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Atmosphère oppressante et quelques tensions garanties!

Dans ce roman, Brussolo nous plonge au coeur de l'hôtel particulier van Karkersh, une demeure au passé plus que douteux où crimes et étranges rituels ont eu lieu.
On accompagne Jeanne venue y habiter pour travailler en tant que modèle nu pour un artiste sculpteur.
Bien sur les quelques habitants n'inspirent rien de bon et chaque nuit l'angoisse ne va faire que grandir.

Brussolo sait très bien faire perdurer cette atmosphère angoissante tout au long de son histoire. Généralement j'aime beaucoup les espèces de huis-clos où des événements étranges se produisent et ici on est servi!
J'ai dévoré ce roman, mais en le terminant je suis restée un brin sur ma faim. Je pense que je m'attendais à plus de terreurs liées à l'occultisme et aux sectes sataniques comme la quatrième de couverture l'annonçait. J'ai plus eu l'impression d'avoir retrouvé un univers fantastique avec des événements surnaturels.
De plus, le personnage de Jeanne m'a quelque peu agacé parfois. Elle est un peu comme ces filles niaises dans les films d'horreur, qui se jettent presque volontairement dans la gueule du loup. Mais on ne peut pas trop lui en vouloir (ceux qui ont lu le roman savent pourquoi).

Ce livre reste tout de même un bon Brussolo qui en vaut la peine, rien que pour aller faire un petit tour dans cet hôtel plutôt...surprenant.
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La maison van Karkersh est une maison maudite, semblable à celles de "Malpertuis" (Jean Ray), "La maison des damnés" (Richard Matheson) ou "La maison assassinée" (Pierre Magnan), toutes issues du récit fondateur d'Edgar Poe : "La chute de la maison Usher".
Ce lieu maléfique tente de faire une nouvelle victime, Jeanne. Celle-ci lutte de toutes ses forces pour échapper à ce piège. Mais ne devient-elle pas, de plus en plus, consentante ?

Un roman au style à la fois baroque et efficace, évoquant parfois l'écriture d'un Jean-Pierre Andrevon ou d'un Maurice G. Dantec. On y retrouve toutes les obsessions de Serge Brussolo : malédiction familiale, poids du passé, dégradations corporelles, proliférations malsaines, érosion, lutte de l'individu contre la fatalité...
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Suspense et gentil stress.

'Rosemary's Baby' de Roman Polanski (adapté d'un roman de Ira Levin) est un des films qui m'impressionnent le plus. Je le regarde toujours avec la même fascination teintée de malaise que lorsque je l'ai découvert.

L'ambiance de ce roman est proche : une grande maison inquiétante, d'étranges occupants, des rituels satanistes, une jeune femme prise dans ce huis clos de plus en plus oppressant. Sciences occultes, manipulation, ou pure paranoïa de cette nouvelle locataire ?

Serge Brussolo, auteur aussi prolifique que flippant, a un formidable talent de conteur. Lorsque j'accroche au cadre de ses intrigues (les médiévales sont mes préférées), j'entre complètement dans son univers au point de sursauter au moindre mouvement/bruit qui perturbe ma lecture.

Ce récit n'est pourtant pas si effrayant, finalement. On a de loin en loin envie de conseiller à la gourdasse de prendre ses cliques et ses claques avant qu'il ne soit trop tard. Tout en espérant qu'elle sera aussi curieuse de connaître le fin mot de l'histoire que le lecteur.

--- 1e parution en 1986 sous le titre 'Catacombes'.
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Jeanne a la trentaine, plutôt vieille pour faire le modèle nu. Mais c'est sa dernière option avant de faire des passes, comme sa copine qui bosse comme vendeuse et arrondit ses fins de mois sur le parking derrière le magasin...
Jeanne a vécu la dégringolade : prof, elle a publié un roman a succès et claqué tout son cachet, le second roman n'a pas marché et depuis elle enchaîne les petits boulots. Ne pouvant plus payer le loyer de son appart (encore une fois...), elle répond à toutes les petites annonces qui ne lui paraissent pas trop glauques. Elle a faim, son premier repas remonte à l'avant-veille.
C'est dans cet état de faiblesse physique et de fragilité émotionnelle qu'elle se rend à l'atelier de Mathias Ivany, le sculpteur qui a besoin de modèles nus, "naturels", pour une commande de mannequins de prêt-à-porter réalistes.
La voilà donc 13 Impasse Verneuve devant la maison des van Kerkersh où l'artiste loue un appartement. La vue de la façade lui donne déjà envie de tourner les talons : entre la baleine échouée et une sorte de cerveau monstrueux...
Mais Jeanne a faim ! Alors après avoir traversé un hall rempli d'un amoncellement étonnant de statues, et fait la connaissance du concierge Tienko, vieillard à la fois effrayé et inquiétant, elle se retrouve devant Mathias Ivany.
C'est un homme imposant qui a la cinquantaine. Jeanne le trouve vaguement inquiétant, mais ne se fie pas à ses émotions, ni à aucune de ses perceptions d'ailleurs : son corps et son esprit affaiblis par le jeûne, elle se méfie de ce qu'elle voit et ressent et se trouve un peu "parano" sur les bords.
Finalement, le sculpteur lui propose d'être hébergée à l'étage des employers, avec l'interdiction formelle de « ne pas prendre l'escalier au-dessus du troisième étage » : l'ancien territoire de Grégori van Kerkersh , entre le quatrième et le sixième étage, théâtre de scandales dans le passé tumultueux et sombre de cette mystérieuse maison...
Comme la jeune épouse de Barbe Bleue, Jeanne ne va pas pouvoir s'empêcher de poser des questions, de fouiner, entrevoyant peut-être la possibilité d'écrire un nouveau best-seller qui la sortira définitivement de l'ombre.
La jeune femme, aux abois, sous-alimentée, affaiblie, fiévreuse et courbaturée, va s'enfoncer dans ce qu'on hésite tout d'abord à définir comme un délire de personne nourrie aux clichés de littérature fantastique et aux films d'horreur, qui s'effraie au moindre bruit, alimentant sa peur. Mais la maison se réveille pour de bon, et l'horreur avec...

