Les sujets sont intéressants et importants mais sur le bon public.
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𝓒'𝓮𝓼𝓽 𝓾𝓷 𝓻𝓸𝓶𝓪𝓷 𝓺𝓾𝓲 𝓼𝓮 𝓭é𝓿𝓸𝓻𝓮, 𝓵𝓮𝓼 𝓬𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮𝓼 𝓪𝓵𝓽𝓮𝓻𝓷𝓪𝓷𝓽 𝓮𝓷𝓽𝓻𝓮 𝓵𝓮𝓼 𝓽𝓻𝓸𝓲𝓼 𝓯𝓮𝓶𝓶𝓮𝓼. L'aspect historique n'est finalement pas le plus présent. le fantastique est suggéré plus ou moins fortement mais ce n'est pas non plus l'aspect le plus dominant de l'histoire.

𝓙𝓮 𝓷'𝓪𝓲 𝓳𝓾𝓼𝓽𝓮 𝓹𝓪𝓼 é𝓽é 𝓬𝓸𝓷𝓺𝓾𝓲𝓼𝓮 𝓹𝓪𝓻 𝓵𝓪 𝓯𝓲𝓷 𝓺𝓾𝓲 𝓹𝓸𝓾𝓻 𝓶𝓸𝓲 𝓿𝓪 𝓽𝓻𝓸𝓹 𝓿𝓲𝓽𝓮… Après c'est un livre qui n'est pas très long, mais c'est vrai que j'aurai aimé plus de fantastique, ou plus de détails, notamment sur le médaillon. 𝓙'𝓪𝓲 𝓮𝓾 𝓵'𝓲𝓶𝓹𝓻𝓮𝓼𝓼𝓲𝓸𝓷 𝓺𝓾𝓮 𝓵𝓮 𝓭é𝓷𝓸𝓾𝓮𝓶𝓮𝓷𝓽 é𝓽𝓪𝓲𝓽 𝓳𝓾𝓼𝓽𝓮 𝓹𝓸𝓼é 𝓬𝓸𝓶𝓶𝓮 ç𝓪, 𝓼𝓪𝓷𝓼 𝓻é𝓮𝓵𝓵𝓮 𝓼𝓾𝓻𝓹𝓻𝓲𝓼𝓮.Et surtout, sans dévoiler, à la fin il y a une sorte d'accusation, et l'histoire est terminée sans vraiment pouvoir défendre quoi que ce soit ou aller plus loin.
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Une bonne lecture j'ai beaucoup aimé les saut dans le temps. J'ai découvert le Portugal et sa dictature dont je ne savais rien . Les personnages mon touché, émus , chacun avec leurs problèmes (qui sont je trouvent bien traité suicide, sida, liberté ...) Par contre attention , pour les amoureux de cheval , il y a des passages insupportable qui a été pour ma part dur a supporter .
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Dire que j'aime beaucoup la plume de Charlotte Bousquet est une évidence, vous aurez pu le remarquer si vous suivez le blog. Quand j'ai su qu'elle avait un roman au programme 2020 de Scrineo, j'étais joie, car j'avais eu un coup de coeur (coup de poing) pour son précédent roman dans cette maison d'édition en 2019, Nos vies suspendues (ma chronique par ici), qui traitait d'un sujet fort et important, les conséquences de la culture du viol, non seulement sur les victimes, mais aussi sur les coupables, sans pour autant les dédouaner de quoi que ce soit.
Dans le roman qui nous intéresse aujourd'hui, l'intrigue est aussi à plusieurs voix, ce qui nous permet de voyager d'un esprit à l'autre, d'une époque à l'autre… Des oeillets pour Antigone s'ouvre sur un prologue original, qui donne la parole à un être qui, s'il est au coeur de l'intrigue, restera silencieux dans la suite du livre. Un être vital à l'équilibre d'Alma, jeune femme indépendante et déterminée qui a décidé de vivre comme elle l'entend dans le Portugal des années 70, ce qui est loin d'être facile.
Par la suite, on alternera entre les personnages et les époques, entre Alma en 1971 et Luzia en 1991, avec parfois le point de vue de leur entourage. On découvrira aussi de temps en temps des extraits du journal intime de Sabine, la soeur de Luzia décédée en 1986. Peut-être ce journal permettra-t-il à la jeune femme de mieux comprendre cette soeur avec laquelle elle ne s'est jamais entendue… Si cette multiplication de points de vue peut inquiéter de prime abord, l'autrice met tout en oeuvre pour que nous ne soyons jamais perdus. Elle nous donne en effet à chaque début de chapitre le lieu et la date de l'intrigue. Je n'ai vraiment eu aucune difficulté à m'y retrouver dans ma lecture, que j'ai trouvée très fluide.
