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EAN : 978B00FN46EZS
Gallimard (30/11/-1)
4/5   7 notes
Résumé :
Poésie.
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Que lire après Clair de terre - Le Révolver à cheveux blancs - L'Air de l'eau - Mont de Piété Voir plus
Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
V
Paul Éluard, Marcel Noll et moi nous trouvons réunis à la campagne dans une pièce où trois
objets sollicitent notre attention : un livre fermé et un livre ouvert, d'assez grandes
dimensions, de l'épaisseur d'un atlas et inclinés sur une sorte de pupitre à musique, qui lient
aussi d'un autel. Noll tourne les pages du livre ouvert sans parvenir a nous intéresser. En ce
qui me concerne, je ne m'occupe que du troisième objet, un appareil métallique de
construction très simple, que je vois pour la première fois et dont j'ignore l'usage, mais qui est
extrêmement brillant. Je suis tenté de l'emporter mais, l'ayant pris en mains, je m'aperçois qu'il
est étiqueté 9 fr. 90. Il disparaît d'ailleursà ce moment et est remplacé par Philippe Soupault,
en grand pardessus de voyage blanc, chapeau blanc, souliers blancs, etc. Soupault est pressé
de nous quitter, il s'excuse aimablement et j'essaie en vain de le retenir. Nous le regardons par
la fenêtre s'éloigner en compagnie de sa femme, que nous ne voyons que de dos et qui est
comme lui toute habillée de blanc. Sans chercher à savoir ce que Noll est devenu, nous
quittons alors la maison, Éluard et moi, Éluard me demandant de l'accompagner à la chasse.
Il emporte un arc et des flèches. Nous arrivons au bord d'un étang couvert de faisanes. «À la
bonne heure», dis-je à Éluard. Mais lui : « Cher ami, ne crois pas que je sois venu ici pour ces
faisanes, je cherche tout autre chose, je cherche François. Tu vas voir François. » Alors toutes
les faisanes d'appeler : « François, François, François ! » Et je distingue au milieu de l'étang
un superbe faisan doré. Éluard décoche dans sa direction plusieurs flèches mais — ici l'idée
de la maladresse prend en quelque sorte possession du rêve qu'elle n'abandonnera plus — les
flèches portent « trop court ». Pourtant le faisan doré finit par être atteint. À la place de ses
ailes se fixent alors deux petites boîtes rectangulaires de papier rose qui flottent un instant sur
l'eau après que l'oiseau a disparu. Nous ne bougeons plus jusqu'à ce qu'une femme nue, très
belle, s'élève lentement de l'eau, le plus loin possible de nous. Nous la voyons à mi-corps puis
à mi-jambes. Elle chante. À ma grande émotion, Éluard lance vers elle plusieurs traits qui ne
l'atteignent pas mais voici que la femme, qu'une seconde nous avions perdue de vue, émerge
de l'eau tout près de nous. Une nouvelle flèche vient lui transpercer le sein. Elle y porte la
main d'un geste adorable et se reprend à chanter. Sa voix s'affaiblit lentement. Je n'ai pas plus
tôt cessé de l'entendre qu'Éluard et elle ne sont plus là. Je me trouve en présence de petits
hommes mesurant environ 1 m 10 et habillés de jersey bleu. Ils arrivent de tous les points de
l'étang et, comme je les observe sans défiance, l'un d'eux, ayant l'air d'accomplir un rite,
s'apprête à m'enfoncer dans le mollet une très petite flèche à deux pointes. Il me semble qu'on
veut m'unir dans la mort au faisan doré et à la belle chanteuse. Je me débats et j'envoie à terre
plusieurs des petits hommes bleus. Mais le petit sacrificateur me poursuit et je finis par
tomber dans un buisson où, avec l'aide d'un des autres poursuivants, il cherche à me ligoter. Il
me semble facile de terrasser mes deux adversaires et de les ligoter à ma place mais la
maladresse ne me permet que de leur prendre la corde et d'en faire autour de leur corps un
nœud extrêmement lâche. Je m'enfuis ensuite le long d'une voie de chemin de fer, et, comme
on ne me poursuit plus, je modère peu à peu mon allure. Je passe à proximité d'une charmante
usine que traverse un fil télégraphique dirigé perpendiculairement à la voie et situé à cinq ou
six mètres du sol. Un homme de ma taille tend à deux reprises, très énergiquement, le bras
vers le fil sur lequel, sans aucun mouvement de lancement, il réussit à placer en équilibre, à égale distance de l'usine et des rails, deux verres vides du type gobelet. «C'est, dit-il, pour les
oiseaux. » Je repars, avec l'idée de gagner la gare encore lointaine d'où je puisse prendre le
train pour Paris. J'arrive enfin sur le quai d'une ville qui est un peu Nantes et n'est pas tout à
fait Versailles, mais où je ne suis plus du tout dépaysé. Je sais qu'il me faut tourner à droite et
longer le fleuve assez longtemps. J'observe, au-dessus du très beau pont qui se trouve à ma
gauche, les évolutions inquiétantes d'un avion, d'abord très élevé, qui boucle la boucle
avec peine et inélégance. Il perd constamment de sa hauteur et n'est plus guère qu'au niveau
des tourelles des maisons. C'est d'ailleurs moins un avion qu'un gros wagon noir. Il faut que le
pilote soit fou pour renouveler sa prouesse si bas. Je m'attends à le voir s'écraser sur le pont.
