Tout jaune

Victor et Léna vivent chez leurs grands-parents à la campagne, on découvre un monde pollué, les adultes s'inquiètent de la mauvaise récolte, de l'absence de soleil, des butineurs, mais les deux enfants semblent pourtant heureux dans ce monde délabré. le dessin d'Hélène Carnac est assez girly, formes rondes, grands yeux, douceur des couleurs, à mon goût, un peu trop soft pour l'univers post-apocalyptique de l'histoire. Les deux enfants partent en expédition, jusqu'à la montagne, une balade en forme de mission, de voyage initiatique, ils vont rencontrer et adopter le chien Patate, mais ils vont découvrir aussi la laideur de la pollution.

J'ai trouvé qu'il y avait un décalage entre le ton naïf, avec le récit enfantin, les personnages trop mignons, face au propos dystopique, à la dureté du monde. le monde est terrible, mais l'aventure est presque guillerette, les propos des enfants sont basiques, là où on aurait pu découvrir des sentiments un peu plus complexes, de la poésie, de la gravité. Tout au long de ma lecture, j'ai été gêné par ce décalage entre l'univers créé et le style, un décalage qui, à mon avis, ne permet pas de cibler un public particulier.

On dirait que cette histoire nous dit : C'est l'horreur mais ce n'est pas très grave. Pour moi, ça ne colle pas.

Les publications chez Jungle sont toujours de véritables pépites et Tout jaune ne fait pas exception. Tout jaune a été réalisé par Hélène Canac, grâce à qui on doit les merveilleux “Entre neige et loup” et “D'ambre et de feu” (un immense coup de coeur pour ma part). Encore une fois, elle nous offre une bande dessinée édifiante, intéressante et divertissante !

Il s'agit d'une belle bande dessinée destinée à la jeunesse qui a pour ambition de traiter de l'écologie. Les dessins sont jolis, avec de belles couleurs, qui sont un plaisir à admirer. Une thématique plus qu'importante, abordée au travers du regard de deux jeunes enfants, un frère et une soeur. Cette belle couverture représente bien l'esprit de la BD : à la fois colorée et belle, avec de la splendeur au premier plan, mais qui ne suffit pas à effacer les désastres du monde … Dans le monde de Léna et de Victor, la Terre a pris des apparences de dystopie. Les déchets et la négligence de l'espèce humaine ont contribué à la disparition du soleil. Son absence se fait pesant auprès des habitants qui en ressentent cruellement les effets et la vie n'en devient que plus difficile. Motivés comme jamais, Léna et Victor sont bien décidés à ramener le soleil, quitte à lui faire une offrande … le récit se dévore avec une facilité déconcertante et on se retrouve rapidement embarqué dans la quête de ces jeunes enfants. L'histoire résonne bien trop en nous, à des degrés qu'on ne soupçonne pas. C'est cruellement véridique et c'est judicieusement mis en scène. Une belle découverte que je mettrais entre les mains des plus jeunes comme des moins jeunes.

Hélène Canac aux commandes d'un one shot : je prends ! Appréciant énormément ses dessins, j'avais hâte de découvrir "Tout jaune" où la dessinatrice est également scénariste.

J'ai beaucoup aimé la BD, autant pour ses dessins que pour son intrigue. Fable philosophique et écologique, l'histoire nous invite à ne pas perdre espoir, nous encourage à agir tous ensemble pour la planète. Un message tristement d'actualité... Ce one shot d'aventures, aux allures de quête, est idéal pour sensibiliser les enfants à la cause environnementale. Une belle réussite !

Un grand merci à Babelio et aux éditions Jungle pour l'envoi de cette bande dessinée dans le cadre d'une masse critique !

Victor et Léna n'ont jamais vu le soleil. Celui-ci a disparu il y a des années derrière les fumées et autres nuages gris. Même les adultes ont du mal à se souvenir de la dernière fois qu'ils l'ont vu. Les deux enfants vont partir à l'aventure, à la recherche du soleil afin que la lumière revienne et puisse faire re-jaunir les tournesols que fait pousser leur grand-mère. Mais en chemin, ils vont trouver bien plus : un cerf en danger, des rats verts affamés et une montagne noire…

Avec Tout jaune, Hélène Canac nous conte une histoire qui nous pousse à nous interroger sur la nature, l'environnement et le mal que l'homme fait avec l'énorme quantité de déchets produits.

Entre pollution, risques sur la santé, sur la nature, et sur le monde animal, tout est évoqué de façon intelligente et tout en délicatesse. L'espoir est toujours là, mais il faut faire vite avant de se laisser envahir et de baisser les bras…

Une belle découverte !

Si on avait déjà rencontré Hélène Canac comme dessinatrice, grâce au titre “D'ambre et de feu”, la voici aux commandes complètes d'un titre moins fantasmagoriques, mais tout aussi percutant... tout en douceur et en finesse, dans une aventure d'enfants dans un monde dévasté par la pollution.
Léna et Victor vivent chez leurs grands-parents à la campagne, aidant aux champs de tournesols plutôt que d'être englués dans la ville où résident encore leurs parents. Mais les récoltes vont mal. Chaque année, faute de plus de luminosité suffisante, les cultures peinent à germer et le rendement s'en ressent. Or, les adultes ont beau se plaindre, ils n'agissent pas. “À quoi bon ?” apparemment... sans se douter que malgré leurs jeunes âges, les enfants comprennent qu'il y a un souci lié au soleil !
C'est le début de l'aventure. Hélène Canac emmène ses deux jeunes héros à la recherche du soleil, caché derrière la gigantesque montagne noire au loin. Mais le chemin est long et pavé... non pas d'embûches (quoique) mais de désastres terriblement humains ! Des déchets, toxiques ou de consommation, partout, à chaque coin de rue, dans les villes grises de ce monde abandonné par l'astre du jour. Pourtant il doit bien être là, quelque-part. Derrière la montagne ou les nuages gris, non ?!
Voici un parcours initiatique bien éprouvant pour des enfants qui devraient vivre en toute insouciance. Mais les faits sont là et on les découvre avec autant d'effroi que Léna et Victor. le dessin candide de l'autrice, aux rondeurs bien juvéniles et des minois expressifs, jurent avec le décor qui se meurt. La Nature elle-même semble se cacher ou se rebeller dans un florilège de pages aux teintes plutôt fades, mais qui reflètent tellement ce monde qu'on risque de laisser à nos enfants si nous ne réagissons pas ! Seuls les sourires de Victor, héroïque gamin haut comme trois pommes, et l'espoir font naître des éclats de lumières vives dans cet univers.
Autant vous dire que si vous cherchez LE cadeau de dernière minute pour Noël ; ZE cadeau au sens large du terme : c'est celui-ci. Les plus jeunes vous dirons merci... et peut-être même aussi de vous bouger pour sauver la planète. Alors en route, mauvaise troupe !
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