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Birth marked tome 2 sur 3
EAN : 9782740435977
400 pages
Mango (14/06/2012)
4.01/5   259 notes
Résumé :
Gaia a quitté l’Enclave, fuyant ses lois cruelles, pour partir à la recherche de sa grand-mère dans la Forêt Morte. Mais ce qu’elle y découvre est bien loin de l’asile qu’elle espérait… La jeune sage-femme devra une nouvelle fois puiser au plus profond d’elle-même pour sauver ceux qu’elle aime et briser les interdits.
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Critiques, Analyses et Avis (48) Voir plus Ajouter une critique
4,01

sur 259 notes
Un second tome aussi addictif que le précédent.

Lu en deux jours à peine, plus vite que le premier, je place toutefois cette suite un cran en dessous. L'univers de ce second tome ne m'a pas vraiment emballée. J'avais un mauvais pressentiment tout au long du récit, dont je n'ai réussi à me débarrasser qu'à la toute fin. Pourtant, il faut avouer que si le premier tome était plutôt axé sur une certaine violence, ici, les conditions de vie de la population sont plus favorables et un brin adoucies.

Après son évasion de l'Enclave, nous rejoignons Gaia qui a réussi à atteindre la fameuse Forêt Morte. Changement radical de décor, après le climat désertique de l'Enclave, la jeune fille se retrouve dans une contrée verdoyante, où l'eau abonde et où les températures sont tropicales. Elle atterri dans une communauté matriarcale, où les hommes bien qu'en majorité en nombre, n'ont aucun pouvoir. On est donc loin du contexte de l'Enclave, mais dans ce lieu qui de la forêt, n'a finalement que le nom, Gaïa va bien vite s'apercevoir que la société est encore une fois soumise aux caprices exigeants de la génétique. de plus, si la vie semble dans un premier temps plus prospère, la ville, ou plutôt, le village de Zile, sait aussi faire respecter l'ordre et la loi de manière plutôt rude. La matriarche, Olivia, est intransigeante, et le tempérament rebelle de Gaia ne l'aide pas à s'en faire une amie.

L'auteure ne s'éloigne donc pas du sujet principal de son intrigue, à savoir la génétique et la maîtrise des naissances. Sur des bases similaires, elles construit une intrigue tout à fait différente, avec des personnages aux ambitions nouvelles. le personnage d'Olivia est vraiment charismatique, c'est une femme qui en impose, inflexible, mais qui sait aussi se montrer bienveillante. C'est donc une figure difficile à cerner et j'ai été plus d'une fois déstabilisée par la relation ou plutôt la non relation entre Gaia et elle.

Dans l'ensemble, j'ai beaucoup apprécié ce procédé, de reprendre le thème principal tout en bouleversant les coutumes. A Zile, les femmes ont les pleins pouvoirs et les hommes sont sévèrement punis pour le moindre petit écart de conduite. Si les conditions de vie ont l'air plus favorables que dans l'Enclave, car les gens disposent de toutes les ressources nécessaires à leur survie, le système n'en est pas moins cruel. Organisée en castes, la population n'hésite pas à mettre de côté les individus qui n'ont pas d'utilité particulière ou qui ne peuvent pas concevoir d'enfants. Les stéréotypes ont la vie dure, même à Zile. La priorité de cette communauté est de maintenir un nombre de naissances élevé, afin d'augmenter les chances de voir naître des filles. Car le paradoxe est que même si ce sont les femmes qui dirigent, elles sont en infériorité numérique et ce problème empire d'année en année. Ce phénomène inexpliqué signera à terme le dépérissement de la population. L'un des objectifs de Gaia est de comprendre le problème et de mettre ses compétences médicinales au service de cette communauté.

Les instances supérieures, qui sont encore une fois représentées par une seule personne, ici la matriarche, n'hésite pas à sacrifier le bonheur de toute une partie de la population et de juger impartialement les individus qu'elle ne considère pas comme utiles. Encore une fois, la situation est injuste et c'est à Gaia qu'il incombe de renverser les coutumes.