Charlotte Bousquet choisit de placer ses héroïnes, deux femmes fortes, dans des époques riches historiquement, mais aussi culturellement et pleines de symboles. Alma lutte contre les contraintes imposées par son statut de femme de milieu privilégié dans le Portugal des années 70, à un tournant crucial de la vie politique du pays, mais encore loin de l'idée même de l'indépendance des femmes. Luzia elle se bat avec son passé, mais aussi avec la terreur des jeunes des années 90, le SIDA, qui a rendu l'amour mortel, et a privé cette génération de l'insouciance vécue par leurs parents en matière de découvertes amoureuses. Cette maladie a sonné la fin de l'insouciance de toute une génération, car beaucoup d'entre nous a connu des personnes atteintes, et hélas pour beaucoup décédées car les traitements de l'époque ne permettaient pas comme aujourd'hui de survivre à défaut de guérir. Deux femmes fortes, libres, deux époques passionnantes, notamment par l'héritage qu'elles ont laissé, la première amenant la liberté de penser quand la deuxième réduisait la liberté d'aimer. Comme à chaque fois qu'un roman aborde les « années SIDA », je ne peux m'empêcher de faire le parallèle avec mon adolescence, et comment on a découvert que l'amour tuait. Je ne peux m'empêcher de penser à ces ami.e.s atteints, et pour certains partis d'avoir voulu être libres d'aimer…
Les chevaux sont aussi très présents dans le roman, notamment les lusitaniens, et plus particulièrement Valente, le cheval d'Alma, auquel elle tient au moins autant qu'à sa vie. On retrouve dans le personnage d'Alma la Charlotte Bousquet passionnée de nature et d'animaux, de chevaux en particulier. Voir Alma s'occuper des chevaux de la propriété m'a fait penser à ce qu'on découvre de l'autrice sur Instagram, au milieu de ses chevaux.
A lire le début de cette chronique, on pourrait croire que Des oeillets pour Antigone est un roman contemporain, historique. Mais c'est bien plus que cela, notamment grâce au médaillon d'Alma trouvé par Luiza dans les affaires de Joana (vous suivez ??). Ce médaillon semble être doté d'une puissance obscure, comme s'il était porteur d'une malédiction. Cet apport du fantastique ajoute une dimension supplémentaire à ce roman, sans pour autant qu'il en devienne trop lourd, ni qu'il bascule dans une voie où la réalité se perd complètement. Charlotte Bousquet maintient avec talent un équilibre entre les différentes facettes de l'intrigue, entre les différentes époques, les différents personnages, les différents genres littéraires.
Des oeillets pour Antigone est un roman extrêmement riche, à la lecture pour autant très fluide, qui rend un bel hommage à Antigone, et de manière plus générale à ces femmes qui se battent pour leur liberté, avec pugnacité et ténacité.
J'ai reçu la version papier de ce livre dans le cadre de ma participation au Club des lecteurs Scrineo pour l'année 2020. Merci à eux pour la confiance.
Lien : https://leslecturesdesophieb..
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Des oeillets pour Antigone signe mes retrouvailles avec Charlotte Bousquet que j'avais découvert avec Là où tombent les anges que j'avais adoré et trouvé très émouvant.

