J'ai adoré ce livre et les sentiments qu'il nous procure tout le long, à chaque instant.
Ce livre nous parle de deux jeunes adolescents un mec qui se définit comme le mec de base : note moyenne, famille aimante, petit groupe d'amis … et qui pense finir avec une jolie fille comme dans la fin d'un film. Georges est trop profond parfois un peu dans le « trop », trop amoureux, trop joyeux … Mais nous avons Priam, Priam n'est pas gay, il aime Georges. Priam est également perpétuellement angoissé, un maniaque du contrôle qui panique dès qu'il ne peut pas tout anticiper. Il a des parents sympas et compréhensifs, des amis attendrissants.
Il y a des romans qui savent nous séduire totalement (on se sait). Dès la première phrase, les mots nous emportent, les personnages nous parlent jusqu'à s'identifier pleinement à eux, nous font rire, parfois pleurer, nous agacent, souvent. Il y a des romans que nous sommes tristes de refermer, car nous aurions aimé que l'histoire ne s'achèvent jamais. Il y a des romans qui sont vraiment réels, qui racontent une histoire d'amour belle et délicate.
Georges, le monde et moi fait partie de ces romans la !!
Tout le long de ce livre la lecture est émouvante, ce roman ne parle pas simplement d'homosexualité, il nous parle également de l'acceptation de soi et de nos différences. Ce que j'ai aimé dans ce livre c'est que l'autrice désexualise le fait d'aimer une personne de m'aime sexe et se concentre uniquement sur les sentiments amoureux, un sentiment unique et commun à tous les êtres humains, un sentiment qui ne s'explique pas, qui ne se contrôle pas. Lors de la lecture de ce livre, j'ai également aimé le fait que l'autrice aborde les difficultés du coming out, des relations familiales et amicales, de l'acceptation de soi, mais avec douceur, sans jamais basculer dans le déjà-vu.