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4,15

sur 6995 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Roman policier très bien ficelé qui tient ses promesses et se lit d'une traite. Une belle découverte que ce livre de Donato Carrisi.
Lien : http://araucaria.20six.fr
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Épatant ! Un thriller qui nous fait adhérer tout de suite à l'histoire. Disparition de cinq fillettes, corps retrouvés en de multiples endroits, n'ayant de prime abord pas vraiment de liens entre eux. C'est une course contre la montre qui s'enclenche pour l'inspecteur-chef Roche et son équipe formée d'un criminologue (Goran Gavila) et de trois agents spéciaux (Boris, Stern et Sarah Rosa). L'agent Mila Vasquez, quant à elle, experte en recherche d'enfants disparus à l'autre bout du pays, sera appelée à joindre ses compétences à l'équipe Roche pour tenter de trouver une sixième victime, fort probablement toujours en vie.

De fil en aiguille, toujours sous haute tension, on gravit les échelons - ou on descend toujours plus bas dans l'antre du monstre - pour se retrouver parachutés d'un site à l'autre, impliquant de nombreux personnages à interroger et nous faisant nous creuser les méninges tout en maintenant notre intérêt à vouloir trouver le meurtrier. On tourne les pages sans s'en rendre compte. On s'interroge beaucoup et les dialogues entre policiers et experts sont captivants, utiles. Toutes les informations sont précieuses, il faut être attentif à ce que l'on lit. Sans entrer dans le totalement "gore", on sillonne la sphère des meurtriers en série, de leur psychologie et des méthodes utilisées pour les coincer. C'est passionnant. le roman n'aborde pas trop la question des "sévices" et c'est tant mieux. Ce n'est pas le but de l'histoire. On entre plus dans le domaine du psychologique et du technique. La note de l'auteur est d'ailleurs intéressante à ce sujet.

Je n'ai pas pu lâcher ce roman très palpitant jusqu'aux trois quarts environ, où un élément précis m'a fait décrocher. Heureusement, la finale en beauté vient racheter ce court moment de déception. J'ai trouvé qu'il y avait peut-être un peu trop de protagonistes en dehors de notre équipe principale, parfois n'étant pas totalement certaine qu'ils soient pertinents, n'étant même pas là pour nous confondre, mais l'histoire est tellement captivante qu'on réussit à mettre ce détail de côté. Certains aspects de l'histoire sont demeurés inexpliqués pour moi mais il est difficile de dire lesquels sans dévoiler d'importants indices. de là ma note de 4/5 au lieu de 5/5.

En gros, "Le Chuchoteur" offre un très bon moment de lecture, fort divertissant, noir mais pas glauque. L'ambiance est angoissante car on sent que le temps presse et la police doit la jouer plus fine que l'auteur des crimes. C'est comme une partie d'échecs haletante. Ça va vite. Les rebondissements n'arrêtent jamais. C'est bien fait et pour un premier Donato Carrisi, j'ai été séduite. Cela faisait longtemps que ce roman dormait sur mes tablettes, donc bien contente d'en avoir enfin lu un. Ses autres romans seront sur ma liste pour plus tard également ! Un magicien du suspense à lire !

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En lisant le Chuchoteur, je me suis rendu compte que je n'avais jamais lu d'auteur italien. C'est maintenant chose faite et je suis ravie d'avoir lu Donato Carrisi. Ravie aussi de savoir qu'il a écrit une suite à ce qui est son premier roman car j'ai beaucoup aimé ce thriller.

Chouette lecture que ce Chuchoteur ! Il n'est absolument pas difficile de se laisser embarquer par la plume de Donato Carrisi et par l'histoire qu'il a concoctée – histoire qui est d'ailleurs inspirée de faits réels. En effet, Carrisi est l'auteur d'une thèse sur Luigi Chiatti, surnommé le « Monstre de Foligno », un tueur en série italien qui lui a inspiré l'histoire du Chuchoteur. Évidemment, le récit de Donato Carrisi ne porte pas directement sur ces faits réels et prend ses propres tournants. Il s'agit ici de la disparition de petites filles, et non de petits garçons, et de pistes brouillées au fur et à mesure de la progression de l'enquête. Il s'agit aussi d'une équipe d'enquêteurs chaperonnés par un criminologue réputé et spécialisé dans la traque de tueurs en série, à laquelle va se greffer une policière spécialisée dans la recherche d'enfants disparus. L'histoire, très dense avec son immense puzzle et ses personnages complexes et torturés, est vraiment passionnante. J'ai trouvé que l'auteur avait bien saisi le concept du « page turner » car chaque chapitre prend fin avec un suspense (enfin, ce qu'on appelle un « cliffhanger ») et donne forcément envie de connaître la suite. de la même façon, l'auteur ne ménage pas nos nerfs : on va de fausses pistes en révélations d'un bout à l'autre du roman (qui fait quand même 576 pages en version poche) donc la tension ne descend pas. Pire : elle s'accentue jusqu'à la fin. Par ailleurs, la fin est ouverte et laisse penser que certains n'ont pas fini de chuchoter et qu'on va recroiser quelques-uns de ces « profileurs » ainsi que Mila Vasquez, la fameuse « chercheuse » d'enfants disparus, une héroïne bien attachante…

Franchement, c'est bien joué de la part de M. Carrisi : le Chuchoteur m'a convaincue et je pense que certains de ses livres vont atterrir dans ma PAL (comme s'il n'y en avait pas déjà TROP), à commencer par la suite directe du Chuchoteur, L'Écorchée.
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"Dieu se tait, pensa-t-elle. le diable murmure..."