Mais l'appareil s'abîme dans le fleuve et il en sort sain et sauf un des petits hommes bleus de
tout à l'heure qui gagne la berge à la nage, passe près de moi sans paraître me remarquer et
s'éloigne dans le sens opposé au mien.
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IV
Une partie de ma matinée s'était passée à conjuguer un nouveau temps du verbe être — car on
venait d'inventer un nouveau tempsdu verbe être. Au cours de l'après-midi j'avais écrit un
article qu'autant que je me rappelle je trouvais peu profond mais assez brillant. Un peu plus
tard je m'étais mis à continuer d'écrire un roman. Cette dernière entreprise m'avait conduit à
effectuer des recherches dans ma bibliothèque. Elles amenèrent bientôt la découverte d'un
ouvrage in-8° que j'ignorais posséder et qui se composait de plusieurs tomes. J'ouvris l'un
d'eux au hasard. Le livre se présentait comme un traité de philosophie mais, à la place du titre
correspondant à une des divisions générales de l'ouvrage, comme j'aurais lu: Logique, ou :
Morale, je lus : Enigmatique. Le texte m'échappe entièrement, je n'ai souvenir que des
planches figurant invariablement un personnage ecclésiastique ou mythologique au milieu
d'une salle cirée immense qui ressemblait à la galerie d'Apollon. Les murs et le parquet
réfléchissaient mieux que des glaces puisque chacun de ces personnages se retrouvait
plusieurs fois dans la pièce sous diverses attitudes avec la même intensité et le même relief et
qu'Adonis, par exemple, était couché à ses propres pieds. Je me sentais en proie à une grande
exaltation ; il me semblait qu'un livre d'observations médicales en ma possession
m'apporterait sur la question qui me préoccupait une véritable révélation. J'y trouvai en effet
ce que je cherchais : une photographie de femme brune un peu forte, ni très belle ni très jeune,
que je connaissais vaguement. J'étais assis chez moi, à la table de l'atelier, le dos tourné à la
fenêtre. La femme de la photographie vint alors frôler mon épaule droite et, après m'avoir
adressé quelques paroles comminatoires, elle alla poser la main gauche sur la corniche de la
petite armoire située près de la porte et je ne la vis plus. Je poursuivis mes investigations : il
s'agissait maintenant de chercher dans le dictionnaire un mot qui était probablement le mot:
souris. J'ouvris à Rh et mon attention fut aussitôt attirée par la figure qui accompagnais le mot
: rhéostat. On y voyait un petit nombre de parachutes ou de nuages suspendus ensemble à la
manière des ballons d'enfants: dans chaque parachute ou dans chaque nuage il y avait,
accroupi, un Chinois. Je crus avoir trouvé ensuite ce qui m'étais nécessaire à: rongeur. Mais
déjà, je n'avais plus grande attention à donner de ce côté. Devant le piano, en face de moi, se
tenait en effet M. Charles Baron, jeune homme que dans la réalité je n'arrive jamais à
reconnaître, vêtu de noir et avec une certaine recherche. Avant que j'eusse pu lui demander
compte de sa présence, Louis Aragon l'avait déjà remplacé. Il venait me persuader de
l'obligation de sortir immédiatement avec lui : je le suivais. Au bas de l'escalier, nous étions
avenue des Champs-Elysées, montant vers l'Étoile où, d'après Aragon, nous devions à tout
prix arriver avant huit heures. Nous portions chacun un cadre vide. Sous l'Arc de Triomphe je
ne songeais qu'à me débarrasser du mien, la pendule marquait sept heures vingt-neuf.
Aragon, lui, objectait le risque de pluie, il voulut absolument que les cadres fussent à l'abri.
Nous finîmes par les placer sous la protection des moulures supérieures, contre la pierre,
légèrement inclinés, à hauteur de chevalet. Il était question, je crois, de venir les reprendre
plus tard. Au moment où nous les disposions j'observai que le cadre d'Aragon était doré, le
mien blanc avec de très anciennes traces de dorures, de dimensions sensiblement moins
grandes.
