Hunter

Je remercie Celia des éditions Hugo thriller pour sa confiance et pour m'avoir permis de lire ce roman que j'ai trouvé grandiose.Je dois vous dire qu'avec ce livre , j'ai subi un vrai retournement de situation :lol: Lors des 5, 6 premiers chapitres , j'avais du mal à entrer dans ce livre mais page après page je n'ai rien vu venir, tout s'est précipité, j'étais littéralement aspirée, happée par ce roman, pour preuve je l'ai lu en deux jours ce qui est inhabituel pour moi. Et oui ce livre c'est de la dynamite!!!
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Roy Braverman écrit là son premier thriller sous ce nom puisqu'il est plus connu sous un autre pseudonyme, celui de Ian Manook auteur de la trilogie avec Yeruldelgger, le flic mongol. J'ai tellement aimé cette série que j'hésitais un peu avant de me lancer dans une autre, enfin pas trop longtemps et tant mieux parce que Hunter -qui devrait aussi être une trilogie- est captivant, haletant. On est loin, très loin de la série précédente, tant géographiquement que pour l'écriture et l'intrigue.

Le lecteur est placé en connaisseur de quasi -parce qu'une surprise n'est pas à exclure- toute la situation et en sait donc plus que les policiers et que chacun des protagonistes, sans que cela ne nuise à son plaisir de voir l'intrigue se dérouler. Habilement construit, le récit alterne les narrateurs et revient sur des faits à travers différents points de vue ce qui nous permet de mieux les comprendre et d'envisager la situation globale. Courts chapitres qui permettent de souffler dans cette histoire dure, violente et froide. Tout est hostile : le climat, les habitants du coin, le flic local, les agents du FBI qui tardent à arriver, bref une ambiance délétère pour qui viendrait paisiblement en ce lieu isolé. Ce presque huis clos est oppressant, tendu de bout en bout. Une tension qui ne retombe pas, pas même à la fin, cardiaques attention exigez la pose d'un pacemaker avant d'en commencer la lecture. Roman noir, très noir, d'un noir très sombre pourrais-je écrire si je ne craignais pas les pléonasmes.

Entre deux traques, deux engueulades entre mecs et deux rebondissements -qui ne manquent pas-, Roy Braverman en profite pour placer des banderilles contre le système étasunien qui laisse des centaines de personnes innocentes en prison et dans les couloirs de la mort, contre l'extrême violence qui règne dans les lieux de détention, la privation de liberté certes, mais aussi la privation de l'humanité. Son propos est fort et virulent, à l'image de tout son livre qui pourra peut-être gêner les plus sensibles d'entre nous, mais j'ai souvenance que Yeruldelgger n'était pas un tendre non plus. Tout le talent de l'auteur réside dans le fait de nous faire oublier la Mongolie, ses us et coutumes et de nous plonger totalement dans un thriller étasunien. Tout change, les lieux, les paysages, les personnages mais aussi l'écriture de Roy Braverman, je ne saurais dire comment, il faudrait que je relise la série précédente, mais aucun doute possible on est bien aux Etats-Unis dans un coin perdu, rural et pas très accueillant.

Est-il besoin de préciser que j'attends la suite avec impatience ?
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Attention! Coup de coeur immense!

Comment parler d'un livre qu'on a tellement apprécié qu'on le met au même niveau que son polar préféré (Le Livre sans nom)?
Comment parler d'un livre qu'on n'a pas pu lâcher avant la fin tout en regrettant d'avancer si rapidement?

Ce thriller est sans aucun doute le meilleur que j'ai lu depuis bien longtemps. J'ai rarement été aussi accro à l'histoire, à l'écriture,aux personnages (mention spéciale pour Hunter, forcément)...

Accro à l'histoire et ces chapitres qui se terminent en énormes bouleversements, à cette intrigue en apparence simple mais qui dissimule des horreurs, des cliffhanger à ne plus savoir ou donner de la tête. C'est jouissif!

Accro à l'écriture, franchement addictive, et qui me donne envie de me précipiter sur Yeruldelgger en attendant le deuxième tome de Hunter. L'auteur a su nous raconter un GROS TRUC DE MALADE tout en nous faisant ressentir le froid polaire de l'ambiance et du paysage.

Accro aux personnages, à TOUS les personnages, même le plus gros salopard de l'histoire, même le serial killer, même les filles... Ils ont tous une consistance, une importance, une complexité, et une signification dans l'histoire qui m'a donné envie de rester avec eux en permanence.

Hunter, c'est du bon, de l'excellentissime même. le genre que tout le monde devrait lire, le genre qui devrait avoir le succès qu'il mérite, le genre qui va me faire attendre jusqu'à l'année prochaine pour me précipiter sur la suite.


Si vous deviez n'en lire qu'un...
Lien : http://effetjovienplutonien...

