Par moi on va dans la cité dolente…
L’âme éduquée au noir de fumée
Une bougie filante un psautier un crâne fêlé
L’âme de chair s’épouvante sondant en soi
L’abîme si aride la vertu si
Atroce la fournaise des tourments prodigieux
Qui d’un homme accompli font un enfançon
Théâtre des ténèbres des anges membraneux
Fulminant dans leur langue sommaire
Hoquets cris de gorge claquements de langue
Autant de vices classés avec art autant
De supplices chevalets crocs de fer
Fourneaux et gibets à lasser l’imagination
De monstrueux dévots nous promettent encore
Les machines peintes aux murs de Novalese
Hélas quand la terre s’ouvrira où irai-je
Tant de fautes écheveau bariolé
Soixante ans des âpretés des voluptés de chair
Des vins barbaresques d’Alba est-il
Une heure où les songes montrent nos destinées
Je vois déjà les ailes et la fumée
Charmer l'oeil de couleurs vives délicieux Bénir la bouche s'enivrer au jardin Des vents épicés délicieux flatter De chants l'oreille et au coeur de la nuit La main