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3,94

sur 327 notes
Un polar plein de rebondissements, qui va vite, très vite, ce qu'on appelle un page turner et que l'on verrait bien adapté au cinéma ! C'est efficace, pas le temps de s'ennuyer, semé de surprises et d'embûches...tout va bien me direz-vous...
Sauf que tout cela se fait au détriment d'une certaine crédibilité et de toute vraisemblance...
Pour ne pas trop en dire, je citerai juste une scène du début dans laquelle un énorme chasse neige mis en marche par un des protagonistes s'emballe, ne parvient pas à être maitrisé, et va détruire un motel, des rails, tout sur son passage...c'est le chasse neige fou, il aurait fallu l'intervention de James Bond...
Ou encore des membres du FBI crédules et manipulés comme des enfants de 5 ans, limite abrutis... le livre est truffé de scènes souvent grotesques qui m'ont laissée perplexe...

Mais si on prend ce livre juste pour un bon divertissement et sans être pointilleux, alors pas d'hésitation, il fait parfaitement l'affaire.
Personnellement, j'ai trouvé les personnages peu travaillés, des détails malvenus décrédibilisent l'énigme (par exemple : le fugitif aux abois prépare un gateau), tout cela manque de profondeur.

Mais force est de constater que je n'ai pas envisagé un seul instant de l'abandonner : c'est son point fort ! L'auteur sait créer l'addiction.

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De l'action, de l'action, et encore de l'action.

Un auteur proteiforme que ce Patrick Manoukian, alias Ian Manook, le créateur du célèbre commissaire mongol Yeruldelgger, et alias Roy Braverman, le créateur d'une trilogie consacrée à l'Amérique profonde, dont Hunter est le premier volet. Et attention, ça envoie du lourd, l'auteur ne fait pas dans la dentelle, âmes sensibles s'abstenir. Ce thriller bien sanglant, tarantinesque, est une bombe textuelle survitaminée, un feu d'artifice d'action et de suspense, un livre à grand spectacle, un western moderne impitoyable, noir, oui, noir comme le cauchemar. Un huis clos haletant, pur et dur, sans concession. Plus qu'un livre, une expérience, accrochez-vous, ça déménage et ça dézingue à tout-va !

Hunter peut effectivement être considéré comme un huis clos car l'essentiel de l'action se déroule à Pilgrim's Rest, un bled paumé au coeur de l'Amérique profonde, plus précisément, si j'ose dire, dans une vallée perdue des Appalaches. Vous voyez U Turn Ici commence l'enfer, le film culte d'Oliver Stone tiré du livre non-moins culte de John Ridley. L'enfer en question, c'était Sierra, un bled paumé en plein milieu du désert américain. Peuplé de personnages plus dingues les uns que les autres. Et bien Pilgrim's Rest, c'est pareil, en remplaçant simplement la chaleur et le désert par le froid et la neige. Ha oui, petit conseil d'ami: ne vous attachez pas trop aux personnages, car la plupart d'entre eux ne restent pas vivants bien longtemps. Est-ce que ce sera aussi le destin de Freeman, en quelque sorte le personnage principal de ce thriller teigneux, de passer l'arme à gauche ?

"Pas sûr que Hunter apprécie ce qu'il va prendre, lui, contrairement à la chanson d'Arlo Guthrie. Douze ans de traque et il va enfin lui mettre la main dessus. Lui faire avouer où il a caché le corps de Louise. Sa Louise. Sa fille. Sa petite Lou. Son bébé. Dix-sept ans quand cette ordure l'a enlevée. Elle en aurait trente et un aujourd'hui, mais il préfère ne pas savoir." Une chasse à l'homme qui conduira l'ancien policier vers Pilgrim's Rest. Une quête de vérité et de justice qui va prendre une tournure très inattendue. Je ne vous en dis pas plus.

Hunter est le premier volet d'une trilogie qui fera certainement date dans le polar. Ecrit dans un style très visuel, cru, à la fois très précis sur la forme et sur le fond, Hunter est un thriller magistral, nerveux, tendu. Une histoire puissante au rythme échevelé, un pur shoot d'adrénaline. L'auteur montre une maîtrise impressionnante dans la conduite et dans la construction de son récit. Et la fin augure d'une suite plus que prometteuse. Frontal !