Dans ce tome, la romance esquissée entre Léon et Gaia continue, mais sous un angle radicalement différent.
Disons le clairement, je ne suis pas fan des triangles amoureux, mais quand il s'agit d'un carré alors là.. c'est pire ! Oui, vous avez bien compris, cette jeune fille n'a pas deux, mais trois hommes à ses petits soins. Après avoir pensé jalousement qu'elle avait bien de la chance, je me suis dis que finalement, je n'aimerais pas être à sa place. Surtout qu'elle gère très mal la situation et qu'elle se retrouve toujours en délicate posture. Si la personnalité de Léon m'avait beaucoup plue dans le premier tome, j'ai trouvé son évolution assez banale, et sans grand intérêt. Si Peter m'avait l'air sympathique au début -je l'avoue, c'était mon préféré au départ- il n'est au final, qu'un gamin boudeur et je pense qu'il aurait mieux fait de garder ses distances et de continuer ses patrouilles. Quant à Will, et bien j'attends le tome 3 avec impatience, car c'est sans conteste le plus mature des trois et celui qui risque de plus nous surprendre. Enfin c'est en tout cas ce que j'espère !

Dans l'ensemble, j'ai vraiment apprécié ce second tome, parfaitement dans la continuité du précédent. J'étais surprise, car je ne me doutais pas une seule seconde que la fameuse Forêt Morte serait représentée ainsi. J'imaginais un endroit plus idyllique, d'où mon désappointement au départ. Mais je n'ai rien à dire sur les choix vraiment pertinents de l'auteure. En reprenant le même schéma, elle nous offre une intrigue nouvelle et amorce le troisième et dernier tome. On imagine qu'à la fin, les problèmes vont s'entrecroiser, et que des solutions communes seront apportées.

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Gaia est perdue dans le désert avec sa soeur Maya. Celle-ci est au bord de la mort, et quand un cavalier les trouve pour les ramener dans un village, pour la jeune fille, c'est comme un rêve qui se réalise, elle va enfin pouvoir découvrir cet endroit habitué qui n'est qu'une rumeur à l'Enclave.
Mais arrivé sur place, elle déchante vite en découvrant les drôles de lois des habitants, ainsi que sa Matriarche sévère et intransigeante.
Ce village dirigé par les femmes où elles sont d'ailleurs en grande minorité a tout pour intriguer, et Gaia n'est pas sûre de réussir à complètement s'intégrer, surtout sans Leon à ses côtés, et avec ces jeunes hommes qui semblent lui faire du charme.
Mais chez ce peuple où le moindre contact est fortement puni, pourrat-elle vraiment continuer à être elle-même ? ...

J'avais vraiment adoré le premier tome de Birth Marked, histoire dystopique surfant sur la vague des Hunger Games et compagnie mais avec ce petit je ne sais quoi qui le faisait se démarquer sans peine.
Une fois reçu, je n'ai eu qu'une hâte, le commencer, et il a été dévoré à vitesse grand V !
C'est dans un environnement radicalement différent que nous retrouvons Gaia, et pourtant, de grands thèmes continuent à être abordés, et les émotions sont toujours aussi fortes, touchant notre corde sensible à maintes reprises.
On retrouve Gaia au moment où on la laissait à la fin du premier, en pleine fuite de l'Enclave avec sa soeur, à peine un nouveau-né. Après plusieurs jours d'errance, elle est trouvée par un jeune homme à cheval qui les amènent toutes deux dans son village, celui-là même qui nourrissait pas mal de légendes, spécialement depuis que sa grand-mère y était partie.
Arrivée sur place, elle va découvrir tout un nouvel écosystème et une politique radicalement différente.
Neufs naissances sur dix sont des garçons, et le nombre de femmes diminuent dangereusement à chaque génération. Les femmes règnent d'ailleurs et forment à elles-seules le "gouvernement" de ce village, appelé Zile. Comme il est étrange pour Gaia, et pour nous, de voir les rôles ainsi échangés, et d'observer les hommes s'occuper des basses besognes et servir les femmes, quand celles-ci dictent les lois et font office de chef de famille.
Gaia n'est pas certaine de vraiment apprécier cet aspect d'ailleurs, la Matriarche ne se montrant pas spécialement flexible, et certaines lois étant étranges pour elle, voir carrément incongrue. Un homme vous sert dans les bras ? C'est considéré comme une tentative de viol et il termine en prison.
Dans ce climat où la reproduction est le maître mot et où les rapports humains sont sur haute surveillance, la jeune fille va vivre encore bien des épreuves ...

