AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,62

sur 1184 notes
Je commencerai cette critique en remerciant Babelio et les Presses de la Cité pour m'avoir confié cet ouvrage dans le cadre d'une opération masse critique.
L'histoire commence au Vatican, où un dénommé Zak tente de pénétrer dans l'Enfer, bibliothèque dans laquelle l'église catholique conserve les livres interdits par l'église et dont seul le pape a accès. Ensuite, nous nous retrouvons en Arménie, où des mafieux commandés par Kyrill, alias Cortés, vont piller une cathédrale pour y dérober un soit-disant morceau de l'arche de Noé. Nous retrouvons Zak en France qui veut s'emparer du rapport sur le glacier du mont Ararat, situé en Turquie sur lequel se serait échoué l'arche. Les mêmes tueurs d'Arménie le veulent aussi, c'est alors que Zak n'a pas d'autre choix que d'enlever le professeur en climatologie, Cécile Serval et son mentor, le professeur Arsène Parella. La suite de l'histoire sera une course poursuite entre Zak et ses deux otages et le cruel Cortés et ses hommes de mains autour du mythe de Noé…
La couverture nous annonce : « LE THRILLER DE VOTRE ETE » et l'auteur, sans prétention que tout est vrai dans ce récit. Libre à vous de le croire. Ce livre à tous les ingrédients du best-seller. Une histoire divisée en courts chapitres, bousculant le lecteur dans une course frénétique, un style simple, efficace, une trame qui, même si la fin sera téléphonée, trimbalera le lecteur dans tous les sens et sera pleine de rebondissements. Le fond pourrait être qualifié de fantastique. L'auteur fait preuve d'une grande culture biblique mais aussi archéologique, mythologique et historique. Ces nombreuses références donnent de la crédibilité au récit qui au final est assez fantasmagorique. On y découvre du suspens, une course délirante contre la mort, de l'amour, de la passion, de l'ethnologie, de la géopolitique et aussi un constat sur les religions qui sauraient s'allier pour protéger leur fond de commerce. Les méchants sont vraiment méchants et les gentils sont vraiment gentils. L'auteur, un peu comme c'est maintenant à la mode dans les nouvelles séries télévisées, n'hésite pas à créer des personnages attachants que les tueurs sans scrupule dézinguent sans remord, nous apportant ainsi de fortes émotions. Bref, c'est un gros bouquin, découpé en courts chapitres qui nous permettent de ne pas tomber dans la lassitude, qui rythment le récit en le rendant palpitant, même quand celui-ci ne peut éviter le piège de quelques longueurs ou de passages qui nous paraîtront inutiles. Le résultat final est convainquant, palpitant et même si ce livre ne me laissera pas un souvenir impérissable, je dois avouer que j'ai passé un bon moment de lecture. Je ne vous en dirai pas plus, peur de vous dévoiler trop de choses et vous invite à découvrir ce thriller, qui sera assurément un bon moment de détente lors de vos vacances d'été.
Commenter  J’apprécie          120
Un Michel Bussi qui donne dans l'ésotérisme.

L'auteur nous entraîne sur les traces de Noé et se son arche. le mythe d'un déluge se retrouve dans les trois grandes religions monothéistes et présente bien des similitudes, et des complémentarités.

Dieu aurait voulu punir les hommes et leur aurait infliger ce déluge, cette montée des eaux. Seul un couple d'animaux par espèce sera sauvé.

Depuis des millénaires des hommes se demandent si cette histoire est vraie et si oui, où pourraient être les restes de l'arche de Noé. Comme pour la Sainte Croix, des morceaux de l'Arche sont conservées comme reliques mais est-ce que ce sont des morceaux de bois vieux de 5000 ans ?

L'Arche de Noé aurait échoué au sommet du Mont Ararat. Michel Bussi s'appuie sur des recherches plus ou moins sérieuses sur le thème, comme des études de photos aériennes.

Michel Bussi nous propose une aventure à la Indiana Jones, surtout l'épisode Indiana Jones et la dernière croisade. Il reprend le mythe d'un peuple gardant le secret de l'arche comme les chevaliers celui du saint Graal. Mais le récit n'a pas la même vergne ni la même audace que celui de Steven Spielberg.

