Hunter

Un bon polar au fin fond des forêts sombres américaines. Tout y est un motel perdu au fond des bois, avec un bowling désaffecté, un condamné innocent échappé du couloir de la mort, un ex flic, qui plus est afro américain au milieu des bouzeux américains, à la recherche de sa fille, un shérif local archétype de la police locale américaine, et à la fin l'intervention du FBI dont les certitudes tactiques ne peuvent que virer à la catastrophe ... Vous mélangez le tout et vous obtenez un huis clos intéressant avec en trame de fond tous les archétypes de la civilisation américaine..

un vrai polar...
froid à l'image de la température qui est omniprésente dans ce roman
noir par le ton , par l'angoisse, par les personnages

une course et des enquêtes dans les Appalaches , souvent nocturnes, des enquêteurs officiels et officieux, de vrais faux méchants, de vrai terribles méchants...
et un bon huis clos dans un petit village abandonné dans la forêt...

et toujours un histoire sombre, terrible qui a du mal à se décoller de votre esprit...


le roman est parfois/souvent a la limite du crédible et de la caricature ...mais éminemment addictif...

Dans une pauvre campagne américaine ensevelie sous une tempête de neige, un détenue en cavale accusé d'avoir tué 5 hommes et fait disparaitre 5 femmes, réapparait, traqué par le père d'une des victimes.
L'histoire commence par un carambolage provoqué par un chasse neige en déroute et se poursuit dans une succession de situations rocambolesques et sordides.
Malgré la neige omniprésente, c'est un roman noir, sordide, cynique, violent.
Le FBI se montre d'une inefficacité crasse, les coupables sont vite connus par le lecteur et sont des crapules sans nom. Aucun personnage ne sort vraiment du lot et n'inspire compassion ou affection. Seul Freeman, le père d'une des victimes mérite un peu plus d'attention.
Le roman se lit très vite, écrit efficacement et sans aucune pause dans la succession des évènements.
J'hésite à lire la suite s'il y en a une, ce que la fin laisserait augurer.

Voici un thriller qui m'a réveillé. Après quelques romans policier un peu plan-plan, ce livre est de la dynamite en barre qui fait qu'il est impossible de le lâcher avant la fin.


Pour le prix d'un livre, vous n'aurez pas un, ni deux mais plusieurs serial killers qui sévissent dans cette petite ville américaine nichée dans la montagne, la police, le FBI, les forces d'intervention.... bref le grand jeu.


Roy Braverman, alias Ian Manook de son vrai nom Patrick Manoukian, endosse le rôle d'auteur de thrillers noirs américains dans la lignée d'un Thomas Harris ou d'un Quentin Tarrentino tant sa prose est très cinématographique.


Et ce n'est que le début d'une trilogie.
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Samedi après-midi, je m'installe confortablement pour me plonger dans ce roman, attirée par la quatrième de couverture. Je peine à entrer dans l'histoire, je m'y perds et les "putain" et "mec" me donnent mal de tête. Je continue malgré tout mais mon mal de tête s'amplifie. Page 70, je décide d'abandonner. Bien décidée à laisser une critique négative, je viens sur ce site et je découvre les nombreux avis plus que positifs et enthousiastes. le doute s'empare de moi, serais-je si différente des autres ?
Dimanche matin, je décide de laisser une seconde chance au livre. après tout, il a reçu plusieurs prix, ce n'est pas rien. Si les diverses médailles décernées aux vins sont souvent "bidon", je crois haut et fort aux prix littéraires.
Je retourne 2 chapitres en arrière et ô miracle, je comprends ce que je n'avais pas compris la veille (merci merci le cachet anti-douleur et la bonne nuit de sommeil).
Lundi après-midi, je referme le livre, bien contente de m'y être replongée malgré mes premières impressions.
Ce roman est bien noir, et noir c'est noir il n'y a plus d'espoir.
Je préfère les fins heureuses mais soyons honnêtes, dans ce cas ce n'aurait pas été réaliste.
Un bon moment de lecture.

Mes Chers Vous,

Savez-vous qui est "Hunter" ? Roy Braverman vous le raconte un peu !

Tout pourrait être tranquille dans ce petit village des Appalaches dont la vie est rythmée par les saisons, la forêt, les loups et quelquefois la neige.... Il faut dire que Pilgrim's Rest ressemble un peu au terminus pour une vie minable : le motel vivote (qui aurait envie de s'arrêter ici), le bar ne sert que les poivrots du coin (qu'ont-ils d'autre à faire de toute façon), le bowling a fermé (faut dire qu'il n'y a personne pour faire craquer les pistes) et le shérif est un dictateur.

Mais voilà, si Pilgrim's Rest est un désert social en plein coeur des Etats-Unis, c'est parce qu'un Serial Killer y a sévi une dizaine d'années plus tôt et qu'il y a laissé de sacrées séquelles.

Alors pourquoi, Freeman, cet ex-flic cabossé a décidé de passer par là ? Pourquoi est-il encore si énervé ? et Pourquoi a-t-il décidé que Pilgrim's Rest serait le terminus pour une vie de tristesse ?

