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3,83

sur 178 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
3e roman de Charlotte Brontë que j'attaque. Je commence à être familière de ses romances et c'est sans trop de mal que j'ai réussi à deviner les différents petits mystères qui ont ponctué la narration.

Si Shirley est le titre de ce livre, l'héroïne principale est à mon sens Caroline. Timide, réservée mais pleine de bon sens. Sans le sous mais éprise de son cousin.
Ce cousin, Robert Gerard-Moore, ambitieux, entend redorer le prestige de son nom et pour ce faire souhaite relancer l'illustre activité de sa famille : l'industrie des draps. Chose difficile à faire lorsque l'on est ruiné et que les guerres napoléonniennes bloquent le commerce... Un mariage peu lucratif n'est donc pas chose à faire. D'autant que Shirley, la châtelaine et investisseuse de son entreprise, est aussi riche que jolie... D'autant qu'en la découvrant, nous lui trouvons aussi de très belles qualités. A la fois source de tourment mais également véritable amie et source de bienfaits pour Caroline...

Voilà le tableau brossé au bout de quelques 300/ 400 p. Il m'a bien fallu 200 p. avant de rentrer complètement dans ce roman, et c'est ce qui lui coûte sa 5e étoile. L'histoire est longue à se mettre en place mais une fois dedans, on apprécie vivement.

Concernant les romances : non-dits, confusion sont de mise. de même que l'argent. Trop d'un côté, pas assez de l'autre. Cela semble avoir tout son poids et freiner l'amour... Sans compter que comme j'ai pu le constater dans Jane Eyre et Villette, l'amour selon Charlotte Brontë s'accompagne au mieux de bons rembarrages, au pire de petites trahisons qui font du mal à tout le monde, y compris eux-mêmes. Chouette perspective! Bien que distrayante par endroits...

En parallèle de ces amours contrariés et contrariants, des personnages secondaires qui ne manquent pas de sel, notamment ces chers vicaires si ridicules, une narratrice intrusive toute en facétie, un contexte économique éclairant - la crise des industries du Nord au temps des guerres napoléonniennes - et des petites analyses sur la société de son temps, notamment sur des sujets de prédilection de Charlotte Brontë : la place de la femme, l'école et l'Eglise...

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Remarquable chronique sociale, toute en délicatesse, ce qui fait encore mieux ressortir la rudesse des temps.
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Ce roman de Charlotte BRONTË fut écrit en 1849 sous fond de la dépression économique de 1812 due aux guerres napoléoniennes et à la guerre d'indépendance des Etats-Unis.
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"La guerre anglo-américaine de 1812 a opposé les États-Unis a l'Empire britannique, entre juin 1812 et février 1815. Cette guerre est aussi connue sous les noms de "guerre de 1812", de "seconde guerre d'indépendance", voire plus rarement de "guerre américano-britannique" ou encore de guerre "canado-américaine" car il s'agit d'une invasion du Dominion du Canada par les États-Unis. L'appellation de « guerre de 1812 » peut parfois conduire à une confusion dans la mesure où la guerre d'invasion de la Russie par Napoléon Ier, la campagne de Russie, a eu lieu la même année."
Wikipedia.
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Cette guerre a entraîné d'importantes perturbations économiques dans le Royaume, entraînant faillites d'usines textiles, sous-emploi et misère.
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Shirley est un roman passionnant mais, reconnaissons le, parfois dur à comprendre pour un lecteur français pas très au fait de l'histoire anglaise. Entre les aléas des filatures de draps anglaise pendant les guerres napoléoniennes et les complexités de la religion de l'autre côté de la Manche, entre différents courants protestants...Disons juste que je suis prêtre à parier que pas mal de choses m'ont échappées malgré une consultation intensive d'encyclopédie! Thématiques sociales et féministes marquées, critique des hommes de religion qui sont tous sauf ce qu'ils devraient être, et intrigues romantiques par dessus le marché, autant dire que c'est une oeuvre riche, dense, avec parfois, que personne ne me jette de pierre, quelques longueurs.
J'avoue avoir été surprise par la fin, je pensais que cela prendrait une toute autre direction, mais je ne vais pas risquer de trop en dévoiler!