Livre reçu de Babelio afin de rencontrer l'auteur et faire une critique. Merci à Babelio.
J'avais lu les 3 opus de "Yeruldelgger", j'étais donc impatiente d'aborder un nouveau polar du même auteur (Ian Manook) mais avec le pseudo de Roy Braverman.
Légère déception, c'est un polar efficace quand on privilégie l'action, Il se lit vite et se termine par une énorme ficelle de façon à se jeter sur le suivant (çe sera une trilogie)
J'ai nettement préféré les précédents qui étaient plus complexes, avec davantage d'épaisseur et permettaient de découvrir la Mongolie.
Dans celui-ci, nous sommes dans les Appalaches, en hiver contrée gelée et hostile mais ça pourrait se passer dans toute autre région septentrionale. Je n'ai pas trouvé de dépaysement à le lire et peu d'originalité. C'est violent.

Road trip et mauvais trip dans les vases étendues neigeuses et sauvages des Appalaches pour les acteurs de cette histoire; un ex flic désabusé de la vie, une serveuse en attente d'un meilleur, un flic ripoux, des représentants de l'Etat "complètement "à l'ouest" et un, deux, trois sérials killers.
on connaît rapidement les tenant et aboutissants de l'histoire mais à chaque page lue on en redemande en espérant une amélioration de leur conditions pour certains des protagonistes et l'enfer pour les autres.
un second puis un troisième volume viendront compléter ce premier tome que se "termine "sur une nouvelle cavale.

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Patrick Manoukian, pseudonymes Ian Manook, Paul Eyghar, Roy Braverman.
Ça veut dire quoi tout ça ?

Je me posais déjà la question au bout des premières pages.
C'est quoi ça ? Il est pas de la-bas ?
Ce n'est pas possible.

Quid Wiki. Et voilà la supercherie.
Bon cela passe pour Emile Ajar. Mais n'est pas Romain Gary qui peut.

Alors ce Manoukian qu'est ce qu'il veut ?
Pour moi c'est point barre.
Dehors les menteurs pisseurs de copies.

Les personnages, complexes, bien dépeints, sont toujours dans l'action se situant dans un village perdu en plein hiver. L'auteur ne nous laisse aucun répit. Les scènes sont brutales aussi bien pour les hommes que pour les femmes.

L'histoire est percutante. L'écriture est efficace, rythmée par des chapitres courts.

L'auteur nous propose ici une intrigue de haute voltige redoutablement maîtrisée où la délicatesse n'est décidément pas de mise. Véritable concentré de brutalité, l'action est omniprésente tandis que les descriptions sont à couper le souffle, ne laissant dès lors aucun répit à un lecteur à la fois soumis à un suspense de tous les instants et subjugué par l'environnement qu'il traverse au fil des chapitres qui défilent vitesse grand V. Si l'humour trouve tout de même sa place parmi ces pages, il est aussi noir que la littérature à laquelle il se prête, ce qui donne tout de même au tout un aspect dangereusement croustillant.
Soutenue par des personnages particulièrement bien croqués, dépeints dans toute leur complexité pour marquer durablement, l'intrigue s'en trouve d'autant plus prenante et captivante.
En plus d'être remarquablement visuelle, la plume de l'auteur est à la fois percutante et enivrante, son style vif et efficace, pour un thriller d'autant plus nerveux qu'il est rythmé par des chapitres courts qu'on ne cesse plus de faire défiler sitôt la lecture commencée.
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Hunter est le premier d'une trilogie (Crow, Freeman).
Roy Braverman est un des pseudos de Patrick Manoukian ...on retrouve dans cette série américaine des intrigues bien ficelées, des suspens et rebondissements bien menés...
Mais en plus, on voyage ! On découvre l'Amérique profonde, par forcément celle du sud, encore que Freeman, dont l'action se déroule en Louisiane, vous immerge totalement dans la tempête et les délires d'humains enragés.
Dans Hunter, on découvre les Appalaches, un coin oublié du monde où vit en despote un shérif et son frère handicapé mental.
Et dans Crow, mon préféré, des déserts du Morave à l'Alaska, on se frotte à la faune locale (vous saurez tout ou presque sur loups et ours) dont les comportements sont minutieusement documentés et surtout à des femmes emblématiques, shérif ou pisteuse, décidées, courageuses et qui se donnent les moyens d'être respectées !
Je ne dévoile pas l'intrigue criminelle...
Car ces livres sont excellents pour ce qu'ils apportent en plus d'un simple roman noir : descriptions suggestives de la nature, évocation de contrées arriérées de l'Amérique, personnages brossés avec réalisme, le tout avec une point d'humour.

Énorme découverte d'Hunter, un thriller dévorant et du quel on arrive plus à décrocher, j'ai lu ce bouquin en même pas 72h tellement j'en avais envie.

L'auteur nous plonge dans une histoire vieille de 15 ans, dans laquelle un tueur en série à tué des hommes et fait disparaitre leurs compagnes. L'homme enfermé 10 ans réussi à s'échapper de prison pour éviter la peine de mort. Un ancien flic part à sa poursuite pour enfin avoir des réponses sur la disparition de ces jeunes femmes.

On va donc suivre Freeman dans une quête de réponses sur ce qu'a pu faire Hunter de ces femmes. On se plonge dans l'intrigue et dans cette quête corps et âme avec les protagonistes. Les faits sont tellement bien écrit que j'en ai eu des frissons sur certaines pages.

Bravo à cet auteur, dont j'ai hâte de découvrir la prochaine sortie. Et bravo en passant à Hugo Thriller qui c'est vraiment bien choisir ces auteurs.