Gaia émeut ici par sa force bien sûr, mais également par ses faiblesses, au final si humaines, la rendant incroyablement proche de nous. Elle fait des erreurs, elle tombe, se trompe, se blesse et peut même faire mal aux autres de par ses actes ou ses paroles.
Mais là où on elle force le respect, c'est qu'elle s'en rend compte, y réfléchit, et se relève toujours pour mieux avancer avec de nouveaux acquis.
Et des épreuves, elle va en avoir tout au long de sa route. Quant aux erreurs, elle en fera tout autant. C'est ça aussi qui fait, pour moi, la force de ce livre. C'est que son héroïne est loin d'être parfaite et est comme nous : elle prend de mauvaises décisions, elle peut agir sous le coup d'une impulsion, elle ne comprend pas toujours ce que l'on attend d'elle ou comment se comporter. Il est facile de s'y identifier ou, au moins, d'éprouver une grande affection pour elle.

L'arrivée à Zile est également le prétexte de rencontrer pleins de nouveaux personnages tous plus intéressants et travaillés les uns que les autres ! L'auteur a une façon tellement naturelle et agréable de nous les présenter, l'air de rien, les uns après les autres, que jamais nous ne sommes perdus et il est extrêmement aisé de les identifier et de retenir leur nom et leurs caractéristiques.
Ainsi, certaines femmes attireront directement notre sympathie par leur bonne humeur et l'amitié qu'elles offrent à Gaia, ou encore par leur douce fragilité émouvante.
D'autres, plus hostiles ou difficiles à cerner provoqueront pas mal de questions chez nous, et justement à cause de ça, j'ai trouvé encore plus intéressant de les suivre et d'apprendre à les connaître.
Du côté des hommes, je peux vous assurer que les coeurs de midinette (comme moi) seront servis !
Nous aurons du jeune homme fougueux et sauvage au coeur tendre, nous aurons du mystérieux solitaire et romantique, mais également du franc, joyeux et souriant au passé douloureux.
Un bel échantillon de jeunes hommes à croquer, et je dois bien admettre que mon coeur a balancé de l'un à l'autre tout au long du récit ! Haaaaa, qu'il est dur de choisir un prétendant quand ils se multiplient
Heureusement, bien que ce genre de situation ai déjà été vue un bon million de fois, j'ai trouvé que ça ne tombait jamais dans le cliché ou la caricature, et que c'est tellement bien écrit que le tout reste crédible (et donc, furieusement émouvant) d'un bout à l'autre de l'histoire.
Ha, ça, je peux vous assurer que j'ai été servie en émotions et en romantisme !

Quand le tout est doucement mêlé à une critique discrète de la société et de la problématique des droits de l'homme, ça donne un livre puissant, intelligent et vibrant, qui nous entraîne dans son monde avec une facilité déconcertante et dont on ressort chamboulé et la tête pleine de questions et d'idées.
Ce deuxième volume des aventures de Gaia est vraiment un coup de coeur, et pour ceux qui n'ont pas encore eu l'occasion de découvrir son histoire poignante et haletante, je ne peux que leur conseiller de se la procurer, et vite. C'est un livre à côté duquel on ne peut pas passer et qui vous apportera de bonnes doses d'émotions en tout genre !
Ca va être une torture d'attendre fin 2012 pour le troisième tome : Captive.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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« Bannie » est le second tome de la série Birth Marked également lu sur l'application Youboox.

Gaia a fui l'Enclave et son désert avec sa petite soeur Maya, un bébé de quelques jours. Elle part à la recherche de sa grand-mère dans la Forêt Morte. Le voyage est difficile et ses provisions sont vite épuisées. Après sa traversée du désert, elle se retrouve sans lait pour le bébé. Elles sont secourues par Peter, un cavalier qui les ramène à Zile, un village implanté en milieu humide et qui s'avère être une société matriarcale où les hommes majoritaires, sont relégués au second plan. Une sorte de malédiction plane sur les personnes qui entrent ou qui tentent de partir, ceux-ci tombent malades et peuvent même en mourir. Sa grand-mère en est d'ailleurs décédée.

Gaïa se retrouve avec de nouvelles règles qu'elle va devoir apprendre et qui vont la déboussoler. Le problème de Zile et de ses habitants, c'est la diminution inexorable de la naissance de bébés de sexe féminin. Les règles mises en place dans le village sont donc très strictes au niveau des relations entre les hommes et les femmes, des mariages et des naissances.
Gaïa va être désirée par plusieurs soupirants car elle représente une chance d'accéder à un statut social. Elle retrouve Léon qu'elle pensait mort mais se sent aussi attirée par deux autres jeunes hommes.

Dans ce deuxième tome, il y a beaucoup de luttes, de chantages, de rebondissements. Gaïa va devoir lutter pour ses convictions, affronter des problèmes comme l'avortement mais savoir rester objective et attentive aux avis de son entourage. Beaucoup de réflexions pour le lecteur également. Une flopée de nouveaux personnages, Will et Peter, les frères Chardo, Norris le cuisinier, la jeune Peony, les MaMiss, les crimis et encore bien d'autres. Certains attachants, d'autres moins.

