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sur 5613 notes
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J'ai été déçue par cette lecture. J'avais tant lu de critiques élogieuses que je m'attendais à être transportée.
Ce ne fut pas le cas. J'ai trouvé l'histoire assez prévisible. Les personnages ( maitre de forge et la Vieille) sont haïssables et quand même très caricaturaux.
Rose fait évidemment pitié. Mais je n'ai pas du tout accroché à ce récit.
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C'est un roman assez noir une époque où les femmes étaient rien que des êtres à procréer.
La jeune Rose 14 ans vient d'une famille très pauvre où pour pouvoir continuer à nourrir sa famille le père ne voit d'autres solutions que vendre son aînée à un homme riche où pense t'il elle sera la bonne mais au moins aura à manger à sa faim.
Dans ce roman le pire de l'homme nous est décrit, les viols, la torture.

J'ai aimé cette lecture qui nous remue forcément et l'auteur utilise un vocabulaire riche et soutenu.
Un roman à lire si l'on a pas peur de regarder en face le plus abject de l'être humain
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2 cahiers qui nous emmènent dans la vie de Rose.
La père de Rose prend une décision terrible qui va celer le destin de Rose et de la famille. Rien ne sera plus comme avant.
Rose va être plongée dans un univers où l'horreur côtoie la violence. Rose est un outil aux mains d'une famille de pervers. Rien ne lui est épargné, jusqu'à l' internement psychiatrique.
Livre très dur sans compromis avec le côté obscur des hommes
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Comme dans un conte, on ne sait ni où ni quand se passe cette histoire. Comme dans un conte, un père vend sa fille pour avoir une bouche de moins à nourrir et obtenir un peu d'argent. Comme dans un conte, Rose est emmenée dans un sinistre château au milieu d'une épaisse forêt. Comme dans un conte, la curiosité l'emporte et lui fait voir ce qu'il y a derrière la porte interdite. Comme dans un conte, la sorcière retient Rose prisonnière, et l'ogre rôde pour s'emparer de Rose.
Chacun des personnages qui croisent Rose est suivi tour à tour, et au centre, les cahiers de Rose, ceux qu'une infirmière a pu faire sortir de l'asile pour les remettre à un jeune curé dont la vie en sera à jamais changée.
C'est avec un peu d'appréhension que j'ai ouvert ce livre, et en effet, comme dans un conte, certains passages sont effrayants et on n'en finit pas de se demander comment tout cela pourrait bien se terminer et si les fils rompus pourront être renoués. J'ai eu besoin de faire des pauses, mais j'ai été happée aussi.
C'est le premier titre de cet auteur que je découvrais et j'ai été séduite par le style, la beauté de la langue, la sensibilité de Rose, le rendu des paysages et de l'âme humaine dans toutes les couleurs de ses nuances. C'est un roman marquant, bouleversant, à lire.
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Né d'aucune femme est dans la grande tradition du genre romanesque.
Pourtant, c'était mal parti. Les premières pages du livre me semblaient classiques, voire ennuyeuses.
Et sans prévenir, Frank Bouysse fait basculer son récit par une scène insoutenable.
Et c'en était fini de mon sens critique : je me suis fait happer comme un bleu.
Toujours sur le qui vive, je n'ai jamais été en sécurité : personnages malmenés, atmosphère inquiétante portée par une écriture efficace.
La renverse peut survenir à tout moment.
Et l'auteur sait installer une réelle empathie avec ses personnages.
Difficile de lâcher le livre.
Peut-être que dans quelques temps j'aurai oublié ce roman.
Mais c'est une sacré piqûre de rappel : Frank Bouysse n'a pas recherché l'originalité, il respecte simplement les fondamentaux du genre.
Avant tout, c'est ça qui fait un roman.
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Déception...

C'est l'histoire d'une pauvre paysanne qui vit dans une famille pauvre et qui va être vendue par son père à un méchant ogre, entouré d'une meute de chiens et ayant pour mère une vilaine sorcière. Elle fera le ménage et sera violentée. le pauvre frère cadet, également maltraité, ne pourra donc pas lui venir en aide...

J'ai trouvé ce roman bourré de clichés racoleurs et de stéréotypes...
Le style m'a paru, au début, verbeux et alambiqué. Trop de voix dont cette pauvre Rose qui écrit comme elle parle...