Sûrement parce que les habitants ne le savent pas encore, mais celui qui a été arrêté à l'époque est de nouveau dehors et que ces années de prison n'ont certainement pas fait de lui un homme meilleur et pourtant :

"C'est donc à ça que sert la prison, se dit Freeman. A redonner figure humaine aux monstres. A bien les nourrir et à les garder en forme.
Dix ans que ce salaud traîne de salle de télé en salle de sport, de bibliothèque en promenade, de réfectoire en infirmerie,
à se reconstruire pendant que lui, Freeman, se déglingue depuis tout ce temps corps et âme dans les débris fracassés de sa vie."

Ce qu'il ne sait pas encore, cet homme, c'est que Freeman est un père brisé, anéanti, en colère.... et que rien ne peut arrêter la vengeance d'un homme qui pleure son enfant !

Ce qu'il ne sait pas encore, Freeman, c'est que le meilleur des plans, minuté avec soin, réfléchi pendant les longues nuits d'insomnie, minuté dans les larmes et la colère ne se passe pas toujours comme on le voudrait.

Ce que ne sait pas encore le lecteur, en ouvrant ce roman, c'est que l'auteur lui offre un roman noir dans la plus pure tradition américaine mais que surtout, surtout, il va le bousculer, le balader, remettre en cause toutes ses convictions et lui offrir rebondissements sur rebondissements.

Roy Braverman a travaillé son écriture pour la rendre ultra-cinématographique. Les décors sont précis et prennent vie sous les yeux des lecteurs, les personnages ont une psychologie travaillée au cordeau pour se révéler doucement, au fil des pages, les rendant tour à tour sympathiques, désagréables, touchants, agaçants... Voir monstrueux.

Premier d'une trilogie américaine écrite comme un pur polar du genre, Roy Braverman s'ingénie à laisser son lecteur sur sa faim, attendant avec une impatience terrible la suite.... Il est absolument impossible de ne pas savoir ce que devient Pilgrim's Rest et ses habitants, ce qu'il advient des différents protagonistes... et surtout, surtout, qui est vraiment gentil et qui est vraiment vraiment méchant !

Un suspens terriblement bien ficelé, mené tambour battant à la sauce ketchup-whisky-shérif-rock'n roll.... glacial et cataclysmique !

C.
Lien : http://cecibondelire.canalbl..

Totalement étonnant par son style qui dénote.

J'ai été happée par un thriller dont l'histoire est tragique alors qu'en même temps, je me suis surprise à sourire une bonne partie du temps de lecture. Les enchaînements sont vraiment dépaysants et les personnages désopilants (enfin certains surtout, d'autres ne le sont pas du tout).

Je suis d'ailleurs frustrée de ne pas avoir la suite sous la main parce que j'aurais directement enchaîné avec Crow.
C'est vraiment le livre qu'il faut lire l'un à la suite de l'autre sauf si vous avez une mémoire exceptionnelle et que vous ne risquez pas de vous emmêler les pinceaux avec d'autres livres lus entre-temps.

Je n'ai pas encore lus les autres volumes de l'auteur (parus sous un autre nom, (il vous explique pourquoi dans la préface), mais comme j'ai sa trilogie yeruldegger, je me réjouis d'avance de me plonger dedans.

Il y a plus de dix ans, Hunter, demi-sang indien a été condamné à la peine capitale pour les meurtres de cinq hommes et la disparition de leurs femmes. Il n'a cessé de clamer son innocence, en vain. Il réussi à s'échapper de prison et retourne sur le lieux des crimes : Pilgrim's Rest. Mais pour quoi faire ? Freeman, ex-flic et père d'une des disparues, traque Hunter et compte bien lui faire avouer ce qu'il a fait de sa fille.

Patrickmanoukian alias Roybraverman nous propose un très bon thriller.
Meurtres, séquestrations, sang, sexe et drogue une parfaite équation pour un page-turner efficace. Dès les premières pages l'intrigue s'installe et on a hâte de connaitre la suite.
Une écriture rythmée, sans temps mort. Les chapitres courts renforcent l'effet.
Les personnages sont bien construits sans tomber dans le caricatural même si on peut le friser parfois.

Bref, un très chouette polar dont je me procurerai la suite (puisque l'auteur annonce dans la préface une série de polars sous le nom de Roy Braverman).

Cette histoire a à peu près le rythme d'un Pulp fiction, mais les acteurs sont isolés dans une région forestière peu hospitalière des Etats Unis pendant une tempête de neige en hiver. D'ailleurs, elle ferait un bon film, peu de chance de s'ennuyer car il y a pas mal de cinglés qui circulent dans le coin. Coté lecture, ça se lit comme on tire sur une paille de coca cola, très vite et avec plaisir.

Lorsque j'ai commencé Hunter, je ne savais pas à quoi m'attendre. Je savais que Roy Braverman était l'un des pseudos de Patrick Manoukian que je connaissais un peu par la BD et c'est tout.

Et bien, on peut dire que ce roman m'a pris par les tripes et ne m'a pas lâché.
J'ai suivi cette chasse d'une manière haletante à travers les paysages enneigés de Pilgrim's Rest dans les Appalaches.
J'ai essayé de ne pas perdre le rythme de Freeman dans sa quête de vengeance.
Mais au bout du compte, j'ai pris une claque avec la fin que je n'ai pas vu venir.

Et comme l'écrit l'auteur dans la dédicace de mon livre : « Tout chasseur devient un jour la proie de quelqu'un d'autre… ». Hâte de connaitre la suite.