Tout comme le tome 1, le récit est rédigé à la 3ème personne et les pages se tournent avec légèreté et rapidité. L'intrigue repose sur des problèmes de génétique. Le métier de sage-femme est toujours mis en avant.
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Après avoir quitté l'Enclave en catastrophe, Gaia se retrouve dans le désert avec sa soeur, Maya et leur survie semble compromise. Alors qu'elle perd espoir, un homme les sauve et les amène dans le village de Zile. Gaia se rend vite compte qu'elle n'est pas sauvée pour autant. La Matriarche qui règne sur ce petit monde, tient à ce que les nouveaux venus respectent leurs règles qui sont très strictes et parfois injustes. Pour compliquer les choses, Leon a réussit à s'échapper de l'Enclave pour se retrouver finalement emprisonner sur Zile. Si on rajoute des problèmes génétiques dans le village, un rectangle amoureux (si si :p) et une révolte qui couve, on obtient un résultat ... intéressant.

Qu'est-ce que j'ai aimé ce deuxième tome! Gaia se retrouve dans une société qui a ses propres lois, son histoire et elle doit s'adapter. Mais à quel prix?
Il était intéressant de la voir se braquer, accepter, pour finir par se rebeller contre l'injustice des règles qu'on lui impose. Il lui faudra un peu de temps pour qu'elle se fasse confiance et décide d'écouter ce que lui dicte sa conscience. J'ai trouvé cette évolution crédible et bien amenée.

Par contre, pourquoi dans la littérature jeunesse, les auteurs se sentent-ils obliger de nous embarquer dans des triangles amoureux et ici carrément un rectangle amoureux??
Je grinçais des dents dès que Gaia se trouvait proche de Will et surtout de Peter. Heureusement, les sentiments de Gaia se clarifient.
Leon ...aaah le mystérieux et parfois sombre Leon. Je l'aime bien celui-là. Il est évidemment furieux contre Gaia car elle a décidé de suivre la Matriarche à ses dépends mais il continue à l'aider, à veiller sur elle dès qu'il le peut. J'ai aimé le soutien qu'il lui apporte et surtout le fait qu'il respecte ses décisions même si ça le tue de la voir souffrir et de ne rien faire.

La vie sur Zile est d'un côté tranquille et de l'autre côté très austère. Et pour changer les choses, ce sont les femmes,qui sont en minorité,qui gouvernent. Les problèmes génétiques en ont fait des êtres rares et précieux.

Gaia et ses compagnons essaieront de comprendre pourquoi personne ne peut quitter les environs du village sans mourir dans de grandes souffrances et pourquoi les femmes accouchent 9 fois sur 10 de garçons. Des mystères plus qu'incompréhensibles...

En résumé, une dystopie jeunesse intelligente, bien menée, avec une héroine intéressante qui me donne envie de lire la suite avec impatience.

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Gaia a fui l'Enclave en emportant avec elle sa soeur Maya. Sa destination : la Foret Morte où elle espère retrouver sa grand-mère et vivre en paix loin des injustices. Mais ce qu'elle découvre n'est pas réellement ce qu'elle espérait. le désert cache en effet un village régit par la Matriarche, un grand nombre de loi et des règles strictes. Gaia parviendra-t-elle à trouver sa place dans ce monde si différent de ce qu'elle a vécu auparavant ?

J'étais curieuse de découvrir ce tome vu que Gaia ne se trouvait pas dans une posture des plus confortable à la fin du premier livre. Et j'ai été surprise de découvrir qu'ici, nous nous retrouvons dans un univers complètement différent. Il n'est plus question d'Enclave, du Protecteur, des problèmes sanguins, etc mais d'un nouveau décor, une nouvelle société avec d'autres lois et d'autres soucis. J'ai trouvé ça étrange vu que nous laissons beaucoup de problèmes en suspens et qu'on ne connait donc pas les conséquences des agissements de Gaia. Mais ça ne m'a pas déplu non plus. On découvre ainsi « la Foret Morte » appelé en réalité Zile par ses habitants. Au finale, c'est comme si nous étions dans une autre dystopie en compagnie de Gaia et Leon. de ce fait, alors que le premier tome nous offrait un panel de termes nouveaux relatifs à l'Enclave et sa manière de vivre, nous en apprenons d'autres ici comme les kousines, les libbies ou les expats. Autant de termes dont nous apprenons la signification au fur et à mesure de l'histoire.
Mais rapidement, on se rend compte que même si les causes sont différentes, un problème en commun avec l'Enclave subsiste : la survie de l'humanité. Je reconnais que ces soucis de manque de filles à Zile et l'impossibilité de quitter le lieu sous peine de mort ont attisé ma curiosité et j'étais avide d'en connaitre les raisons et potentielles solutions.