Une histoire prévisible et convenue...

Pourtant un livre qui a trouvé son public vu la quantité de prix... Mais pas moi ! Ce n'est ,bien sûr, que mon avis....
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L'entrée en confession n'augure rien de bon.
Gabriel est curé à l'écoute de sa paroisse mais il lui en faudra lire une de ses brebis.
Elle s'appelle Rose.
Il y a aussi Charles, jeune sacristain, semblant perdu, dévoué à Gabriel, muet communiquant en écrit.
Revenons donc à Rose. Adolescente dévouée elle aussi au regard de la pauvreté familiale qui l'entoure. Sa vigueur d'esprit déraille lorsque son père, Onésime, unilatéralement, en patriarche non assumé, commet le premier acte incompréhensible.
Cette culpabilité rongeante parcourt le récit, les personnages, du moins ceux que l'on peut associer à l'humain.
Se racheter il est écrit.
La mère est en colère, impuissante mais protectrice, ne peut lâcher prise. Son ainée n'est plus là mais ses filles cadettes ont besoin d'elle malgré le noir d'un deuil impossible.
L'histoire de Rose continue dans une imbrication de possession du pouvoir. Cette noirceur de l'âme humaine, bestiale et dévastatrice que je ne dévoile pas pour préserver la surprise du récit que le lecteur affronte page après page, passé peut-être ce moment de poésie introduisant l'atroce
Objet des pires affres familiaux et leurs répétitions nauséabondes, Rose est pour moi ce fil infime mais toujours présent, raccrochant à la possibilité d'un meilleur même quand l'abject fait son oeuvre.
Un roman hors temps, hors tout mais malheureusement pas que fictif. On s'y plonge hors d'haleine, balloté par les émotions qu'il nous faut appréhender et apprivoiser tant cette lecture remue et perturbe.
Merci monsieur Bouysse pour cette piqure de vie magistrale.
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Le Père Gabriel se voit accepter une mission étrange : récupérer des cahiers dans un asile où il doit donner les derniers sacrements à une malade, décédée il y a peu.
À la lecture de ceux-ci, il découvre l'histoire de Rose. Si tant est qu'on puisse appeler cela une histoire... cauchemar est plus approprié.

Un roman d'une force incroyable, où on découvre beauté et douceur sur fond d'horreur, la cruauté qui côtoie la bonté. La vie de Rose n'est pas simple, mais il faut la lire, la raconter. Il est compliqué de s'en détacher. Même une fois la dernière page lue, le sentiment reste.

Né d'aucune Femme fait sans conteste partie de ces romans à lire dans une vie et à partager.
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Quel roman tourmenteur, glaçant et sublime !

Pauvre Rose, une vie tragique faite de douleurs physiques et psychiques, tombée à quatorze ans dans d'affreuses griffes.
Vivant un calvaire sans issue, elle dévide son malheur dans l'écriture pour « écrier » la souffrance à laquelle elle doit se résigner. Pour supporter l'ineffable, elle se réfugie dans la rêverie et convoque le souvenir de sa brève rencontre avec une jument qu'elle a pu monter quelques instants, le jour où sa vie a plongé en enfer. « J'ai repensé à Artémis que j'avais vu passer à travers le mur, et que j'avais pas le pouvoir de faire revenir quand je voulais. Pour moi, c'est le moment où je suis montée sur son dos qui représente l'arrêt du temps, une vision qui se place avant le grand basculement, ce moment où j'ai imaginé que la vie pouvait valoir le coup d'être vécue. »

Quelle plume ! Elle est d'un élégant classicisme intemporel, poétiquement sombre.

Franck Bouysse m'a embarquée dans son histoire sans me laisser le temps de prendre une grande inspiration et m'a maintenue en apnée jusqu'à la dernière ligne.

Les longs soliloques contenus dans les cahiers de Rose sont déchirants, ils m'ont broyé le coeur. C'est tellement beau et triste, si j'avais voulu recopier les plus beaux passages, j'aurais noirci des pages et des pages.

Franck Bouysse et son héroïne m'ont emportée dans un tourbillon émotionnel.

Je remercie les nombreux Babeliamis qui m'ont donné envie de découvrir cet écrivain, merci aussi
à Babelio, car je serais sûrement passée à côté.


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