AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782896498062
VLB Editeur (30/11/-1)
3.11/5   14 notes
Résumé :
Maude a quitté la Côte-Nord pour le Mexique à dix-huit ans. Après des études en criminologie, elle est devenue détective privée, spécialisée dans les affaires de disparition d'animaux domestiques. Quand son ex-belle-mère l'invite dans un restaurant chic, elle présume qu'on aura kidnappé son épagneul tibétain, mais la vérité est bien plus noire. Deux jeunes femmes de ménage ont été retrouvées pendues dans la cour d'un immeuble de luxe.

Voilà comment s'... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Les offrandesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Bon, vu la note que j'ai donné, vous avez compris que je n'ai pas aimé ce livre. Je l'ai trouvé ennuyeux et pourtant le sujet était vraiment intéressant. Mais, malheureusement, l'auteur n'a pas su choisir entre la farce et le drame sordide. L'intrigue est mal construite, le suspense noyé dans le quotidien de Maude et les personnages sans grande profondeur. C'est dommage.
De plus, l'usage d'un vocabulaire inusité (je ne parle pas des mots liés à la culture mexicaine) sonne pompeusement et casse le rythme de la lecture. En ce qui concerne les références à la culture mexicaine, plutôt que de les balancer telles quelles j'aurais apprécié, n'ayant pas vécu au Mexique, une mise en contexte. J'ai fait l'effort, au début, d'aller chercher ce que cela représentait mais je me suis vite lassée.
Et puis j'ai toujours eu du mal à prendre au sérieux un auteur qui utilise des figures de style sans subtilité comme "la porte grinça avec souffrance". Beurk...
Commenter  J’apprécie          50
Maude est une Québécoise qui vit au Mexique et gagne sa vie en offrant des services de détective à de riches propriétaires d'animaux domestiques disparus. Un jour, son ex-belle-mère lui confie une enquête beaucoup plus délicate visant à éclaircir la mort d'une femme de ménage et de sa petite soeur, retrouvées pendues dans la cour d'un immeuble d'habitation.
Ce polar nous transporte du côté sombre du Mexique, sur fond de violence faite aux femmes, un sujet hélas toujours très actuel. Thème percutant, pourtant je n'ai pas adhéré au style bédéesque choisi par l'auteur pour raconter cette histoire sordide. Une intrigue qui se perd dans les détails, trop de personnages secondaires, un humour qui tombe souvent à plat et une floppée de références à la culture mexicaine, mais aussi à la littérature en général. Pour ma part, un roman long et pénible, malgré une vision québéco-mexicaine parfaitement intégrée.
Commenter  J’apprécie          30
Le commentaire de Lynda :