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LES REPTILES CAMBRIOLEURS
À Janine
Sur la tringle de la cour la petite Marie venait de mettre le linge à sécher. C'était une
succession de dates fraîches encore : celle du mariage de sa mère (la belle robe de noce avait
été mise en pièces), un baptême, les rideaux du berceau du petit frère riaient au vent comme
des mouettes sur les rochers de la côte. L'enfant souillait les fleurs de la lessive comme des
chandelles et se persuadait de la lenteur de la vie. Elle se prenait de temps à autre à regarder
ses mains un peu trop roses et se renversait dans l'eau du baquet pour plus tard, quand elle
aurait une anémone à la ceinture. Il commençait à faire nuit. Les précisions des cartes de marine ne comptaient plus guère; sur les ponts traînaient des écharpes de fumée ocre et des
adieux. Sur le « sarreau » couvert d'étincelles de lait passent successivement la paresse des
distractions, la tempête de l'amour et les nombreuses nuées d'insectes du souci. Marie sait que
sa mère ne jouit plus de toutes ses facultés: des journées entières, coiffée de réflexions plus
coulissées qu'en rêve, elle mord le collier de larmes du rire. Se souvient-elle d'avoir été belle ?
Les plus anciens habitants de la contrée s'inquiétaient du retour des couvreurs sur la ville, on
eut préféré la pluie dans les maisons. Mais ce ciel! Les ruches d'illusions s'emplissent d'un
poison étrange à mesure que la jeune femme élève les bras vers la tête pour dire : laissez-moi.
Elle demande à boire du lait de volcan et on lui apporte de l'eau minérale. Elle joint les mains
avant de prendre une feuille, plus verte que la lumière des carafes, pour écrire. Par dessous
l'épaule on écoute (les anges ne s'en font pas faute, quand ils arrivent guidés par la
trace des plumes qu'elle ne porte plus) : « Ma petite Marie, tu sauras un jour quel sacrifice est
à la veille de se consommer, je ne t'en dis pas davantage. Va, ma fille, sois heureuse. Les
yeux de mon enfant sont des rideaux plus tendres que ceux des chambres d'hôtel où j'ai
demeuré en compagnie des aviateurs et des plantes vertes. » Le trésor enfoui dans la cendre de
la cheminée se décompose en petits insectes phosphorescents qui font entendre un chant
monotone, mais que pourrait-elle dire aux grillons ? Dieu ne se sentait pas plus aimé qu'à
l'ordinaire mais le candélabre des arbres fleuris était là pour quelque chose. Il s'y blottissait de
frivoles démons changeants comme l'eau des sources qui court sur le satin des pierres et le
velours noir des poissons. À quoi Marie se montre-t-elle soudain si attentive ? On est au mois
d'août et les automobiles ont émigré depuis le Grand Prix. Qui va-t-on voir apparaître dans ce
quartier solitaire, le poète qui fuit sa demeure en modulant sa plainte par les rails de perle,
l'amoureux qui court rejoindre sa belle sur un éclair ou le chasseur tapi dans les herbes
coupantes et qui a froid ? L'enfant donne sa langue au chat, elle brûle de connaître ce qu'elle
ignore, la signification de ce long vol à ras de terre, le beau ruisseau coupable qui commence
à courir. Mon Dieu, mais voici qu'elle tombe à genoux et les gémissements se font moins
sourds à l'étage supérieur, l'œil de bœuf reflète tout ce qui se passe et une âme monte au ciel.
On ne sait rien ; le trèfle à quatre feuilles s'entr'ouvre aux rayons de la lune, il n'y a plus qu'à
entrer pour les constatations dans la maison vide.
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II
Sans une claire courageuse et pauvre étoile au nom miraculeux
Le bois qui tremble s'entr'ouvre sur le ciel peint à l'intérieur des forêts de santé
Par cette oraison de bluet caractéristique et ces yeux à biseaux
Qui domptent les vagues travers zigzaguant par le monde
Ô les charmantes passes les beaux masques d'innocence et de fureur
J'ai pris l'enfer par la manche de ses multiples soleils détournés des enfants par les plumes
Je me suis sauvé
Tant que les métiers morts demandaient sur ma route
Où va ce manœuvre bleu
Mais sur les mers on ne s'élance pas si tard
Demain caresse mon pas de son sable éclatant
Et les carnassiers frivoles s'exaltent
Voilez les montagnes de ce crêpe jaune étrange que vous avez si bien su découper suivant le
patron des graminées des cîmes
Je suis le perruquier des serrures sous-marines le souffle des amantes
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LE SOLEIL EN LAISSE
À RROSE SÉLAVY
CINQ RÊVES
À Georges de CHIRICO
I
Je passe le soir dans une rue déserte du quartier des Grands-Augustins quand mon attention
est arrêtée par un écriteau au-dessus de la porte d'une maison. Cet écriteau c'est: «ABRI» ou
«À LOUER», en tout cas quelque chose qui n'a plus cours. Intrigué j'entre et je m'enfonce
dans un couloir extrêmement sombre.