J'ai aussi aimé découvrir les différents habitants de cette terre nouvelle, leur façon de vivre, leur quotidien et les réactions de Gaia face à tous ces changements. Cette dernière reste d'ailleurs fidèle à elle-même : courageuse et se battant de toutes ses forces contre tout ce qu'elle trouve injuste. Evidemment, comme dans tout livre jeunesse qui se respecte, nous retrouvons le fameux triangle amoureux, voir même le carré aux dires de l'héroïne elle-même. Léon reste ce personnage impulsif mais qui ferait tout son possible pour aider Gaia, bref celui que l'on aimerait toute avoir à nos côtés ! Je me suis également prise d'affection pour les frères Chardo, Norris ou encore les Libbies.

J'ai donc adoré ce second tome axé principalement sur Zile et ses problèmes. Les nombreuses questions et rebondissements ne nous font pas lâcher le livre, bien au contraire !
A la fin, on comprend que les mondes (Enclave et Zile) vont se relier et j'ai hâte de découvrir ce qu'il va se passer par la suite !
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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
- Tu fais tout le temps ça. Avec tes cheveux. Quand tu n'es pas bien, souffla-t-il.
Il se pencha vers et remit la mèche dans sa position initiale.
Gaia ressentit un frisson parcourir sa cicatrice. Elle demeura immobile, figée, tandis que les doigts de Léon effleuraient sa manche, son poignet. Il était gentil et ça ne faisait qu'empirer les choses.
Elle serra le poing et recula.
- Non, Gaia. Dis moi simplement ce qui ne va pas. Ça ne peut pas être si terrible, sauf si tu as fait un truc vraiment stupide, comme l'embrasser en public.
Elle plongea la tête dans ses mains.
- Oh non, lâcha-t-il.
- Je en voulais pas.
Il se leva.
- Je vais enfiler une chemise. Ne bouge pas.
- Ils vont le mettre au pilori, Léon ! Et ensuite en prison ! Je ne sais pas pour combien de temps.
- Et c'est ça qui te chagrine ? Qu'il aille en prison ?
- C'est toute cette histoire ! éclata-t-elle. Ce n'était qu'un baiser. Un seul. C'est juste .. arrivé. Et maintenant, on l'accuse de tentative de viol. J'en ai ma claque de ce village. C'es n'importe quoi. Vraiment n'importe quoi.
- Ah, enfin, tu ouvres les yeux.
Elle releva brusquement la tête.
- Oh ça va. Je le voyais bien avant aussi, mais je ne savais pas comment faire changer les choses. Cette fois, on n'a pas le choix.
- « On », répéta-t-il.
Il affichait un air aussi moqueur que troublé. Et inquiet.
- Comment as-tu pu, Gaia ?
Elle hésita.
- Quoi ?
- Qu'est ce qu'il a fait pour que ça « arrive » ?
Elle agrippa les accoudoirs de toutes ses forces. Anxieuse, elle l'observa qui approchait son fauteuil et se rasseyait de façon à être à la même auteur qu'elle. Il posa ses mains chaudes sur les siennes, la coinçant plus ou moins sur son siège et, dans le mouvement, sa couverture glissa de nouveau. Une chaleur telle qu'elle n'en avait jamais éprouvé de sa vie se répandit dans ses bras.
- Quelque chose comme ça, peut être ? demanda-t-il en se penchant davantage vers elle.
Elle s'humecta les lèvres, secoua la tête.
- Léon.
Elle se renversa sur sa chaise mais, sans qu'elle sache comment, cela ne fit que la rapprocher de lui, au point qu'elle sentait presque la douce tiédeur de son buste. Elle tenta de retirer ses mains, mais ses doigts se prirent dans ceux du jeune homme avant de finir sur ses genoux, où le tissu de sa jupe remontait lentement sur ses cuisses.
- Ce que je ne donnerais pas pour savoir à quoi tu penses, murmura-t-il.
[Quoi que tu fasses, songea-t-elle, ne m'embrasse pas.]
Pourtant il s’inclina encore, jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un millimètre de lumière entre eux. Un long moment, elle résista à l'appel de son regard intense, se demandant comment il pouvait éprouver les sentiments qu'elle y lisait et redoutant l'effet qu'il avait sur elle. Si quelqu'un était capable d'utiliser les instincts de Gaia contre elle, c'était bien Léon.
- J'ai menti, l'autre jour, chuchota-t-il, une lueur secrète dans les yeux. A propos de mon vœu. C'était plutôt à ça que je pensais.
Ses lèvres effleurèrent celles de l jeune fille, qui se laissa aller en arrière, paupières closes. Avec retenue, mais sans se presser, il l'embrassa tendrement, longuement, au point qu'elle en fonde de plaisir et de frustration.
- Ça, murmura-t-elle en se dégageant afin de reprendre son souffle, c'est de la triche.
- Parfait.