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J'avais avalé et dégusté Ian Manook dans "Yeruldelgger" d'une traite. J'étais un peu resté sur ma faim pour les 2 suivants de la trilogie mongole.
J'ai adoré Patrick Manoukian dans "Le temps du voyage : Petite causerie sur la nonchalance et les vertus de l'étape" petit fascicule qui se lit moins vite tant il prédispose à la pause, aux rappels de mes propres souvenirs de voyage qu'il réveillait pour les afficher sous un autre angle.
Toujours le même auteur, mais pas le même écrivain puisqu'il change de style en changeant de pseudo.
On retrouve ici un style plus incisif que pour Yeruldelgger, plus noir encore.
Des condamnés sortis de prison , libéré par la grande porte ou évadé avec la police, le FBI et le père d'une des victimes, jamais retrouvées, pour lesquelles il avait été condamné au couloir de la mort. une traque commence dans l'hiver glacial et enneigé des Appalaches. L'évadé est si vite retrouvé mais certains n'auraient pas dû se trouver sur cette route où la violence s'enfonce de pas en pas comme ceux qui avancent dans la neige.
Il y a ceux qui ont cherché la vérité sans la trouver, ceux qui ont cessé de chercher , ceux qui s'obstinent , ceux qui sont en charge de la sécurité de la population. Il y a les procédures qui sont d'autant plus lourdes lorsqu'elles sont appliquées par des cons. Il y a l'instinct des chasseurs. Il y a des obsédés sexuels. Il y a des morts, des incendies, des amours nobles, d'autres faits d'instinct animal . Et tout ça fait un sacré méli-mélo avec des rebondissements se succédant sans répit, et empreints de violences successives
Un roman très noir . Une fin qui n'est qu'un recommencement à venir.
352 pages lues d'une traite!
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Vous aimez le bowling ? Perso j'suis naze à ce jeu mais je ne regarderais plus les quilles du même oeil qu'il a-t-il derrière quand elles sont tombées ? le Double Seven ancien bowling devenu Motel à Pilgrim's Rest dans les Appalaches est quasi abandonné. Jaysen un homme simplet et son frère le shérif Hackman y habitent.
A Pilgrim's il y a 14 ans cinq hommes ont été tués de manière atroce et cinq femmes ont disparues parmi elle, la fille de Freeman, ex flic, qui compte bien faire avouer à Hunter ce qu'il en a fait. Celui-ci s'étant évadé du couloir de la mort Freeman le suit comme son ombre et ne le lâchera pas. Mais c'est sans compter l'homme qui est aussi dans leurs traces. Ils se retrouveront à Pilgrim's. Qui chasse qui ? Pourquoi ?
L'histoire est construite façon poupées russes à peine une ouverte qu'une autre s'entrouvre toutes imbriquées recélant leurs secrets
Une ambiance glaciale mais réchauffée par l'entraide entre certains personnages qu'ils soient flic ou victimes. On est transporté dans ce monde en quasi vase clos.
En lisant cette histoire on connaît le méchant un vrai sérial killer mais le doute s'immisce. L'intrigue part à 100 à l'heure sous l'écriture incisive et nette qui percute nos rétines comme la flèche sa cible. Voir -entre autres- le passage de l'orignal, celui ou Thelma essaie de s'enfuir ou le premier carreau d'arbalète.
Un pur trhiller violent à l'américaine avec la touche Manook agrémenté de sexe, de racisme, de bons sentiments mais aussi de tortures et autres joyeusetés qui nous font frémir mais que l'on adore lire. La fin de l'histoire nous emmène déjà vers la suite.
En tant que fan inconditionnelle de Manook je me dois d'être super objective !
Vous l'aurez compris j'ai aimé et je vais voler dans les plumes de Crow…..seuls les initiés comprennent pour les autres il est temps de lire Braverman……….
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Une claque intersidérale… mon coup de coeur absolu de 2018… rien dire d'autre tellement il y aurait de chose à dire. Avec une ambiance digne du cinéma des frère Cohen dans laquelle on retrouve l'humour très borderline de Fargo, un découpage à la Tarantino où tout est susceptible de partir en sucette à la moindre étincelle, des personnages qui se marche sur les pieds dans un concours permanent de kikalaplugross, le premier tome de la trilogie Hunter est une pépite comme je n'en trouve que très rarement dans l'année. le tome 2, prévu en mars 2019, est bien évidemment attendu avec impatience…
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Ce thriller commence fort et il ne s'arrêtera que lorsque vous aurez tourné la dernière page. Ce livre va loin, très loin, il se passe vraiment beaucoup de choses... Trop? Peut-être... Mais je suis passée outre tellement l'histoire nous catapulte! Ça remue dans tous les sens et c'est tant mieux! Vous aurez le droit à un détonant cocktail de testostérone, de sexe, de violence, de vengeance... Un livre de malade! (...)

Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
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A Pilgrim's Rest, petite ville isolée des Appalaches, plusieurs couples ont été victimes d'un tueur en série. Les hommes ont été retrouvés assassinés et les femmes ont disparu sans laisser de traces. Hunter a été condamné à mort pour ces crimes et après douze années de prison, il s'évade. Freeman, ancien policier et père de l'une des victimes, s'est lancé à ses trousses, obsédé par l'affaire et ayant étudié les différents crimes et son auteur, il sait que ce dernier va retourner sur les lieux de ses crimes et il compte bien le faire avouer où il a caché ses victimes féminines…
L'intrigue est posée mais bien sûr elle sera bien plus complexe que cela et des rebondissements inattendus vont se succéder avec beaucoup de rythme…
L'écriture est très cinématographique et lors de la première rencontre entre Freeman et Hunter, il s'en suit une scène cataclysmique, inoubliable pour le lecteur…
C'est un vrai roman noir, dans le ton, dans les thèmes abordés et heureusement l'auteur n'a pas oublié quelques touches d'humour pour permettre au lecteur de souffler un peu dans toute cette noirceur.
L'auteur prend beaucoup de soins à décrire la psychologie de chacun de ses personnages, le lecteur ne peut donc pas être indifférent, certains le touchent, il en déteste d'autres, il a très envie de connaître leur sort…
[...]
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Un pseudo par genre. Braverman ressemble furieusement sur sa photo à Manook, voire à Manoukian. Pourtant son style diffère. Avec Hunter, le 1er d'une nouvelle trilogie, c'est à grands coups de chapitres courts, incisifs qui tapent sur le lecteur en un staccato diabolique qu'il met en scène un foutu thriller noir à l'américaine.

C'est dans un village paumé des Appalaches, Pilgrim's Rest, qui regorge de bons rednecks bas du front, que Braverman, nous propulse dans un hiver glacé. Dépaysement total. le patelin est isolé et sous la coupe d'un blizzard mortel. Voilà pour le cadre.

En avant pour le glauque et sans pitié pour tous. Les sangs-mêlés, les noirs ne sont pas franchement les bienvenus. Alors quand Freeman, ancien flic black de New-York débarque avec sa Camaro rouge en remontant Murder Drive avec la ferme intention de se venger d'Hunter, sang-mêlé, évadé alors qu'il était condamné à mort pour des crimes sur des jeunes filles dont Louise, 14 ans, fille de Freeman, on se doute que l'on ne va pas lire un Feelgood.

Braverman envoie du bois. Il stresse le lecteur. Ne lui épargne rien. Hunter, c'est Délivrance dans une Amérique profonde, raciste et aussi glaçante que glacée. Hunter s'est toujours déclaré innocent. Soit. Pourtant les crimes dont il est accusé sont sordides. Freeman à tout perdu. Soit. Pourtant il n'est qu'au début de sa quête.

Qui est aux trousses de qui ? Va savoir.