J'ai eu un peu de mal avec la structure du récit au début, ayant du mal à recoller les informations entre elles. J'ai alors essayé d'enchaîner des temps de lecture plus longs pour faciliter ma compréhension et le texte m'est alors apparu plus fluide.

J'ai apprécié l'approche de la légende des licornes et l'interprétation donnée.

Pour conclure, ce fut un moment de lecture assez agréable mais ce n'est pas le meilleur roman de Michel Bussi pour moi.

Commenter  J’apprécie          111
Encore un ouvrage sous forme de e-book lu grâce au site Net Galley, et aux éditions Les Presses de la cité.
Avant de faire ma critique dessus, il est important de préciser que je l'ai choisi car il me faisait de l'oeil vu le nombre de bonnes critiques dessus.
Toutefois, je me demandais si j'allais accrocher car je ne suis pas du tout amatrice des thrillers ésotériques.
Pire, je fais partie d'une des (rares ?) personne n'ayant pas du tout accroché avec Da Vinci Code, que je n'ai jamais réussi à lire entièrement !
Mais la curiosité a pris le pas sur la raison, et comme le site a accepté ma demande, j'ai profité de mes vacances pour le lire tranquillement.
La dernière licorne nous plonge dans le mythe de l'arche de Noé, sur les traces de la dernière licorne..
C'est très bien ficelé mais il est important de le lire au calme car on rencontre pas mal de personnages, ça se passe dans différents endroits et si on fait une autre chose en même temps on risque de s'y perdre.
On ne peut pas s'ennuyer avec ce roman car il y a beaucoup de rebondissements.
J'ai trouvé ça un peu compliqué par moment, mais à ma grande surprise j'ai beaucoup aimé ce livre.
L'auteur nous explique au début que tout ce qui est relaté dans ce livre est vrai, il existe réellement des chercheurs d'arche, l'anomalie d'Ararat est réelle... Bien sur, cela est un roman mais tout le contexte est réel, et je trouve ça assez surprenant.
J'ai découvert un paquet de choses, j'en ai appris vraiment beaucoup et ce roman m'a passionné.
J'ai beaucoup aimé la fin, aussi bien ficelée que le reste du roman. Tout se tient.
Toutefois, je ne mets que quatre étoiles car je l'ai trouvé assez compliqué par moment, je suis même surprise de ne pas avoir décroché !
Pour une fois qu'un roman ésotérique me plait, ça vaut le coup d'être souligné :)
Commenter  J’apprécie          113
Pour quelqu'un qui comme moi s'intéresse aux origines de l'humanité, ce livre a été bien plus qu'un thriller ésotérique.
Presque une confirmation de ce qui se révèle de plus en plus au public aujourd'hui grâce à des archéologues/historiens/chercheurs découvrant sur plusieurs sites anciens des preuves que nos origines ne sont pas celles que l'on veut nous faire croire.

Ici le sujet principal est l'arche de Noé, sensée se trouver sur le mont Ararat en Arménie ( même si ce sommet appartient à présent à la Turquie).
Autour de cette arche, un secret, jalousement gardé par les bergers kurdes vivants sur le mont, et surveillé de prés par les hautes instances religieuses.

Nous suivons les pérégrinations de Zak Ikabi, prétendument aventurier voleur de documents au sein même de "l'enfer", pièce secrète du Vatican. Celui ci tente de convaincre Cécile Serval, glaciologue réputée, que la protection du secret de l'arche est menacée par le groupe mafieux de Kyrill, désireux de percer à tout prix le mystère de ce vaisseaux mythique.
Le duo de Zak et Cécile deviendra trio avec la collaboration du mentor de cette dernière, le professeur Parella .

Au fil des pages, nous partons dans différentes parties du monde, sur les traces de cette arche si convoitée. Au delà du mythe se révèle alors peu à peu une vérité qui pourrait bouleverser les fondements de l'humanité toute entière.
Une course poursuite s'engage avec une issue forcément fatales pour certains des protagonistes. Car les humains ne sont pas prêts pour que le secret du mont Ararat leur soit révélé.