Et en refermant ce roman qui aborde beaucoup de thématiques, j'ai écrasé quelques larmes tant l'histoire m'a bouleversée. L'autrice nous plonge dans trois époques (1971, 1986 et 1991), à travers le destin de trois femmes (Alma, Sabine et Luz) qui ont toutes en commun la volonté d'être libres.

L'histoire est classique mais prenante, avec des flash-backs bien menés dans les différentes époques, et teintée d'une petite touche de fantastique à travers un médaillon que les trois héroïnes vont porter tour à tour. J'ai beaucoup aimé ce roman qui m'a replongé dans mon adolescence avec les nombreux clins d'oeil à la culture des années 80, notamment le groupe Queen que j'adore, et j'ai été très sensible aux thématiques, difficiles, abordées par Charlotte Bousquet.

Tout d'abord la dictature de Salazar qui a régné sans partage sur le Portugal pendant plus de quarante ans. Je ne connais pas l'histoire de ce pays et j'ai découvert un régime politique qui n'avait, hélas pour les portugais, rien à envier à Franco, Pinochet et compagnie et le combat de ses opposants qui va aboutir à la révolution des oeillets, menant le pays sur la voie démocratique.

Cette partie qui a pour cadre l'année 1971 est portée par Alma, une jeune fille très belle et charismatique, cavalière hors-pair qui va perdre la vie tragiquement, je ne vous spoile pas, on l'apprend dès le départ.

On découvre les évènements de l'année 1986, qui vont mener au suicide de Sabine, jeune lycéenne de 16 ans et soeur ainée de l'héroïne à travers son journal intime.

Puis l'année 1991, c'est au tour de Luz de se raconter, de découvrir ce qui a mené sa soeur au suicide ainsi que les circonstances exactes de la mort d'Alma. Avec ce personnage, l'autrice aborde l'homoséxualité et les années SIDA, qui ont fait un tel ravage dans la communauté gay.

Charlotte Bousquet construit habilement son récit, nous promenant d'héroïne en héroïne et d'époque en époque, de surprise en surprise aussi, de façon très fluide. J'ai été happée dès les premières pages, touchée par ces trois jeunes femmes éprises de liberté.

Les différentes thématiques (suicide, homosexualité, rapports conflictuels, liberté, vengeance, trahison…) sont bien traitées, le style de l'autrice est vraiment bon et elle met beaucoup d'émotion dans ses mots, dans son récit, son dénouement que j'en suis restée K.O debout.

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3 temps d'histoire, 3 femmes, 3 destins.
1971 : On suit Alma et ses frères sous a dictature du général Salazar.
1986 : C'est Sabine qui prend le relais. On découvre son histoire à travers son journal intime, lu par sa soeur.
1991 : Luzia, la soeur donc, doit quitter son appartement et en rangeant les affaires de Sabine, tombe sur un mystérieux pendentif. Il semble émaner de celui-ci des mauvaises ondes. Luzia fait des cauchemars et décide alors de partir sur les traces de son passé et part au Portugal avec Julien son meilleur ami, atteint du sida.
Elle veut comprendre pourquoi à son tour elle est assailli de cauchemars, les mêmes qui ont poussé Sabine au suicide.

C'est une part d'ombre du Portugal qui est présentée, assez rare en littérature jeunesse, mêlé à une intrigue familiale; où les esprits ont une grande place.
Merci à #netgalley, aux éditions scrinéo pour cetet découverte.
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Un roman dont l'histoire déflagre par sa force émotionnelle !

Je tiens à remercier les éditions Scrineo pour l'envoi de ce roman. Je vous présente le second roman que je lis de cette auteure. J'ai eu, par le passé, l'occasion de découvrir Nos vies suspendues, une histoire chargée en émotions sur le thème du viol. A priori, Charlotte Bousquet traite beaucoup de thématiques liées à l'humain. Dans ce roman, elle ne déroge pas à la règle, avec une puissance dans ses propos.