Il est étonnant que ce roman ait été parfois classé dans les "policiers", parce qu'il n'a vraiment rien d'un polar : nous avons ici une pure histoire de maison hantée. Et Serge Brussolo est doué quand il s'agit de coincer le lecteur dans un bâtiment hostile ! Claustrophobie garantie !

Petit aparté : j'ai aimé que « la nuit remue » , j'ai voulu y voir un clin d'oeil à Henri Michaux.
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Jeanne est embauchée comme modèle par Ivany, sculpteur. Celui-ci lui propose de loger dans la maison où lui-même réside, la maison van Karkersh. Celle-ci a un vécu. le vieux van Karkersh était un original. Plusieurs affaires le concernant avaient fait du bruit. il avait créé des sculptures en prenant pour base des os humains. Il avait aussi poussé trois soeurs au suicide. Il a fini embroché sur une grille donnant sur la fosse aux tigres, en bas de chez lui. D'autres racontent qu'il a été dépecé vivant par sa famille. Jeanne rêve de cette mort horrible et se réveille avec elle-même des stigmates sur le corps. Pourtant, rien ne l'empêche de continuer son enquête. Ce qui pourrait en effet l'inquiéter, c'est que c'est bientôt l'anniversaire de la mort de van Karkersh et la maison se réveille alors... On est dans l'horreur la plus totale et on plonge dans le fantastique. Une merveille, même s'il n'y a pas de fin.
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Jeanne est paumée, c'est pourquoi elle accepte un travail de nu pour un sculpteur. L'atelier est situé au sein d'un hôtel particulier, celui de van Karkersh, tristement célèbre. Il aurait été dépecé et les morceaux de son corps auraient été donné à manger aux fauves du zoo jouxtant la propriété.
Jeanne va tenter d'en apprendre plus sur cette histoire. Elle occupe un appartement au 6e étage, mais l'ambiance de l'hôtel est très particulière. Aussi, elle est victime de terribles cauchemars, se retrouvant au réveil parfois blessée. Elle doute, est-elle folle ? Droguée ? Ou est-ce la maison?
J'ai beaucoup aimé ce roman qui est mon premier de Brussolo. J'ai aimé l'atmosphère du roman qui devient de plus en plus pesante et angoissante au fil des pages. J'ai adoré la fin qui laisse place à la réflexion. Petit bémol cependant concernant le personnage principal qui, je trouve, est un peu caricatural, difficile de s'identifier et de s'y attacher.
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Pour les amateurs de Brussolo,on retrouve ici tous les ingrédients de cet auteur qui font des livres sans pareils.
Dans le livre,Jeanne va être victime d'une malédiction de la maison des fous,(les van Karkersh)construit sur des catacombes...
Le livre peut mettre un malaise profond car la mort sordide de l'obscur Grégori van Karkersh dont la famille participent à son dépeçage dû à la volontée de celui-ci est malsaine.
Une fin rocambolesque...
On pourrait reprocher à l'auteur d'en faire un peu trop parfois car essayant de nous faire peur à tout prix.
Mais,c'est un excellent Serge Brussolo.
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Pas le meilleur Brussolo, loin s'en faut.

Tout est tiré par les cheveux dans cette histoire, ou bien c'est moi qui n'y suis pas rentré.
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Je n'ai lu qu'un Brussolo et force est de constater que c'est une rencontre manquée! Je n'ai pas su rentrer en empathie avec Jeanne, déjà c'était mal barré. Ensuite, je dois bien l'avouer tout le roman m'a fait penser à Malpertuis mais en moins fouillé, en moins angoissant... du coup, si les amateur de Serge Brussolo au lieu de me jeter des pierres veulent me transmettre leur must read de l'auteur, je suis preneuse...
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Facile et rapide à lire car bien écrit. On ne saura pas si l'héroïne divague, rêve ou bien nous sommes dans l'univers surréaliste de Brussolo.
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