Voilà une série que j'attendais avec impatience, curieuse de découvrir le nouveau feuilleton mensuel d'
Audrey Carlan. Calendar Girl m'avait laissé un assez bon souvenir, malgré quelques défauts qui m'avaient bien fait grincer des dents. Malgré tout, j'avais envie de découvrir ces International Guy…
Parker, Bo et Royce ont formé leur entreprise, International Guy, qui propose de multiples services à ceux qui peuvent y mettre le prix. Parker, le Dream Maker, s'occupe de coacher les clients en matière de vie et d'amour ; Bo, le Love Maker, se charge de vous relooker de la tête aux pieds. Quant à Royce, Money Maker, il transforme en argent le moindre dossier qu'on lui confie. Leurs missions, aussi différentes les unes que les autres, les poussent à voyager aux quatre coins du monde. Parfois seul, parfois à eux trois, quand la situation l'exige.
Ici, je vais vous parler simultanément des deux tomes, que j'ai enchainés. Et heureusement que les deux sortent le même jour car, si je n'avais pas eu le second opus immédiatement sous la main, je ne sais pas vraiment si j'aurais continué la série.
Sur le principe, l'histoire est sympa. J'aime beaucoup les personnages de Bo et de Royce qui apportent un vrai potentiel à l'entreprise. C'est avec Parker, le Dream Maker, que j'ai eu beaucoup, beaucoup de mal. Dès le départ, ça ne la pas fait, du tout du tout, et ce sentiment n'a pas vraiment disparu au cours de ma lecture.
Il faut dire qu'avec Sophie, la cliente du premier opus, ce n'était pas évident non plus. La jeune femme est une petite chose toute tremblante, toute fragile, qui est là pour apprendre de ces trois mâles virils qui vont la transformer profondément en deux temps, trois mouvements. Même pas une semaine pour « transformer » une femme peu sûre d'elle en une croqueuse d'hommes ? J'ai eu du mal à avaler tout ça. Surtout que, nous présenter une femme qui ne peut réussir dans son travail que si elle porte des talons de douze centimètres ou des tenues sexy… J'ai eu un peu mal à mon féminisme…
Mais l'histoire reste plaisante, l'écriture d'
Audrey Carlan, toujours aussi addictive, fait le job et, finalement, ce n'est pas vraiment ce qui m'a le plus dérangé.
Comme je le disais, c'est avec Parker Ellis que ça coince. Bo et Royce, au moins, sont directs dès le départ : ils aiment les femmes, ils profitent de leurs charmes et ne le cachent pas. Parker, lui, est soit disant le gentleman par excellence… qui va pourtant emballer les deux premières clients dès le premier jour. Et, pour quelqu'un qui dit ne jamais, jamais avoir couché avec les clientes, bizarrement, c'est ce qui va lui arriver dans les deux premier opus.
Bon, soit. Après tout, c'est de la new romance et, après Calendar Girl, je ne m'attendais pas à quelque chose de tout sage non plus. Mais Parker est une suffisance hallucinante qui m'a fait secouer la tête à de nombreuses reprises. Soit disant le meilleur dans son domaine – même si je n'arrive pas à comprendre à quoi il sert vraiment. Bo et Royce ont des positions bien définies. Parker, lui… Je cherche toujours à comprendre en quoi les leçons de vie qu'il donne sont si indispensables puisque, à part ses parties de jambes en l'air, on ne voit pas trop ses fameuses leçons de vie.
Je me rends compte que ma chronique peut paraitre assez négative. Comme je le disais, si je m'étais arrêtée au premier tome, je ne sais pas du tout si j'aurais continué la série. C'est avec le second tome qu'
Audrey Carlan a su susciter mon intérêt pour sa série en installant les prémices d'un fil conducteur à la Mia/Wes. C'est mignon et intéressant et, si ça n'a pas vraiment atténué mes griefs contre Parker, j'avoue qu'
Audrey Carlan m'a ferrée et que je suis dorénavant curieuse de voir comment leur histoire va pouvoir s'installer durant les dix mois restants.
Surtout, j'aime vraiment les personnages de Bo et Royce qui, à eux deux, me donnent vraiment envie de voir ce que ça va donner pour ce trio d'amis. Si on enlève l'ego surdimensionné de Parker envers les femmes (oui, oui, promis j'arrête avec lui…!), on sent toute l'amitié fraternelle qui les lie tous les trois. Je suis là aussi curieuse de voir ce que ça va donner pour la suite, si
Audrey Carlan va réussir à faire tourner ses effectifs et à ne pas tomber dans la redondance. Mais, après Calendar Girl, je lui fais confiance pour nous surprendre là où on ne l'attend pas… Série à suivre donc…!
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