Adorant la mythologie grecque, ce roman était parfait de ce point de vue. Nous avons des noms de divinités qui sont plutôt courantes (vu le nombre qu'il existe, cela aurait pu être plus complexe !) donc la base est faite. Ensuite,
Alexandra Bracken construit tout le reste : Les divintés se sont rebellés face à leur père, Zeus. Pour les punir, tous les septs ans, pendant sept jours, les Âgon sont organisés. Cela signifie que ces divinités devienent mortelles et sont chassées par les mortels. Au fil des siècles, cela a pris une telle tournure que cela n'est pas un moment de plaisir pour tout le monde ...
Notre protagoniste, Mélora, alias
Lore, est une survivante. Toute sa famille a été tuée et bien que la vengeance aurait pu lui être portée sur un plateau d'argent, elle a préféré fuir tout ça. Si pendant quelques temps, cela fonctionne, on sait que le passé revient toujours au galop. Pour
Lore, c'est plutôt la déesse Athéna qui débarque devant chez elle, grièvement blessée, lui demandant son aide ... de nature plutôt solitaire, elle peut compter sur son ami et colocataire, Miles. Elle va devoir retrouver Castor, son ami d'enfance, qui a gardé ce quotidien particulier. Nous aurons également Van, le cousin de Castor et on peut dire que cette équipe de choc marquera les esprits.
Ensemble, ils vont tenter de mettre fin à tout ce rituel morbide, mais le nouveau dieu Arès va leur donner du fil à retordre.
L'Âgon étant lancé et le centre de cette histoire, l'action ne manque pas. Il y a toujours une attaque à contrer ou un plan à préparer. Cela ne laisse pas trop de temps aux personnages pour souffler, mais dans ces rares moments, nous pouvons avoir des discussions très intéressantes, mais bien trop peu nombreuses pour approfondir une construction en cours pour
Lore qui renoue avec son passé pour pouvoir pardonner. C'est le seul point qui pêche un peu, à mon goût.
Là où j'ai aussi rencontré quelques difficultés, c'était dans la compréhension de qui est qui côté divinités. Les mortels ayant pu tuer les dieux prenant leur place, il y a beaucoup de rappel en disant "l'originel" "le nouveau Arès" "la déesse tuée lors du dernier Âgon", certains noms sont donc plutôt à comprendre comme un titre dont la seule façon de l'avoir, c'est d'avoir tué le précédent. Cela paraît tout bête, mais une fois qu'on comprend ça, c'est plus facile de suivre les discussions.
J'ai quand même mis plusieurs jours à le lire, n'étant pas dans un bon endroit pour le lire en ayant toute ma concentration. Je pense que je le relirais quand le bon moment se présentera pour voir tout ce que j'ai pu louper, mais dans son ensemble, ce fût un très bon moment de lecture. Aucun regret de l'avoir pris et lu sans attendre ☺
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