Le style est sec. Comme je l'ai écris, les chapitres courts. Ils s'enchainent à vitesse grand V. Ils percutent le lecteur à la vitesse d'un carreau d'arbalète. L'auteur sait maintenir son lecteur en haleine, quitte à lui faire remonter l'estomac d'un étage. Ce roman tient toutes les promesses du genre. Une belle maitrise du cliff hanger et des twists à n'en plus finir. Encore une fois, Manook pond un vrai page turner avec tout ce qu'il faut pour l'enchaîner le lecteur à ses pages. On se retrouve ficelé dès les premiers chapitres avec un besoin viscéral d'aller jusqu'au bout.

Ce thriller est visuel, quasi cinématographique. La mise en scène est démoniaque. Oui, il frise avec la monstruosité quand il donne vie à ses scènes et les gorge de violence, de sexe et de sang. Dans un thriller extrême mettant en scène un sérial kiler, les bourreaux comme les victimes se doivent de présenter de sacrées singularités. C'est bien le cas de Thelma, d'Hunter, du shérif et son frère simplet. Tous ont un passé trouble et des moeurs pour le moins tordues. Mais Freeman et Hunter tout comme les victimes, se révèlent bien plus complexes. le syndrome de Stockholm n'est jamais loin. le besoin d'humanité non plus.

La tension monte progressivement. Braverman tient son intrigue. Mais quand il nous concentre sur les viols, les humiliations, les séquestrations des victimes et les manipulations de tout ordre, ce devient presque jubilatoire. Car il sait y distiller une dose d'humour et d'ironie entre les rebondissements.

En tant que lecteur, j'ai pris un grand pied. En tant qu'admirateur du sieur Patrick, il m'a encore fichtrement surpris. Ce 1er tome est violement efficace. Vivement le suivant.
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Non mais quel talent, que ce soit avec sa trilogie publiée sous Ian Manook ou avec ici le premier tome de la suivante Hunter sous Roy Braverman. Vous vous posiez la question de savoir pourquoi changer de pseudo, vous trouverez la réponse dans la préface. Cet auteur nous fait voyager comme personne des steppes de Mongolie, nous passons ici aux Appalaches et déjà nous savons que nous retrouverons hunter comme personnage récurent en Alaska et en Louisiane et croyez-moi c'est un rendez-vous que je ne manquerai pour rien au monde. Après avoir lu ma quatrième de couverture, j'étais déjà impatiente de commencer à lire. J'ai aimé le rythme soutenu, les chapitres sont courts et ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer, pas d'introspection non, de l'action, de la détermination et une bonne dose de violence. Ici chaque chapitre a un titre et je me suis régalée à les lire, les relire et m'en imprégner avant de les commencer, j'adore leur musicalité et leur répétition car il commence tous par « Où ». Je vous donne le premier « Où toute enfance n'est que violence » un bon début non ?
Dans ce thriller j'ai trouvé tous les éléments qui en font une réussite, des scènes fortes très visuelles, de la violence, du sexe, du sang et des larmes. Des personnages dont la psychologie fouillée et travaillée nous en mettent plein la vue et plein le coeur. Une belle galerie de personnages féminins dont la plus touchante est certainement Denise qui attend le retour de sa soeur disparue avec une constance à toue épreuve. On retrouve des thèmes aussi forts que l'injustice, la vengeance, la folie, l'Amérique profonde, le racisme, les défaillances du système judiciaire et carcéral bref un melting-pot qui nous booste comme jamais.Tous cela en plein hiver par une température négative alors que la neige et le blizzard font rage. Cette ambiance glacée nous donne des frissons, la montagne, la forêt, les loups, le froid, un tueur en série en liberté de quoi ne pas dormir la nuit. J'ai aimé le clin d'oeil avec les choix des noms des personnages avec Freeman, j'ai visualisé l'acteur noir américain Morgan Freeman. le shérif Hackman est ressortit sous les trait de Gene Hackman.
Je ne peux pas croire qu'il va me falloir attendre les prochains tomes pour retrouver cette plume acérée et Hunter. Un excellent thriller à ne pas manquer , bonne lecture.