Quelque part, sur terre ou en enfer, dans une clairière, une vision d'horreur : un cercle de petites fosses où gisent six petits bras gauches de fillettes dont cinq sont identifiés à des disparitions signalées. Mais alors à quelle petite victime appartient ce sixième bras ?
La brigade de l'unité d'investigation pour les crimes violents dirigée par l'inspecteur en chef Roche est composée de spécialistes : Rosa en logistique et en informatique , Gavila en criminologie, Boris en méthodes interrogatoires et Stern en information.
On fait également appel à Mila Vasquez, spécialisée dans les enlèvements d'enfants pour tenter d'identifier la sixième fillette.
L'équipe de choc au complet - digne d'une bonne série TV - va mettre leurs savoirs en commun , tenter de se mettre dans la peau du tueur, essayer de comprendre son mode opératoire pour identifier et retrouver ce salopard de serial killer.
Une affaire déroutante où des indices morbides entraînent l'équipe à la rencontre d'affaires macabres, de lieux glauques, de personnages sordides et dans des abimes les plus sombres proche de la folie et de l'enclos du diable. Une enquête dont on ne sort pas indemne et qui laissera des traces indélébiles dans les âmes et dans les corps...
Et menée de main d'expert par Donato Carrisi, criminologue de formation, qui s'inspire de faits réels pour nous immerger dans cette enquête aux multiples facettes. Un jeu de dupe et de manipulation psychologique.
Un thriller psychologique dérangeant par ses crimes horribles, déroutant par sa construction en tiroir, inoubliable pour ses personnages torturés tels que Mila et Gavila et innovant par sa chute.

Un thriller difficile à digérer mais sublime
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Cette histoire serait-elle un prix de beauté comme on dit aux échecs, une jolie partie du début à la fin entre des noirs très agressifs et des blancs à la traîne?

En tout cas, l'ouverture présente un développement très rapide. Les blancs sont d'ailleurs surpris par le jeu méthodique des noirs qui assènent des coups puissants. Si bien que ces derniers en arrivent à mettre en danger la défense des blancs.
Il faut dire que la dame blanche (l'enquêtrice sur les disparitions d'enfants, Mila) n'a pas encore été sollicitée, à tort!
Ce manque de cohésion profite au roi noir ( on dira le chuchoteur) dont les attaques, que dis-je, les terribles sacrifices servent avant tout à pointer les faiblesses ou les erreurs ( les crimes!) des blancs, qui, du coup, ne sont plus tout à fait blancs.
La stratégie des noirs est si bien élaborée qu'il ne reste plus qu'un échiquier bien clairsemé à la fin. Mais c'est aussi là que la dame blanche peut enfin montrer l'étendue de sa puissance, car elle n'a plus de pions dans ses pattes.
Les blancs peuvent espérer au mieux la partie nulle.
A moins que le grand maître, Donato Carrisi, pour sa première partie, ne se prenne les pieds dans le tapis. En effet les derniers coups m'ont semblé précipités, la faute au temps sans doute et c'est dommage....
Toujours est-il que sans cela, on aurait assisté à un vrai prix de beauté.