Il l'embrassa de nouveau, avec moins de réserve, cette fois.
Elle ne sut jamais comment, mais elle se retrouva bientôt sur les genoux de Léon, enserrée dans le cercle de ses bras nus et tout, chez lui, lui parut fort et brûlant, y compris les cicatrices qui lui balafraient le dos. Elle ajusta sa position et il s'écarta précipitamment, sans la lâcher pour autant.
- Je crois qu'on va avoir un petit problème, annonça-t-il. Ne bouge surtout pas.
Elle le regarda, surprise. Elle avait l'impression que le monde autour d'elle était brumeux, qu'elle revenait d'une autre planète. Elle posa un doigt sur la mâchoire de Léon, appréciant son très léger début de barbe.
- Quel problème ? s'enquit-elle.
Il ri, un son grave, presque un grondement.
- Rien. C'est juste drôle que ce soit Peter qui finisse au pilori.
Elle avait oublié Peter. Elle avait tout oublié. Elle voulut démêler leur étreinte.
- Oh que non, dit-il. Reste où tu es.
- Mais qu'est ce qui m'arrive ? C'est comme si je n'avais aucune volonté.
Il rit de nouveau.
- Je vois. J'espère que ce n'est pas allé aussi loin avec Peter.
- Je ne peux pas être sur tes genoux, éluda-t-elle.
- Ah, désolé, mais si, tu y es. Je peux en témoigner.
Elle se recoiffa, calant ses mèches derrière ses oreilles, et s'efforça d'arranger son chemisier, ce qui n'était pas une mince affaire avec les bras de Léon toujours autour d'elle. Quand il voulut l'aider, ce fut pire. Elle lui offrit un sourire timide.
- Je suis vraiment désolée, fit-elle.
Elle avait une furieuse envie de l'embrasser.
- Ne dis pas ça.
Elle se leva lentement en s'appuyant d'une main sur la table. Il en profita pour jeter la couverture sur ses cuisses et Gaia, devinant la raison de ce geste, en fut dix fois plus embarrassée. Il hausse les épaules et enlaça le dossier de la chaise d'un air détendu.
Elle avait envie de mourir.
- Ça va, Gaia.
Elle leva les mains au ciel.
- Je suis tellement nulle.
- Et pas moi, peut être ? rit-il. Ne sois pas gênée. Ça va. En fait, j'ai une excellente idée.
- Laquelle ? questionna-t-elle, morte de honte.
- Et si tu m'épousais ?
- T'épouser ? Tu as perdu la tête ?
- Pas du tout, riposta-t-il. Réfléchis. Ça résoudrait plein de problèmes d'un coup.
- Par exemple ?
- Par exemple, Peter ne t'embrasserait plus et ne serait plus mis au pilori. Je le tuerais d'abord.
- Léon ! Tu n'aides pas !
[...]
- Je ne peux pas, lâcha-t-elle. Tu dois bien savoir que je ne peux pas accepter. On se parle à peine.
L'expression de Léon se fit grave.
- Je conviens que les choses ne sont pas toujours faciles entre nous, déclara-t-il. Mais on tient quelque chose. Quelque chose de vrai.
Gaia resta absolument immobile.
- J'ai envie de partager avec toi chaque miette de bonheur, poursuivit-il en se penchant en avant. Je croyais que je serais capable d'en finir avec ça, mais non. Et je ne veux plus essayer. Je te comprends comme personne ici ne pourra jamais te comprendre. Là, je sais que tu as peur. Tu as peur de blesser Peter si tu te lances dans l'aventure avec moi. Exact ?
- Ce n'est pas de la peur, répondit-elle. Ce n'est pas aussi simple.
- Alors, quoi ? Tu ne l'aimes pas vraiment. Pas plus que moi. Si ?
- Non.
[Pas plus. Différemment.]
Un éclair passa dans les prunelles du jeune homme.
- Tu ne te rends pas compte comme c'est infernal pour moi, continua-t-il. De vivre ici avec toi, de me faire constamment houspiller. On est faits pour être ensemble. Quand est ce que tu le verras ?
Comment pouvait-il être si catégorique ? Son assurance l'inquiétait un peu, en fait. Elle s'appuya sur la table derrière elle, les sourcils froncés.
- Tu n'es même pas particulièrement gentil avec moi, accusa-t-elle. La plupart d temps.
Il eut un rire étranglé.
- Quand ? Quand tu me mens ?
- Je ne te mens pas, se défendit Gaia. Seulement, je ne peux pas toujours tout te dire. Et quel serait mon intérêt ? Tu m'effraies parfois.
- Moi ?
- Tu as oublié l'épisode après le Jeu des Trente-Deux ? lui rappela-t-elle.
- Il fait vraiment que je m'excuse pour ce jour là ?
Il se leva et s'approcha de la fenêtre. Il resta là un moment, la tête contre le carreau. Dans la cuisine, le four achevait de refroidir en émettant une sorte de tic-tac irrégulier. La gorge de Gaia se noua encore plus. Il se retourna enfin vers elle, l'air troublé.
- Très bien, commença-t-il à voix basse. Je suis désolé. Et je suis désolé pour le lendemain matin aussi. Bien sûr. Et pour tout ce que j'ai pu dire quand mon cœur ...