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Chacun imagine à sa façon les images liées à ses lectures, je n'y échappe pas. Je me fais mon cinéma sur l'écran crème de la chambre où se trouve le fauteuil dans lequel je lis. Je m'arrête et regardant devant moi je vois la scène ou plutôt celle que j'imagine et qui correspond ou correspondrait à ce que je viens de lire, oui, c'est ainsi que la prosodie m'entraîne de façons diverses et variées.
Hunter c'est plutôt du genre rouleau compresseur voyez, technicolor pur sucre, écran large, vistavision, 70mm, son surround, le tout sans home cinéma, bien dans ma tête, un peu surpris quand même car on fait plus dans le Cecil Billet de Mille, Spielberg, J. Lee Thomson ou Nicholas Ray, plus Ben Hur poursuivant Messala sur son char que le contraire, voyez, non, bon tant pis. Globalement avec le recul je peux facilement imaginer « Django unchained » qu'enchaîné, hémoglobine comprise sauf que là, entre deux orignals en promenade dans le blizzard, c'est du sang humain.
Faut dire que les deux premiers chapitres à couper le souffle au niveau découpage, style coup de poing, dialogues au couteau, d'un niveau littéraire à la hauteur des plus grands : Ellroy, Burke, Box…, sont suivi d'une scène où Hunter et Freeman fichent un bazar pas possible, inimaginable avec un chasse neige, lancé par erreur à travers la ville, détruisant tout sur son passage : voitures, granges, maisons, bars, enfin tout y compris les bonhommes présents à tel point que le rouquin, si, si, savez le copain de la fille, Thelma, s'exclame en voyant le tableau : « galactique » qui est un petit mot, vraiment, je le sais, j'en sors.
Alors là, on se lève on se détend les jambes, puis la tête à deux mains de droite et de gauche, quelques pompes derrière le fauteuil, un coup d'éponge magique, le protège dents, un gorgeon de bière, inspiration, expiration et hop prêt pour quelques nouveaux chapitres. A ce rythme là il y aura du dégât avant la fin du bouquin.
WOOOUUUAAAHHHH !
Faut que je vous dise, c'est ainsi pendant 66 chapitres, 352 pages et même pas une p'tite page intercalaire avant la 4ème de couverture, rien tout de suite la sortie. Je préviens il y en a qui vont laisser leur santé.
Plus haut je disais qu'il y a du sang sans la neige, certes, mais Braverman a un côté Tex Avery, vous vous souvenez Droopy, le loup et la super belle femme canon, vous y êtes, bien. Je dis ça car on peut penser que certains vont y passer, la situation y est propice, non pas systématiquement, vous les croyez morts, que nenni, blessés, amochés, diminués mais costauds, c'est pas leur heure, plus loin encore quelques pages, d'ailleurs à la fin on se pose des questions sur un certain.
Et puis c'est un malin Braverman il en garde sous le pied, il vous appâte, vous suivez et paf ! Au chapitre suivant on repart de plus belle dans une autre direction. Remarquez ça occupe, on voit du paysage, on se gèle un peu aussi.
Je dois à l'auteur de dire que tout se tient, il ne loupe rien, c'est de la littérature au cordeau et pourtant il y a du personnage dont quelques filles à double prénom (désolé, stop intrigue, peux pas en dire plus).
On peut difficilement trouver mieux que ce style coup de poing comme dit ci-dessus. Des dialogues percutants au possible, des personnages fignolés, des descriptions cinématographiques d'une justesse irréprochable, j'y étais où exactement je ne sais pas, mais c'est sûr j'y étais et, franchement je ne regrette pas d'y avoir été.
Le mieux, lisez ce bouquin vous m'en direz des nouvelles, foi de lecteur chevronné.
Un immense coup de coeur.
5/5
Un grand merci à Babelio pour cette Mass Critique et aux éditions Hugo de m'avoir offert ce livre.

NB : J'ai relu plusieurs fois les quatres premiers chapitres pour leur beauté ou parce que je n'avais pas bien tout compris. Ce n'est que du bonheur.




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