Maude décide de tout quitter, au Québec, pour aller vivre au Mexique. Ayant complété des études en criminologie, elle décide de partir, à son compte, à la recherche d'animaux domestiques disparus. Voilà, comment elle gagne sa vie.
Et pourtant, quand son ex belle-mère la demande, Maude croit qu'elle a perdu son chien, ce n'est pas tout à fait ça l'histoire.
Elle se verra plonger dans une histoire de meurtres, à prime abord, cela ressemble à 2 suicides, mais est-ce vraiment des suicides. C'est ce que Maude essaiera de découvrir.
C'est dans le Mexique noir, qu'elle se retrouvera, bas fond d'un monde dont elle n'a pas l'habitude. Tout y sera pour nous offrir un roman très noir, mais attention parsemé d'un certain humour assez tortueux et sarcastique, ce qui offre un côté très original à ce roman. On parle souvent du Mexique comme la terre de vacances... Mais ce sera loin d'être des vacances dans ce cas-ci.
Meurtres, enquêtes, cartel, violence, un mélange parfait qui nous donne un suspense parfait.
L'auteur fait graduellement monter l'adrénaline à mesure que l'on découvre de nouveaux indices et que l'on s'enfonce tout doucement dans la noirceur de ces crimes.
Rien n'est épargné pour nous offrir un très bon moment de lecture, l'humour noir et les réflexions sont un ajout vraiment apprécié et qui ouvre certaines parenthèses sur le coeur de l'histoire. Une belle écriture, un auteur que je ne connaissais pas, une plume qui sait capter l'attention de son lecteur, et qui surtout le garde accroché jusqu'à la fin. le personnage de Maude Cantin Espejo, née d'un père gaspésien et d'une mère Yucateca, un mélange très intéressant, cette trentenaire partie de Baie-Comeau pour s'installer chez un oncle à Cuernavaca, nous fera voir le Mexique noir que l'on ne connaît pas vraiment et croyez moi, qui ne nous donne pas envie de le connaître non plus.
Bref, une lecture que j'ai aimé, un bon scénario, quelques petites longueurs, mais qui ne gâchent en rien la lecture !
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
Commenter  J’apprécie          10
J'aime beaucoup Louis Carmain, parfois ses divagations mettent mon attention à rude épreuve, mais somme toutes, je trouve que c'est un excellent auteur.
L'ambiance glauque du Mexique bandit est juste insane. Violence, banalisation de cette violence, et aussi personnages attachants, mais pas trop, juste assez.
Maoudé, une québécoise un peu blasée, se retrouvera à enquêter sur une histoire de meurtre qui prendre des ampleurs assez exécrables.
J'aime beaucoup les noms des chapitres, toujours des trucs un peu banals, qui pourraient sans doute se retrouver dans Les offrandes que gardent chez eux la plupart des Mexicains.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Maude possédait, un peu pour cette raison, un pistolet. Aussi, disait-elle, parce que l’objet donne de la crédibilité. Elle avouait l’avoir brandi une fois dans une enquête de haut niveau. Le vol d’un serpent corail. Elle avait tiré dans le bras d’un trafiquant de reptiles manchot qui menaçait l’animal d’un canif tout en la sommant de reculer. L’ophidien fut blessé pendant l’altercation; le propriétaire refusa de payer pour ce salopage. Le manchot perdit l’usage de son bras. Un fiasco à la suite duquel Maude cessa graduellement de porter l’arme.
Elle ne la prenait que pour visiter ses clients les plus radins. C’était pour eux comme si l’arme justifiait ses tarifs. Sinon, pas besoin. Il suffisait de parler, de choisir les bons mots. Peu de mots. Se taire.
Commenter  J’apprécie          10
Maude faisait cependant son lit chaque jour dès son lever. Elle craignait en effet – car comment prévoir les coups du sort? – de quitter ce monde en ayant laissé derrière, dans le tumulte de draps retournés, des traces de son sommeil. Quelqu’un pourrait les lire comme les lignes d’une main. Inventer n’importe quoi. Déchiffrer ses rêves ou qualifier son réveil. Bref, reconstruire erronément une parcelle de sa vie. Un lit fait, croyait-elle, restait muet. Impossible de savoir si elle avait bien ou mal dormi, seule ou accompagnée. Il s’agissait de garder le mystère entier.
Commenter  J’apprécie          00
Il s’approcha. Maude craignit qu’il ne l’agresse, peut-être sexuellement. Ça arrivait souvent, avec ce genre d’individus. On passait un accord et puis non, ça ne suffisait plus. Ça exigeait ensuite une petite douceur, ça voulait voir un bout de sein. Un type lui avait une fois demandé si elle aimait le poil, le vrai. Bref, Maude refuserait nécessairement les avances de Chucho et ses espoirs de collaboration s’effondreraient. Elle espéra un assaut en règle. Un coup de poing était plus facile à gérer – à éviter – qu’un flattage de cuisse.
Commenter  J’apprécie          00
Elle était blonde dans un pays de brunes. Cela n’est pas sans conséquence: les hommes la dévisageaient. À cause de son visage aussi, menton fuyant, taches de rousseur, peau liliale. Elle possédait des traits d’étrangère, autrement dit de fantasme.
Commenter  J’apprécie          10
Le centre commercial était fréquenté par des clientes aux finances de micro-États caribéens. Elles dévalisaient généralement les boutiques en buvant des jus verts, achetaient – pour pavaner leur générosité – un petit quelque chose pour la bonne. Maude les jugeait durement, sa pensée obscurcie par des jalousies nées d’un budget personnel restreint. Son appartement, d’ailleurs, reflétait certaines limitations pécuniaires: quatre pièces minuscules; une salle de bain sans porte.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : québecVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Autres livres de Louis Carmain (3) Voir plus

Lecteurs (27) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature québécoise

Quel est le titre du premier roman canadien-français?

Les anciens canadiens
La terre paternelle
Les rapaillages
L'influence d'un livre
Maria Chapdelaine

18 questions
221 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature québécoise , québec , québécoisCréer un quiz sur ce livre

{* *}