Il se tut, passa une main dans ses cheveux, détourna les yeux, puis la regarda de nouveau.
- Ne m'oblige pas à faire ça. Laisse moi un peu de fierté.
Elle s’agrippa au bord de la table, abasourdie par l'énormité de ces aveux. Il l'aimait, depuis tous ces mois, alors que cet amour ne lui avait apporté que souffrance, emprisonnement et chagrin, et qu'elle n'en savait rien.
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- Comment as-tu pu, Gaia ?
Elle hésita.
- Quoi ?
- Qu'est-ce qu'il a fait pour que ça "arrive" ?
Elle agrippa les accoudoirs de toutes ses forces. Anxieuse, elle l'observa qui approchait son fauteuil et se rasseyait de façon à être à la même hauteur qu'elle. Il posa ses mains chaudes sur les siennes, la coinçant plus ou moins sur son siège et, dans le mouvement, sa couverture glissa de nouveau. Une chaleur telle qu'elle n'en avait jamais éprouvé de sa vie se répandit dans ses bras.
- Quelque chose comme ça, peut-être ? demanda-t-il en se penchant davantage vers elle.
Elle s'humecta les lèvres, secoua la tête.
- Léon.
Elle se renversa sur sa chaise mais, sans qu'elle sache comment, cela ne fit que la rapprocher de lui, au point qu'elle sentait presque la douce tièdeur de son buste. Elle tenta de retier ses mains, mais ses doigts se prirent dans ceux du jeune homme avant de finir sur ses genoux, où le tissu de sa jupe remontait lentement sur ses cuisses.
- Ce que je ne donnerais pas pour savoir à quoi tu penses, murmura-t-il.
Quoi que tu fasses, songea-t-elle, ne m'embrasse pas.
Pourtant, il s'inclina encore, jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un millimètre de lumière entre eux. Un long moment, elle résista à l'appel de son regard intense, se demandant comment il pouvait éprouvait les sentiments qu'elle y lisait et redoutant l'effet qu'il avait sur elle. Si quelqu'un était capable d'utiliser les instincts de Gaia contre elle, c'était bien Léon.
- J'ai menti, l'autre jour, chuchota-t-il, une lueur secrète dans les yeux. A propos de mon voeu. C'était plutôt à ça que je pensais.
Ses lèvres effleurèrent celles de la jeune fille, qui se laissa aller en arrière, paupières closes. Avec retenue, mais sans se presser, il l'embrassa tendrement, longuement, lentement, au point qu'elle en fonde de plaisir et de frustration.
- Ça, murmura-t-elle en se dégageant afin de reprendre son souffle, c'est de la triche.
- Parfait.
Il l'embrassa de nouveau, avec moins de réserve, cette fois.
Elle ne sut jamais comment, mais elle se retrouva bientôt sur les genoux de Léon, enserrée dans le cercle de ses bras nus et tout, chez lui, lui parut fort et brûlant, y compris les cicatrices qui lui balafraient le dos. Elle ajusta sa position et il s'écarté précipitamment, sans la lâcher pour autant.
- Je crois qu'on va avoir un petit problème, annonça-t-il. Ne bouge surtout pas.
Elle le regarda, surprise. Elle avait l'impression que le monde autour d'elle était brumeux, qu'elle revenait d'une autre planète. Elle posa un doigt sur la mâchoire de Léon, appréciant son très léger début de barbe.
- Quel problème ? s'enquit-elle.
Il rit, un son grave, presque un grondement.
- Rien. C'est juste drôle que ce soit Peter qui finisse au pilori.
Elle avait oublié Peter. Elle avait tout oublié. Elle voulut démêler leur étreinte.
- Oh que non, dit-il. Reste où tu es.
- Mais qu'est-ce qui m'arrive ? C'est comme si je n'avais aucune volonté.
Il rit de nouveau.
- Je vois. J'espère que ce n'est pas allé aussi loin avec Peter.
- Je ne peux pas être sur tes genoux, éluda-t-elle.
- Ah, désolé, mais si, tu y es. Je peux en témoigner.
Elle se recoiffa, calant ses mèches derrière ses oreilles, et s'efforça d'arranger son chemisier, ce qui n'était pas une mince affaire avec les bras de Léon toujours autour d'elle. Quand il voulut l'aider, ce fut pire. Elle lui offrit un sourire timide.
- Je suis vraiment désolée, fit-elle.
Elle avait une furieuse envie de l'embrasser.
- Ne dis pas ça.
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- J'ai envie de partager avec toi chaque miette de bonheur, poursuivit-il en se penchant en avant. Je croyais que je serais capable d'en finir avec ça, mais non. Et je ne veux plus essayer. Je te comprends comme personne ici ne pourra jamais te comprendre (...)
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- Depuis quand Léon est-il à Zile ?Pourquoi m'avoir caché sa venue ?