Les portraits de personnages sont sans concession, et cela même pour les rôles principaux, à commencer par Robert Moore, industriel qui pour sauver sa filature commence à regarder d'un oeil fort intéressée sa jolie voisine et propriétaire, et surtout sa dot. Dur et sans concession face aux revendications ouvrières, qu'il n'a à vrai dire aucune façon de recevoir positivement vu l'état des finances de la fabrique , il peut se trouver pris de remords et faire preuve de compassion et de bonté, mais en secret. C'est lui et sa cousine Caroline, qui éprouve pour lui une tendre inclination qui semblent au début les personnages principaux....jusqu'à l'arrivée de Shirley, riche, têtue comme une mule et qui jamais , elle l'a juré, n'épousera un homme qu'elle ne peut respecter. A côté de la douce et calme Caroline, à vrai dire un peu fade quand on ne prend pas la peine de la regarder plus avant, Shirley détonne dans le paysage rural. Un paysage qui n'a rien d'idyllique d'ailleurs, oubliez la campagne anglaise fantasmée: ici, on crève de faim et pendant ce temps là, les vicaires se remplissent la panse!

Je m'attendais à un drame industriel, je suis tombée sur un roman d'amour, un étonnant virage pris par le roman, ce qui l'en rend d'autant plus marquant.


Un roman brillant, étonnamment moderne par certains côtés, dense et prenant malgré quelques passages un peu longs et que je ne suis pas prête d'oublier.
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Le Yorkshire était un bastion de l'industrie européenne des filatures et du commerce des draps, aux temps des guerres napoléoniennes, période où se déroule l'histoire contée dans le présent volume. Il fut conséquemment le théâtre privilégié de la fermentation d'une conscience sociale, alors que l'essor des métiers à tisser menaçait de priver la main d'oeuvre des moyens de subsistance les plus élémentaires et que l'Angleterre était soumise à un blocus des plus sévères; il se vit de surcroît le terrain d'affrontement d'une lutte d'influence de nombreuses sectes et chapelles dissidentes à la religion d'état, l'anglicanisme. Ces différentes données historiques forme le fond contextuel du présent volume.