Si je peux vous faire une confidence, je ne connais pas Antigone. Je ne l'ai jamais lu. Heureusement, en fin de volume, l'auteure en parle de façon succincte, histoire de comprendre le rapport avec cette autre oeuvre littéraire. Je tiens aussi à féliciter Djohr, l'illustratrice, que j'ai appris à connaître grâce à cette couverture. Elle est pleine de détails, en lien avec l'histoire, et surtout visuellement éclatante, j'adore !
Lien : https://www.acaniel.fr/des-o..
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J'ai obtenu cet ouvrage grâce à NetGalley et les éditions Scrinéo, je suis ravie de la découverte de ce roman tout neuf.
J'ai été emportée dans ce voyage dans le temps, et dans l'espace, entre la France et le Portugal.
En rangeant les affaires de sa soeur, décédée cinq ans plus tôt, Luz trouve un médaillon et un journal intime. Rapidement, elle est victime de phénomènes étranges, traversée de courants froids. Elle comprend vite qu'elle va devoir retourner au Portugal, le pays d'origine de ses parents, pour faire la lumière sur une histoire familiale qui semble bien sombre. Elle embarque avec elle Julien, son meilleur ami, malade du SIDA et rejeté par sa propre famille.
L'histoire portugaise n'est pas au programme scolaire, alors j'en ai beaucoup appris par le biais de ce roman, sur le régime Salazar, la chape de la dictature qui a sûrement séparé bien des familles. Ce roman même s'il est estampillé jeunesse, est à mettre entre toutes les mains. Et pour les plus romantique, quelle beauté que la relation entre Alma et son cheval.
Vraiment un très joli coup de coeur. C'est sans doute un peu compliqué pour le niveau collège, mais je suis sûre qu'en lycée il va très bien fonctionner.
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Je remercie vivement NetGalley et les éditions Scrinéo.
Le récit fait des allers-retours dans le temps, l'espace et entre différents narrateurs, On suit donc en alternance Luiza une jeune fille des années 1990 qui doit trier les affaires de sa soeur Sabine qui s'est suicidée cinq ans plus tôt, des retranscriptions du journal intime de cette dernière et les membres d'une riche famille portugaise au moment où la dictature de feu Salazar commence à flancher. le roman mêle à la fois le côté historique et le côté fantastique, voire même carrément horrifique. Car à cette plongée dans ce passé relativement proche se mêlent les cauchemars, les sensations d'oppression, les bouffées de haine et les hallucinations de Luiza qui lui gâchent la vie depuis qu'elle a commencé le tri des affaires de sa soeur.
Et c'est bien cette dimension roman d'horreur à laquelle je ne m'attendais pas qui m'a gênée dans ma lecture. Jusqu'à présent j'appréciais le contexte historique des deux époques, une famille qui se déchire entre pro et anti-dictature, ainsi que Luiza jeune ado lesbienne des années sida qui voit son meilleur ami séropositif souffrir de cette maladie dans sa chair et dans sa tête. J'ai vraiment été déroutée par le basculement du roman dans ce genre là, que je n'apprécie pas spécialement et auquel j'ai vraiment eu du mal à croire. Une sorte de malédiction familiale, un spectre semblant réclamer vengeance, un médaillon maudit, un cas de possession, des visions et des souffles glacés … c'était bien trop mélodramatique pour moi. Je n'ai pas du tout adhéré à cette dimension fantastique que j'ai trouvée un peu grand guignol, le mélange des genres n'a pas du tout pris pour moi.
Autrement, comme souvent maintenant dans les romans pour adolescents une bande sonore nous accompagne tout au long de notre lecture, mais celle-ci est cette fois-ci parfaitement intégrée à l'histoire. le livre possède également une couverture magnifique et un titre intriguant. Enfin, on retrouve encore une fois, présents en filigrane, les thèmes de la condition féminine et de la liberté chers à l'autrice, sur une trame de fond historique intéressante.
Mais malgré ces points positifs je suis passée à côté de ce roman.
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