MaLady Olivia pivota vers Gaia. Elle semblait furieuse.

-Fermez derrière vous, ordonna-t-elle avec un calme qui ne laissait rien présager de bon.

Gaia était partagée entre la colère et la confusion, mais le regard inflexible de la Matriarche la perça avec tant de précision qu'elle se troubla et finit par obéir, sans rechigner. Elle ne claqua même pas la porte.

- Vous devez le relâcher, exigea-t-elle. Immédiatement.

L'aveugle indiqua une boite sale posée sur le bureau. L'objet était en bois, avec de délicats coins et un couvercle, une sorte d'écrin façonné avec un soin évident et fait pour recevoir un cadeau ou un souvenir précieux. Aucun signe ne le distinguait d'un autre, il aurait pu appartenir à n'importe qui.

- Je n'ai jamais vu cette boite.

- Regardez dedans.

Le coeur de la jeune fille se mit à palpiter étrangement. Elle observa de nouveau les marques de terre et comprit enfin ce que cela signifiait : ce coffret venait d'être mis au jour, ce qui supposait qu'il avait d'abord été enterré.Olivia attendait, l'oreille tendue. Gaia s'approcha du bureau et souleva le couvercle.A l'intérieur, elle trouva une pile de chiffons soigneusement pliés et imbibés de sang séché.
Sur le tout reposait un délicat brin de bleuet qui commençait à peine à faner. Gaia laissa échapper un petit cri de surprise et recula d'un pas.
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- Je serai là pour vous, MaMiss Gaia. C'est tout. S'il vous faut quoi que ce soit. A n'importe quel moment.
Il se tut et le silence s'étira, s'emplissant peu à peu de sens.
- Will ..
- Vous avez le droit de le savoir. Pour moi, c'est vous ..
C'était une révélation de taille. Qu'il avait mal choisi son moment ! Il esquissa lentement un sourire sincère et son regard chaleureux lui dit tout ce que ces quelques mots ne pouvaient traduire.
Léon la rendait si malheureuse qu'elle avait envie de mourir. Dans les bras de Peter, elle manquait se liquéfier. Quant à Will, il lui suffisait de sourire, sans même la toucher, pour qu'elle soit totalement déboussolée. Il n'avait plus l'air trop vieux pour elle, désormais. Elle recula maladroitement dans sa confusion. Elle avait entendu parler des triangles amoureux. Mais des carrés ?
- Je n'en reviens pas, souffla Will. Je vous l'ai dit !
Elle éclata de rire.
- Oui, c'est dit et je dois vraiment partir.
- Je sais. Allez-y. Filez.
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