Fresque historico-sociale et sentimentale, oeuvre qu'on peut qualifier de proto-feministe, contenant une critique sévère des prétentions ridicules des ministres du culte, Shirley est un roman de facture assez classique, n'atteignant pas les sommets de la production littéraire de la géniale famille Brontë.
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Charlotte Brontë, c'est Jane Eyre. Mais, avec Shirley, c'est un tout autre aspect de la romancière que nous découvrons.
Le roman se déroule dans les petits villages du Yorkshire. Petite aristocratie locale, pasteurs et vicaires, un monde que Charlotte connaît bien. Mais, nous sommes au début du 19ème siècle. Ce monde tranquille est touchée par les problèmes que connaissent les manufactures textiles. le blocus napoléonien et les nouvelles machines provoquent le chômage. R.Moore est confronté à ces difficultés. Son attitude intransigeante lui attire des ennuis.
Roman social mais aussi roman féministe. Shirley revendique l'égalité des femmes. «  Je lis tout ce que lisent les hommes. «  «  Les hommes, je crois, se figurent que l'esprit des femmes ressemble un peu à celui des enfants. Eh, bien ! C'est une erreur. « Les femmes dans les romans des Brontë réclament leur indépendance. Elles sont, comme Caroline, prêtes à accepter le statut difficile de gouvernante. le roman reflète la vie des soeurs Brontë. Shirley, c'est la sauvage Emily, Caroline la douce Anne et peut être aussi Charlotte.
Le romantisme n'est pas oublié. Il imprègne toute l'oeuvre. Les jeunes filles parcourent les landes et les bois. La nature change avec les saisons. Et les chassés croisés amoureux entretiennent tout au long de ce roman de 700pages un suspense qui incite à la lecture.
Oui, il faut lire et relire les soeurs Brontë et en particulier Shirley. Indépendantes, volontaires, revendicatrices, elles nous parlent encore aujourd'hui de la condition des femmes. Alors, bonne lecture.
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Panthère indomptée Shirley, est une jeune fille courageuse, pure et très originale, Caroline Helstone est aussi une jeune fille dotée de multiples vertus faisant pendant à la forte personnalité de Shirley mais dans ce roman tout tourne autour d'un homme, l'énigmatique et imposant  Robert Gérard-Moore, entrepreneur textile en prise aux troubles sociaux. Dans l'Angleterre industrielle du XIXième siècle, les Ordonnances Royales répondant au Blocus continental voulu par Napoléon provoquent chômage, misère et luttes sociales. Dans la paisible campagne du Yorkshire la révolte gronde et Moore est menacé par la ruine en proie à la vindicte des ouvriers. La mécanisation en cours accentue le sentiment d'abandon des classes ouvrières.
Les relations amicales et sentimentales entre les trois principaux personnages sont délicates et plutôt bien menées. Les rencontres, les dialogues, les non-dits, les anecdotes – comme par exemple la très inattendue morsure de Shirley – constituent une trame vivante. J'ai pris plaisir aussi à la présence de personnages secondaires très typés Hortense, soeur de M.  Moore, Mme Yorke, le jeune Martin, les ridicules vicaires Donne ainsi que l'ineffable Peter-Augustus Malone et même le rigide et machiste M. Helstone.
Pourtant l'ensemble manque de liant. La distribution des personnages dans le roman est inégale. Il faut ainsi attendre près de 200 pages avant que Shirley n'apparaisse dans le récit ; des personnages de premier plan disparaissent trop longtemps du récit, d'autres prennent subitement toute la place, comme le frère de Gérard-Moore prenant rapidement un rôle très important. J'ai eu l'impression d'un roman sans plan initial écrit au fil de la plume. Il manque d'unité et aurait gagné à être mieux structuré. J'ai eu la sensation parfois de lire des scènes plaquées ici de façon artificielle surtout en seconde partie. Je ne fais pas ici une analyse littéraire mais c'est un ressenti fortement à la lecture.
Charlotte Brontë s'adresse souvent directement au lecteur avec connivence, humour et pédagogie. En lecteur obéissant on sourit avec ravissement et délectation devant ses leçons de morale. Elle s'adresse aussi à ses personnages...qui eux ne peuvent l'écouter ce qui crée un décalage amusant.
Le roman n'est pas totalement réussi, souvent redondant. C'est néanmoins une lecture plaisante.
Merci aux challenges sur les classiques qui m'incitent à sortir des ouvrages poussiéreux - au sens figuré - d'une bibliothèque familiale sous cloche.
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1811 - Yorkshire : la tranquillité de cette région est troublée. Nous sommes dans une période de dépression industrielle due aux guerres napoléoniennes et à l'embargo sur les produits britanniques.
Les gens ont faim, ils n'ont pas d'emploi et l'achat de machines par les industriels leur promet un avenir encore plus dur. Les révoltes grondent.
Quatre personnages centraux sont présents, définis par contrastes - les hommes : Robert Moore (industriel dont le Moulin tourne à vide en raison de la guerre) et Louis Moore (précepteur privé attaché aux enfants d'une famille) ; et les femmes : Caroline Helstone, timide et incertaine et Shirley Keeldar, héritière d'une fortune, au caractère bien trempé.
Leurs personnalités permettent à l'autrice de développer des thèmes féministes, comme la place de la femme dans la société du XIXe, leur peu de possibilité d'avenir, les limites imposées à leur parole et développement personnel, mais aussi de souligner le soutien entre femmes, Shirley et Mrs Pryor par exemple, ou l'amitié entre Carolina et Shirley.
Peut-être moins connu et lu que Jane Eyre, Shirley est tout de même un roman magistral, plutôt assez innovant et provocant pour son époque, développant des thématiques féministes et points de vue sociétaux peu conformes aux us et coutumes de l'époque.
Une excellente lecture malgré quelques passages un peu longs sur la religion.
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Ce n'est pas l'histoire d'amour qui m'a marquée en lisant Shirley.
Celle-ci, celles-ci même puisqu'il y en a deux, sont à l'image de toutes les histoires d'amour victoriennes, quelques soupirs, quelques regards, on passe par quelques quiproquos et désespoirs avant de se reconnaître et de s'aimer pour toujours.

Mais c'est aussi un roman social, les débuts de la société industrielle telle que nous la connaissons. Les luttes entre classe ouvrière et patronat, la disparition des métiers traditionnels.

Et surtout, ce que j'aime le plus et ce qui fait que je retourne régulièrement lire un Brontë, un Austen ou un Gaskell, c'est me plonger dans cette époque, pas si lointaine (débuts 1800 ici) où le temps s'écoule différemment. Pas d'électricité, pas de téléphone, pas de télévision encore moins de réseaux sociaux. Lorsque l'on voyage on part en calèche les trajets prennent des semaines. On vit au rythme des saisons, on est bloqués par la neige, on rentre tôt l'hiver quand le soleil se couche, on revit au printemps. On coud ses vêtements, on cuisine avec ce qu'on a sur place, on se visite, on se parle..
Bref je trouve que ça fait du bien..

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Shirley était le dernier roman de l'auteure qu'il me restait à découvrir et je fus plus que joie de découvrir sa parution dans la collection Romans Éternels. Ainsi, je me suis empressé de me jeter corps et âme dans son second chef-d'oeuvre semble-t-il. Malheureusement , même si ça me rend triste de l'admettre et à l'image de Villette, je n'ai que trop peu apprécié ma lecture.