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Enfermée dans le ventre du monstre, j'attends qu'on vienne me délivrer. Parfois, je m'endors et je rêve. Je rêve qu'une autre petite fille est avec moi et que mon bras ne me fait plus mal du tout. Et même parfois je crois entendre des gens au-dessus... des policiers. Je suis certaine qu'ils me recherchent. Toute une équipe prête à courir tous les dangers pour comprendre ce qui m'arrive et me retrouver. Non pas toute l'équipe. Il n'y a qu'une femme qui cherche cela, les autres ils ne cherchent qu'à comprendre ce qui se passe dans la tête du monstre. En fait, ils ont chacun leur piste et leur méthode mais tous marqués par des blessures, dur métier que celui de flic. Alors j'attends, mais je sens que je dois me battre aussi et ne pas m'endormir. Résister aussi longtemps que je le peux. Mais où suis-je ?
Voilà une question que je me suis posée après le premier tiers du roman. D'un seul coup, j'ai eu besoin de savoir. Mais l'auteur n'a semble-t-il pas voulu donner beaucoup d'indices. Capo Alto. Un motel... L'Amérique du Nord sans doute. Mais je n'ai pas vu d'autres éléments. Alors j'ai regardé de plus près les lettres du quartier pénitentiaire qui signalaient l'attitude étrange du sujet matricule n°RK-357/9. Ici non plus pas d'indices. Tout devenait de plus en plus inquiétant. Je sentais qu'on me murmurait à l'oreille : fausse piste, fausse piste, regarde mieux, « capo alto » la tête haute en italien. Oui et alors ?
« - Oui, mais j'écris quoi, dans le rapport ?
- Écris ''lieu inconnu''.
- Tu es sûr ?
- Oui. Quelqu'un s'occupera de comprendre où ça se trouve.
Mais Mila le connaissait. »
J'ai bien apprécié ce thriller aux nombreux rebondissements et à la trame dense. L'écriture est fluide mais j'ai été étonnée par le choix de Donato Carrisi d'insérer des paragraphes pour définir certaines notions (« pareidolie ») ou comprendre des données en matière de criminologie. Ce n'est pas désagréable (je ne suis pas toutefois certaine d'avoir mémorisé beaucoup de définitions). En tout cas, un très bon moment de lecture.
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J'ai un certain malaise au moment de refermer ces 569 pages très denses. Une intrigue à rebondissements parfois improbables, avec des enquêteurs aussi névrosés que leurs cibles et inversement. L'appel au médium me laisse perplexe cependant. le malaise vient peut-être du fait que cette histoire est inspirée de faits réels.
Il faudra que j'attende de lire le second roman de Donato Carrisi pour me faire une idée de mon degré d'adhésion à ses développements.
Pour autant cela se lit bien même si j'ai mis plus de temps que d'habitude pour le terminer.
Je suis néanmoins moins enthousiaste que les autres lecteurs Babelio.
Je vais me refaire une santé de lectrice en piochant dans l'humour ...
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Comme disait Stromae : "quand tu crois enfin que tu t'en sors, quand y en a plus et ben y en a encore".

De quoi ? de l'horreur ! C'est comme une vis sans fin qui t'entraîne toujours plus profond.

Alors certes, dans ce thriller, les victimes sont des enfants, ce qui fait déjà assez froid dans le dos, mais l'auteur à la décence de ne pas en faire trop sur les scènes de crimes ; merci à lui.

Je ne suis pas le plus gros lecteur de polar, donc je suis sans doute plus facile à séduire. Pour le coup, ça a bien marché. Ce scénario est très prenant et des tiroirs, il y en a ! Toujours un rebondissement dans l'enquête, une révélation toujours plus noire que la précédente. Et ce qui renforce la noirceur du roman, ce sont tout les petits détails, les lieux austères ou inacueillants, le climat.

Je ne vais pas en faire des lignes et des lignes vu le nombre de critiques déjà publiées, mais ce que j'ai apprécié au-delà de l'intrigue, c'est qu'à aucun moment, on ne sait réellement ou ça se passe, pas un lieu, pas une ville ou un pays de cités.

L'équipe d'enquêteurs est vraiment bien travaillée côté personnages. Une préférence pour Mila bien sûr, quelle trajectoire de vie.

Il y a juste certains points qui m'ont fait tiquer, des ficelles un peu grossières, mais rien de grave ou de nuisible. Difficile de s'étendre plus sans spoiler, mais la fin laisse entrevoir un très probable retour dans l'horreur ; mais heureusement cela est contrebalancé par les dernières pages qui amènent un peu de lumière dans l'obscurité.

Car comme disait Magic System : "Tant que y'a la vie, on dit toujours y'a espoir".
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1er roman de cet auteur, lu extrêmement rapidement. J'ai un aveu à faire, lors de la sortie au cinéma du Silence des agneaux, j'avais séché les cours et après fumé une substance illicite, j'étais allé avec des complices assister à la projection du-dit film, allez savoir mais le cocktail cannabis et bravade de l'interdit m'avait littéralement collé au siège durant tout le film, et loin de certains aspects gore du film c'est bel et bien la psychologie des policiers alliée à l'intelligence du Mal qui m'avaient tétanisé.
Lors de la première introductive du roman, j'ai réellement était mal à l'aise, il y a certains passages qui m'ont remémorés également les racines du mal. Vous savez ces petits frissons qui suivent la fermeture du livre et l'on a envie d'aller aux toilettes et pendant 30 secondes on n'ose pas se lever de son lit.
Puis le livre se poursuit et l'on assiste twists après twists à d'autres frissons extrêmement bien amenés.
Ce qui met mal à l'aise c'est que bien qu'on lise une fiction on sait très bien que les peines, angoisses des familles sont réelles et c'est cela qui fait froid dans le dos.
Jusqu'à la fin on ne lâche pas ce bouquin et bien que l'on pourrait reprocher à l'auteur une fin à la Scoubidoo, on reste pantois face à une telle histoire, réussie comme une Calzone, on sait ce que l'on mange, mais à la fin on est content de ce choix.
Si un producteur à lu ce bouquin et qu'il a acquis les droits je pense qu'i peut cartonner, David Fincher c'est quand tu veux !
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Cinq petites filles enlevées…, des fosses dans lesquelles sont retrouvés des petits bras…, tel est le point de départ de ce roman policier hors du commun.

Un criminologue, aidé d'une équipe d'agents spéciaux et d'une spécialiste des affaires d'enlèvements vont tenter de comprendre
pourquoi les indices les mènent à des tueurs différents.

Le coupable serait-il ailleurs ?
Un époustouflant thriller littéraire.
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