L'auteur de ce livre, qui l'a écrit sous le pseudonyme de Tobby Rolland, connait vraiment son sujet puisqu'il s'y intéresse depuis son enfance. Et ça a été pour moi une lecture vraiment passionnante. La plupart des lecteurs considéreront que c'est purement un roman, mais il ne faut pas s'y tromper, une grande part de faits véridiques s'y mêlent .

J'aurai volontiers rencontré l'auteur pour discuter de tout cela et j'espère que ça se fera un jour.
En attendant j'ai vraiment aimé son livre car j'y ai vu au-delà des mots d'un roman ce que je sais déjà sur nos origines.

Merci à Masse critique Babelio pour cette superbe lecture.

Commenter  J’apprécie          110
Pas de temps mort, des courses poursuites, une quête, des mercenaires prêts à tout et un secret à préserver . Voilà pour simplifier ce thriller ésotérique.
Pour ma part, j'ai vraiment passé un bon moment. Dès les premières pages , j'ai été happée par la plume de l'auteur. Malgré les presque 800 pages, je ne me suis pas ennuyée.
L'auteur distille par petites touches des informations en aucun cas rébarbatives, sans ennuyer son lecteur ou le noyer sous des masses indigestes d'histoire. Même si les romans dont les trames sont les secret religieux à préserver peuvent sembler récurrents, j'ai aimé cette approche de l'Arche de Noé et ses licornes emblématiques avec ce soupçon de pourquoi pas ...

Commenter  J’apprécie          90
Mon premier Michel Bussi et une belle découverte. Bon, si j'ai bien compris, c'est assez différent de ce qu'il écrit d'habitude, au point de le pousser à le publier initialement sous un pseudonyme.
Cette version de son écriture m'a bien plus : on y retrouve un côté Da Vinci Code avec des secrets religieux mais pas que (heureusement!). J'ai bien aimé l'aspect aventure de nos robins des bois, les méchants qui n'en sont pas tous, des gentils (ou peut-être pas à 100%) , des retournements de situation et rebondissements à la peine, tout cela entre différents pays et différents paysages.
Bref une lecture distrayante et dépaysante que je vous conseille.
PS Et oui on y parle de licornes ;)
Commenter  J’apprécie          94
Tout d'abord, je remercie NetGalley et Les Presses de la Cité pour l'envoi de ce roman.

J'aime beaucoup ce style de roman, s'appuyant sur des faits avérés et des certitudes historiques tout en baignant dans le mythe et le mystère. Cela titille mes neurones et réveille mon âme d'enfant partant en quête d'un trésor!

La dernière licorne est un roman ambitieux et très bien documenté, basé sur le mythe de l'Arche de Noé ou, tout du moins du grand déluge. Si le premier se retrouve dans les textes de la Bible, le Coran et de la Torah, le second fleurit dans près de deux cents légendes à travers le monde en des termes souvent similaires.

L'anomalie Ararat existe réellement, repérée pour la 1ère fois en 1949, elle serait la preuve de l'existence de l'arche pour certains, et pour d'autres, juste un « caprice » géologique. D'ailleurs l'auteur nous prévient dès le départ, tout est vrai dans son roman, à l'exception du Parlement mondial des religions.

Il y a donc de quoi interpeller et questionner. La science évolue tous les jours et ce que nous tenions pour acquis hier peut être remis en question aujourd'hui. C'est une évolution constante de la vie et il semble logique de s'adapter sans cesse aux nouveaux éléments venus enrichir nos connaissances.
Mais les croyants de toute confession n'ont pas cette même ouverture d'esprit quand les scientifiques touchent à leur patrimoine.
Les religions sont basées sur des textes et des préceptes anciens qu'il est hors de question de modifier. Et démystifier certains « miracles » ou événements religieux est totalement inimaginable. La tolérance n'est pas de mise et l'Histoire nous a appris que les hommes des dieux ne reculaient devant rien pour préserver la suprématie de leurs dogmes.

Avec La dernière licorne, Zak Ikabi, une sorte d'Indiana Jones, Flynn Carson ou Benjamin Gates, au choix, est en bute au Parlement mondial des religions dont la seule préoccupation actuelle est de garder le secret sur l'Arche de Noé. Il est exclu que le réchauffement climatique mette en péril le secret que le mont Ararat garde jalousement en son glacier. Quitte à envoyer hommes, femmes, enfants et quelques chèvres ad patres.