Pourtant, les premiers chapitres et surtout le préambule m'avaient fortement bonne impression et m'avaient interpellés, surpris et totalement convaincu de par leur fond ainsi que leurs tonalités emplis de mystères et de mélancolie. C'est pourquoi, je m'attendais à une lecture poignante et saisissante et à vivre énormément d'émotions alors que je me suis – finalement – profondément ennuyé. La faute à de trop nombreuses longueurs qui sont venues casser mon entrain et tout l'intérêt que j'avais pour cette lecture et par une arrivée bien trop tardive de notre héroïne Shirley qui, finalement, ne se dessine, ni se devine comme telle. Cette dernière bien que vive, forte et indépendante ne tient que peu trop son rôle et seule Caroline son amie que tout oppose parvient à se démarquer et à s'émanciper de toute cette intrigue. Ainsi, j'ai comme l'impression de m'être quelque peu fait avoir et même si j'ai adoré ce second personnage pour sa douceur et sa légèreté ainsi que sa candeur, j'aurais préféré que l'indépendance et la volonté de fer de Shirley m'interpellent bien plus que je l'ai été. Pourtant, cette dernière détient toutes les qualités d'une héroïne féminine de son époque mais n'est pas parvenue à me toucher un seul instant, ce qui ne m'a pas aidé à m'attacher à celle-ci. Ainsi et par conséquent, je suis resté bien trop passif et j'ai eu énormément de difficultés à m'immerger et à me sentir inspirer par ce roman et ses intrigues mêlant pourtant habilement romantisme et satire.

Il est indéniable que Charlotte Brontë fait force de proposition à travers sa critique de l'évolution sociétale apportée par les nouvelles industries. Cependant et malgré la dureté du sujet et de ses nouvelles différences entre les populations, je n'ai pas été touché par le traitement réservé au petit peuple et aux ouvriers. D'autant plus que je n'ai cessé d'avoir en mémoire le magnifique chef d'oeuvre d'Elizabeth Gaskell, Nord et Sud dont cette dernière s'inspire et traite du même sujet avec bien plus d'éloquence et de finesse et dont le cadre spatio-temporel m'avait fasciné lors de ma lecture. C'est pourquoi seules les parties traitant des amours de nos jeunes demoiselles m'ont réellement plu et fortement convaincu. Il faut dire que, comme ses soeurs, l'auteure excelle dans le romantisme et sa plume ainsi que son style se dévoilent toujours aussi saisissants et attendrissants. Sans pour autant être totalement émouvant, j'admets bien volontiers que certaines scènes m'ont fait vivre et ressentir de doux sentiments et de fortes émotions et bien qu'assez sombre, Shirley nous laisse sur une note emplie d'amour et de tendresse malgré une prévisibilité bien établie.

Ainsi et après lecture faite, je ressors frustré et assez triste de ne pas avoir retrouvé toute l'admiration que je peux avoir pour Jane Eyre ni ressenti les vives émotions lors de ma précédente lecture de le Professeur. C'est pourquoi, je suis assez mitigé face à ce roman aux idées et aux sujets pourtant pertinents mais malheureusement effacés sous de nombreuses longueurs cassant mon entrain ainsi que toute l'acerbité qu'aurait pu détenir cette oeuvre.
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Le début de la lecture fut assez pénible, plusieurs semaines pour lire 200 pages, et la fameuse Shirley qui n'arrive qu'à la page 222... Au final j'ai bien aimé ma lecture : le style de Charlotte Brontë me plaît généralement beaucoup, il y a quelques très beaux passages, Shirley est en effet une jeune femme qui ne s'en laisse pas compter par les hommes, l'esquisse sociale est intéressante (même si dans ce genre, l'amie de Charlotte Elizabeth Gaskell l'a infiniment surpassée avec son excellent "Nord et Sud") et j'ai plutôt aimé Caroline même si c'était mal parti.

Je n'ai mis que 3,5/5 pour les longueurs du texte, certains messages peu à mon goût (Shirley se "rebelle", oui, mais finit par dire qu'elle ne se mariera qu'avec un homme qui sera son "maître" et s'y empresse dès que l'un d'eux la remet à sa place de femme - voilà la tentative féministe avortée), quelques péripéties peu crédibles (la sous-intrigue avec Mrs Pryor). Et puis aucun des prétendants du roman ne m'a marquée, contrairement au fameux Rochester de "Jane Eyre".

En définitive, le premier roman publié de Charlotte Brontë reste son meilleur.
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