Un personnage, qui fait dans la suite du rêve figure de génie, vient à ma rencontre et me guide
à travers un escalier que nous descendons tous deux et qui est très long.
Ce personnage, je l'ai déjà vu. C'est un homme qui s'est occupé autrefois de me trouver une
situation.
Aux murs de l'escalier je remarque un certain nombre de reliefs bizarres, que je suis amené à
examiner de près, mon guide ne m'adressant pas la parole.
Il s'agit de moulages en plâtre, plus exactement: de moulages de moustaches
considérablement grossies.
Voici, entre autres, les moustaches de Baudelaire, de Germain Nouveau et de Barbey
d'Aurevilly.
Le génie me quitte sur la dernière marche et je me trouve dans une sorte de vaste hall divisé
en trois parties.
Dans la première salle, de beaucoup la plus petite, où pénètre seulement le jour d'un soupirail
incompréhensible, un jeune homme est assis à une table et compose des poèmes. Tout autour
de lui, sur la table et par terre, sont répandus à profusion des manuscrits extrêmement sales.
Ce jeune homme ne m'est pas inconnu, c'est M. Georges Gabory.
La pièce voisine, elle aussi plus que sommairement meublée, est un peu mieux éclairée,
quoique d'une façon tout à fait insuffisante.
Dans la même attitude que le premier personnage, mais m'inspirant, par contre, une sympathie
réelle, je distingue M. Pierre Reverdy.
Ni l'un ni l'autre n'a paru me voir, et c'est seulement après m'être arrêté tristement derrière eux
que je pénètre dans la troisième pièce.
Celle-ci est de beaucoup la plus grande, et les objets s'y trouvent un peu mieux en valeur: un
fauteuil inoccupé devant la table paraît m'être destiné ; je prends place devant le papier
immaculé.
J'obéis à la suggestion et me mets en devoir de composer des poèmes. Mais, tout en
m'abandonnant à la spontanéité la plus grande, je n'arrive à écrire sur le premier feuillet que
ces mots: La lumière...
Celui-ci aussitôt déchiré, sur le second feuillet: La lumière... et sur le troisième feuillet: La
lumière...
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Vidéo de André Breton
"Il est des livres qui s'imposent. Crayon noir pourrait appartenir à ceux-là. (...) Écrire sur Samuel Paty a été une urgence doublée d'une évidence."
Ces quelques mots de Valérie Igounet, historienne, journaliste et directrice adjointe de l'observatoire du conspirationnisme, se trouvent en préface de Crayon noir, un roman graphique nécessaire publié en octobre 2023, 3 ans après l'assassinat de Samuel Paty. Il s'agit d'une enquête dessinée qui retrace l'engrenage qui a mené à ce drame, la façon dont cet événement nous a bouleversés et transformés, à un niveau individuel et collectif, mais c'est aussi un récit plein de vie qui nous fait entrer dans l'univers de Samuel Paty, son quotidien de professeur, la passion qui l'animait.
Une bande dessinée qui s'adresse à un large public, qui met des mots sur ce drame et permet de ne pas oublier, et que nous explorons dans cet épisode en compagnie de ses auteurs, Valérie Igounet et Guy le Besnerais.
Voici la liste des ouvrages évoqués dans cet épisode :
Crayon noir, de Valérie Igounet, Guy le Besnerais et Mathilda (éd. Studiofact) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22774624-crayon-noir-samuel-paty-histoire-d-un-prof-valerie-igounet-studiofact ;
Le Chevalier de la charrette, de Chrétien de Troyes (éd. Classiques Garnier) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/17994823-le-chevalier-de-la-charrette-lancelot-chretien-de-troyes-classiques-garnier ;
La Chute, d'Albert Camus (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/887645-la-chute-albert-camus-folio ;
Noces, suivi de L'Été, d'Albert Camus (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/91666-noces-suivi-de-l-ete-albert-camus-folio ;
Nadja, d'André Breton (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/394481-nadja-andre-breton-folio.
Invités : Valérie Igounet et Guy le Besnerais
Conseils de lectures de : Julien Laparade, libraire à la librairie Dialogues, à Brest
Enregistrement, interview et montage : Laurence Bellon
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