Mais s'il n'était question que d'ébranler les fondations des religions… que nenni… ce qui est rare est précieux. La cupidité de l'homme n'est pas un mystère, un mythe ou une légende! Elle est là, bien réelle et occasionne bien des ravages au quotidien. Nous la connaissons bien la bougresse! de la base jusqu'au sommet!
La ligne entre collectionneur et protecteur est bien mince! Et pour un mécène, un protecteur des témoignages du passé, combien n'ont aucun scrupule à s'approprier ces artefacts rares et inestimables? Cortés est un de ces individus qui ne recule devant rien pour la création de la rareté en détruisant purement et simplement ce qui se trouve sur son chemin. Et quand ses hommes de main sont cruels et sadiques, gare aux êtres humains qui osent se rebeller.

L'existence de la licorne, associée à l'Arche de Noé, apporte une touche mystique et ésotérique supplémentaire à l'intrigue. Cet animal fascine l'humanité depuis des siècles et même si ce thème est moins détaillé que celui de l'arche, j'avoue que le lecteur a bien envie d'en croiser une en tournant les pages du roman!

Les vestiges de l'Arche de Noé sont au coeur de cette aventure qui nous fait voyager aux quatre coins du monde, sur les traces des artefacts capables d'éclaircir la légende. Une course au trésor, une course-poursuite pour sauver sa peau également! le rythme est enlevé, au gré de l'alternance des chapitres entre les différentes époques et protagonistes, titillant la curiosité du lecteur avec des fins tout en suspense. le voyage est truffé d'évocations théologiques, historiques et scientifiques.

Ce premier roman n'est toutefois pas exempt de maladresses. Quelques redondances et longueurs, un ton parfois trop professoral, Cortés et sa bande à la limite de la caricature. Et surtout un détail qui m'a super agacée! L'emploi de « Cécile » toutes les deux phrases de dialogue! Je ne peux plus voir ce prénom en peinture du coup! « Cécile, écoutez-moi… » « Cécile, comprenez… » Aaaarrrggghhh, Céciiiile!

Surtout que le personnage de Céciiiiile est assez insupportable! C'est une scientifique de haut vol mais alors son côté humain et relationnel est largement à revoir! Son pseudo-cynisme est à la limite de la bêtise et de la mauvaise foi, elle râle tout le temps et son scepticisme buté n'est pas une vitrine très flatteuse pour les athées. Bref, Céciiiile, tu es le portrait type de la fifille que j'aurais bien envie de claquer!

Par contre, j'ai apprécié le personnage de Zak, aventurieur, intellectuel, un peu la tête dans ses recherches tout en étant réactif aux événements. Érudit mais aussi casse-cou, il reste mystérieux une grande partie du roman et c'est un régal de douter de ses motivations.

Tout comme j'ai aimé la petite Aman, héritière d'un savoir ancestral, vivant sur les flancs du mont Ararat, dans son village kurde. Ce qui est d'ailleurs l'occasion de glisser quelques réflexions sur le contexte géo-politique de la région, avec les tensions entre arméniens et turcs et des rappels historiques attachés à cette région si particulière.

