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sur 1813 notes
Selon Camus, le suicide est un signe de manque de force face au “rien”. Car même si la vie est une aventure sans signification absolue, elle toujours vaut la peine. Comme il n'y a rien d'autre que la vie elle-même, la vie devrait être vécue à son maximum afin de comprendre la signification de l'existence. Pour Camus, c'est aux hommes eux-mêmes de donner sens à la vie.
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Les événements actuels m'ont amené à relire La. Peste et L'étranger et à lire le mythe de Sisyphe. Je suis la plupart du temps d'accord avec ce grand Écrivain et questionneur. Par contre, son style ou son écriture m'embarrassent…Peut-être un manque de clarté (pour moi). Peut-être un style « daté « ?
Curieux, parce que, pour moi, son discours de réception du prix Nobel est un monument d'écriture…
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L'homme désire une connaissance sûre, claire, il a soif d'absolu, d'unité, de clarté.
Ce désir éperdu de clarté est un appel des profondeurs de l'homme selon Camus.

D'un autre côté, le monde, l'univers irrationnel, épais. Les impuissances des penseurs et philosophes à livrer une vraie connaissance sur le monde.

Un homme qui désire comprendre et connaître face à un monde inerte, épais, indéchiffrable.
Voilà l'absurde pour Camus.

Comment vivre dans un monde indifférent ?

Dans cet essai, Albert Camus y répond en.prenant les exemples de Don Juan, de l'acteur et de l'aventurier.

Ce que j'ai aimé : un essai plutôt accessible qui nous pousse à l'action plus qu'à la contemplation, une liberté sans morale.

Ce que je n'ai pas aimé c'est surtout l'introduction abrupte sur la question du suicide, et le style, le style de Camus dans cet essai est sec, presque aride et direct pour étayer ses arguments.

Un essai qui éclaire la thématique de l'absurde qu'on retrouve dans " l'étranger" et dans " la chute ".
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« Quelle idée de lire ce livre dans cette période », me suis-je dit lorsque j'ai commencé le Mythe de Sisyphe. Pour un lecteur malavisé de la philosophie de Camus, comme moi, le début de ce petit essai peut être un peu déstabilisant, et même déprimant... Certains passages ont un style plutôt aride, ce qui peut être décourageant si l'on est plus habitué à la lecture de romans qu'à des traités philosophiques, notamment là où Camus dialogue avec les ouvres des auteurs rationalistes et existentialistes, dont j'assume, non sans un peu de gêne, que je ne connais pas grand-chose.

Mais si je dis bien « le début », c'est car très vite on se sent happé par le constat de l'« absurdité » de la vie exposée par l'auteur. Comment peut-on vouloir continuer à vivre dans un monde dont on n'a pas demandé à participer, où nous allons éprouver tout type de souffrance et d'où nous allons partir inexorablement sans rien amener et, principalement, sans rien comprendre ? Comment peut-on continuer à vivre notre quotidien, alors que le sentiment de l'absurdité peut nous frapper dans n'importe quel coin de rue, lorsque soudainement un événement vient nous confronter à notre totale incapacité à expliquer notre place dans ce monde, lorsque nous nous rendons compte de l'incroyable futilité de notre condition en tant qu'êtres vivants ?

C'est à partir de ce problème philosophique que Camus nous explique les différentes façons de vivre comme un « homme absurde », c'est-à-dire, de vivre de manière consciente de notre destin mortel, d'embrasser notre inutilité sans chercher des explications irrationnelles, telles la religion et l'idéologie, qui puissent nous conforter dans notre désarroi.

Ce livre m'a fait énormément réfléchir sur la responsabilité que nous avons sur notre vie et sur comment faire quelque chose de cette très brève existence. Dans une époque si incertaine comme la nôtre, où l'abondance des mauvaises nouvelles favorise quotidiennement la remise en question de nos petites certitudes, je suis content d'avoir pris le temps de lire ce classique qui, finalement, porte un regard optimiste sur l'homme et sa capacité à se faire maître de ses jours, malgré son fardeau.
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Camus tu me brises le moral gros
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Des définitions affirmatives absurdes, et des phrases creuses. Livre indigeste que j'ai vomi bien avant la fin.
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Ayant apprécié les autres oeuvres de Camus, je me suis lancé dans la lecture de cet ouvrage sans savoir vraiment ce qui m'attendait. Quelle surprise de découvrir un essai philosophique sur l'absurdité de la vie! Je ne vous cacherais pas que j'ai eu du mal à entrer dans le texte et à le finir. Cependant certaines parties m'ont beaucoup intéressé.
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Le seul problème philosophique vraiment sérieux est la question du suicide
Albert Camus
Il a toujours été dans le fond des dilemmes, sans détours
L'homme droit ne prend jamais de raccourci "
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cinquantenaire de Camus
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Dans un monde sans Dieu, sans dieux, il faut imaginer Sisyphe heureux, comme dit Albert Camus dans les derniers mots du livre. Il développe une loi morale qu'on se doit de respecter non pour obéir à une quelconque religion , mais pour rendre la vie sur terre vivable.Mais attention, il ne rejette pas pour autant tous les aspects de la religion. le travail et l'exigence morale de rigueur envers soi même et envers les autres suffit a rendre l'homme heureux. C'est une philosophie , non de l'absurde mais de l'optimisme. Je l'ai découvert dans ma jeunesse; elle me guide encore aujourd'hui.
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