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EAN : 9782724622652
352 pages
Les Presses de Sciences Po (17/05/2018)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Il est probable que nous vivions vieux, incertain que nous vivions en bonne santé. Pour mieux cerner la question de la dépendance des personnes âgées, de plus en plus aiguë avec le vieillissement de la population, Christophe Capuano apporte son regard d'historien et revient sur la genèse de l'État social depuis les années 1880.Les dispositifs mis en place, fondés sur l’assistance ou l’aide sociale, ont toujours été déficients. Longtemps assimilées aux grands infirme... >Voir plus
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Vidéo de Christophe Capuano
Table ronde proposée par l'AFHÉ Avec Christophe CAPUANO, professeur d'histoire contemporaine à l'Université Grenoble-Alpes, Anne CONCHON, professeure d'histoire moderne à l'Université Paris 1, Caroline HUSQUIN, maîtresse de conférences en histoire antique à l'Université de Lille, Isabelle LESPINET-MORET, professeure d'histoire contemporaine à l'Université Paris 1 Modération et coordination : Matthieu SCHERMAN, maître de conférences en histoire médiévale à l'Université Gustave Eiffel
Pour Robert Castel, « La protection sociale n'est pas seulement l'octroi de secours en faveur des plus démunis pour leur éviter une déchéance totale. Au sens fort du mot, elle est pour tous la condition de base pour qu'ils puissent continuer d'appartenir à une société de semblables ». Les questions de protections sociales, qui cimentent les sociétés, ont été prises en considération depuis de nombreux siècles. La mise en place d'une sécurité sociale universelle au XXe siècle ne signifie pas que toutes les questions posées par la pauvreté généralisée, la maladie, la vieillesse n'étaient pas pensées dans les sociétés anciennes. Étudier la sécurité sociale sur une longue durée permet de mettre en évidence les solutions trouvées pour pallier les difficultés à la fois structurelles et conjoncturelles que connaissaient, et connaissent encore, les sociétés. Il est alors nécessaire de s'intéresser aux mesures prises pour éviter à toute une population fragile, ou fragilisée, de se retrouver « désaffiliée », d'être en dehors de la communauté. Une sécurité sociale, mise en place consciemment, permet à toute une frange de population de rester insérée voire de se réinsérer. Ce n'est pas la pauvreté qui est combattue mais la déchéance des populations n'ayant pu accumuler assez de ressources et contraintes, en cas de retournement conjoncturel, de faire appel à des financements de secours. Il s'agit de permettre à toute une population en danger de survivre, de rester dans « le monde ». Face à des accidents, aucun acteur économique d'envergure moyenne n'est en mesure d'accumuler assez de biens et d'argent pour pouvoir vivre sans bénéficier de l'aide d'autrui.
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