Malgré quelques petites maladresses de style, j'ai beaucoup aimé ce roman pour son intrigue, les anecdotes rassemblées autour de l'arche, la synthèse des principales croyances et légendes et, bien entendu, son côté aventure-chasse au trésor. C'est prometteur pour la suite… s'il n'y a pas Céciiiile!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
Commenter  J’apprécie          92
J'ai lu mon premier roman de Michel Bussi... Et je n'ai pas accroché du tout. Alors, d'après la préface, il s'agit d'un essai de la part de l'auteur dans ce style. Donc je retenterai avec un autre roman... Mais pas tout de suite...
Ça n'est absolument pas le thème qui ne m'a pas plu, au contraire, je pense avoir appris quelques petites choses sur les mystères qui peuvent entourer le mythe de Noe, et je vais certainement chercher de mon côté d'autres infos.
C'est vraiment le roman en lui-même qui ne m'a pas accroché... Je ne l'ai pas apprécié et me suis dépêchée de finir, désolée. Les personnages n'ont pas de consistance et des réactions dignes d'un téléfilm. Malheureusement, c'est la sensation que j'ai eu : regarder un film d'actions bourré de clichés ( des méchants très méchants un peu bêtes, et des gentils très gentils avec beaucoup de chance).
Vraiment, désolée pour cette critique négative surtout qu'il s'agit d'un cadeau...
Mais promis, je ne resterai pas sur cette mauvaise note!
Commenter  J’apprécie          86
Me voici enfin arrivée au bout de cette histoire !
Il m'aura fallu 3 tentatives et énoooormément de volonté ainsi que beaucoup de concentration pour y arriver ! Ce n'est que vers les 350 pages que je suis rentrée dedans 😉 Ce n'est pas du tout évident comme lecture, c'est très loin de ce qu'on peut appeler une lecture cocooning ...
La quête est très très longue ! Heureusement, dans leur aventure il y a quelques passages trépidants ... Dans l'ensemble se fut une chouette lecture mais je ne le conseille pas à tout le monde ... ! Je pense qu'il faut s'intéresser un minimum à l'histoire de Noé dans la bible et dans les livres apocryphes. Foncez mais en connaissance de cause 😉
Commenter  J’apprécie          80
Ecrire sous pseudonyme est devenu banal sur les réseaux sociaux …
C'est aussi le cas chez maints écrivains – le plus célèbre est sans doute Romain Gary qui reçut un second prix Goncourt sous le nom d'Emile Ajar … ou plus près de nous Patrick Manoukian qui change de pseudo à chaque nouvelle aventure (Ian Manook, Roy Braverman ...)
Pour ce thriller, Michel Bussi, déjà célèbre à travers plusieurs bouquins à grand succès, publie en 2017 sous le nom de Tobby Rolland ce pavé de plus de 700 pages sous le titre de « La dernière licorne », réédité cet été en format poche sous la vraie identité de l'auteur et un nouveau titre …
Si vous aimez les bandes dessinées où le suspens ménage des surprises à chaque tournée de page, les aventures archéo-ésotériques du Professeur Langdon, les prouesses sportives d'Indiana Jones et les belles savantes embarquées dans des aventures aussi invraisemblables que sérieusement documentées, vous allez vous régaler.
700 pages ? Allons donc ! Elles se dévorent et vous emmènent des confins du Kurdistan turco-iranien à Hong Kong, en passant par un moulin à papier de la région d'Ambert (Puy de Dôme), la sublime cathédrale de Monréale à Palerme et jusqu'à Melbourne.
Complètement déjanté et loufoque, ce récit très bien construit vous apprend une foule de notions sur la – ou les légendes – du déluge et de l'Arche de Noé, et accessoirement sur les licornes …
Avec des massacres à la kalachnikov, des milices privées particulièrement véloces, des religieux sans scrupules mais dotés de pouvoirs étendus et oecuméniques (une vue de l'esprit), des paysans kurdes protégeant leur montagne sacrée …
A propos, vous avez remarqué ? La célèbre tenture de la Dame à la Licorne, exposée au Musée National du Moyen-Âge ressemble beaucoup plus à une chèvre (un petit bouc sous le menton et des sabots divisés) qu'à un cheval ...
Bref, on lit ce bouquin comme on regarde une série télévisée qui demanderait un budget dingue … C'est là le grand intérêt du livre : l'imagination est bien plus forte que le cinéma !

N.B. : Ne jamais oublier que Michel Bussi est un scientifique, professeur de géographie et expert en analyse sociologique et électorale. Son livre mélange avec un art consommé les notions historiques et politiques bien réelles et son interprétation romanesque, voire romantique. A ceux qui seraient ébranlés par les thèses de certains des protagonistes de cette histoire rocambolesque, je conseille d'aller lire le chapitre "Mont Ararat" de Wikipedia ....
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
Commenter  J’apprécie          80





Lecteurs (3287) Voir plus



Quiz Voir plus

La dernière licorne - Qu'avez vous retenu ?

Combien y-a-t-il de "courses" ?

3
6
9
12

11 questions
5 lecteurs ont répondu
Thème : Tout ce qui est sur terre doit périr - La dernière licorne de Michel BussiCréer un quiz sur ce livre

{* *}