L'orientation de l'ouvrage est très universitaire et s'adresse à des étudiants en lettres, qui préparent des concours. Pourtant la lecture de cette introduction à Théophile n'a rien d'ennuyeux ni même de scolaire, elle instruit et fait revivre un monde qui explique et redonne sens et résonance aux vers de ce poète à la vie tourmentée.
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La "sotte antiquité" que Théophile, à deux reprises, stigmatise, renvoie à la mythologie. (...) En associant le bric à brac mythologique de la poésie néo-pétrarquiste à la superstition du vulgaire (...) et à l'érudition des mythographes (...°, il entend disqualifier la poésie par toutes les fonctions qu'elle occupe dans la culture moderne: comme ornement, comme enchantement, et comme savoir.
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