Celui-là, je l'ai pris pour la maison d'édition, "le mot et le reste", que je connais mal. le titre m'a parlé, la 4ème aussi. Mais... Ce qui m'est apparu au départ comme une construction précise et affirmée s'est révélé être une répétition incessante : même lexique, mêmes tournures, sans réelle évolution (peut être légère dans le fond... ;-) ) Donc au départ, ça m'a plu, et après, lassée!!!! Je n'ai donc pas fini (enfin, si, j'ai été lire le dernier chapitre pour voir si vraiment, il y avait eu une évolution depuis le premier "chapitre"..
Pour faire du positif ;-) y'a quand même de jolies tournures, de jolis mots, de belles images. mais c'est vrai que comme c'est toujours la même chose... ben les jolies choses sont noyées sous les affres de la répétition!
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On ne comprend pas tout dans cet imaginaire surréaliste, mais il faut se laisser porter par une prose poétique et rythmée, qui assimile l'exploration sensuelle du corps à l'exploration d'un paysage volcanique et verdoyant, presque fantastique et pourtant inspiré par l'Auvergne, retraçant les aléas et circonvolutions des pensées intimes d'une jeune femme bouleversée par la rencontre d'un homme dont elle attend la découverte d'un plaisir charnel.
Une merveille qui mêle monologue intérieur, poésie et volupté.
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Près de moi les torrents du fleuve produisent une clameur tapageuse ; j'écoute leurs murmures. Je traverse les buissons et m'engage dans les bois, je m'en vais marcher dans les herbes denses.
Dans le noir profond de la nuit je ne vois que les pensées sauvages. La température de mon corps est basse, il faudra pour me réchauffer que je franchisse les grilles esquintées de la source.
Orcival, Lady of, une voix des musiques à fond dans la voiture, ma voix sur la voix des chansons, à ma bouche une rose de feu. Dans les paysages de mon corps à nouveau un vocabulaire chanter encore. Pluie. Pluie. Grillons dans la nuit. Enfoncer l'accélérateur rouler, pelouses, plateaux métamorphiques rabotés, surtout ne pas me rendormir.