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L'anti-magicien tome 2 sur 6
EAN : 9782075085601
400 pages
Gallimard Jeunesse (27/09/2018)
4.36/5   151 notes
Résumé :
Kelen l'anti-magicien se fait de nouveaux ennemis où qu'il passe. Toujours accompagné de ses deux acolytes incontrôlables, Furia et Rakis, il parcourt les terres de la frontière à la recherche d'un remède contre le mal qui le ronge : l'ombre au noir. Quête de vérité, scènes d'action musclées et malédiction mortelle : la suite des aventures d'un jeune mage sans pouvoir, dans une grande fresque originale et puissante.
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'une suite de saga que j'étais juste impatience de continuer au vu du phénoménal coup de foudre que j'avais eu pour le tome un. J'avais en effet tout simplement dévoré le premier livre de L'Anti-Magicien et il me tardait de retrouver mon trio adoré avec ce nouveau titre, L'Ombre au noir. Je remercie infiniment les éditions Gallimard Jeunesse pour ce superbe envoi et je tenais à souligner une fois de plus le magnifique travail éditorial réalisé avec cette série livresque. Les couvertures françaises sont extrêmement soignées et donne aux ouvrages une réelle identité. Chaque sigle et chaque petit élément a son sens et même une véritable importance. Il s'agit là d'un écrin élaboré avec beaucoup de passion et d'application pour un contenu tout aussi développé et captivant.

Au niveau de l'intrigue, là où le tome un se centrait essentiellement sur la civilisation Jan'Tep et sur le rapport tout ce qu'il y a de plus toxique que ce peuple a avec la magie, l'auteur a décidé d'axer celui-ci sur la philosophie (Furia n'approuverait probablement pas l'utilisation de ce mot, mais qu'importe) de vie des Argosi, qui est pour ainsi dire radicalement différente des principes des mages, à des années lumière de la violence et de l'utilisation régulière de systèmes d'oppression propres à ceux-ci. L'enseignement argosi est résolument complexe ; cependant, il n'en reste pas moins extrêmement inspirant et bénéfique : en effet, être argosi est avant toute chose un choix pleinement conscient pour qui empreinte cette voie ardue mais salvatrice. Au fil de l'histoire, Sébastien de Castell nous révèle qu'il s'agit d'un véritable cheminement tourné tout particulièrement vers les autres, l'amour et le respect d'autrui, mais aussi vers la notion fondamentale de libre-arbitre. Les personnes appartenant au peuple des Argosi défendent des valeurs cruciales qui me parlent énormément comme l'authentique courage, l'abnégation qui s'accompagne de la bonté, la justice et la bienveillance. Une telle force de caractère et de telles actions empreintes d'humanité impliquent une remise en question incessante de soi-même et une certaine preuve de lucidité. J'ai adoré le fait que l'auteur construise justement tout son schéma narratif autour de l'instruction argosi, découpant ainsi son roman en diverses parties qui font directement référence aux différentes règles et mantras de ces individus si singuliers et exceptionnels que sont les Argosi à mon sens. Cela donne ainsi un certain poids et éclairage à tout ce qui se déroule dans l'histoire, avec un réel fil conducteur et une évolution constante que l'on vit intensément et tout autant Kelen, le héros diablement tourmenté de cette drôle d'aventure.

Pour ce qui est des personnages, Furia est résolument ma protagoniste favorite pour le moment. Il me reste encore quatre tomes à découvrir et cela est donc susceptible de changer mais sincèrement, je vois mal comment car Furia a tout pour me plaire et pour rester ma petite chouchoute. C'est simple : elle est badass, elle est la reine de la répartie et elle n'abandonne jamais quelqu'un dans le besoin. Elle assume chacune de ses décisions et fait montre d'un aplomb, d'un culot et d'une bravoure sans failles, tout en gardant une certaine maîtrise de soi et en connaissant ses faiblesses. En résumé, elle est mon héroïne et elle est tout bonnement bluffante. Mais en réalité, j'aime du fond du coeur chacun des trois membres de ce trio épique et déluré. Ils ont tous une fonction bien précise au sein de leur équipe du tonnerre qui fait qu'ils vont parfaitement ensemble. Vous l'aurez compris, Furia est la meneuse de choc sans qui les deux autres seraient certainement morts dans d'atroces souffrances depuis belle lurette (la femme a un cerveau bien plus opérationnel que celui de l'homme, je ne vous apprends rien), Rakis constitue le comic relief in-dis-pen-sable de ce récit pétri de tensions et mené tambour battant par l'épée de Damoclès qui plane au-dessus de la tête de notre pauvre Kelen depuis le début. Quant à ce dernier, il est sans aucun doute le personnage auquel je m'identifie le plus, malgré toute l'affection et le respect que je porte à ma Furia chérie. Justement, j'aspire à devenir quelqu'un comme elle, à faire preuve à l'avenir de plus d'audace et de panache, à foncer tête baissée dès qu'il s'agit de porter secours à une tierce personne, tout en ayant un plan de rechange dans la caboche pour m'extirper des pires situations, mais force est de constater que je ne suis qu'une simple mortelle. Kelen est le personnage qui me, qui nous ressemble le plus : l'anti-héros dans toute sa splendeur ou plutôt celui qui se persuade à longueur de journée de l'être. Cette thématique de l'être humain foncièrement imparfait est par ailleurs très habilement et intelligemment abordée par l'auteur, qui la recoupe avec les fondements humanistes des Argosi. En effet, Kelen cherche à accomplir un travail sur lui-même, à trouver qui il est vraiment et à l'embrasser totalement, à la façon d'un Argosi. Cela demande des efforts colossaux et, si notre jeune frondeur de sort s'est révélé être d'un courage et d'une détermination hors-normes à la fin du tome un, il nous démontre ici qu'il n'est pas simple de changer, de prendre des risques pour suivre sa véritable route, qu'il est normal d'avoir peur de la mort et de l'isolement, du rejet, que l'on a le droit de craquer et de se montrer pitoyablement lâche de temps à autre, que l'envie de retourner vers ce que l'on a toujours connu, vers ce qui nous est familier mais néfaste est parfois la plus forte et que cela se comprend. Je remercie sincèrement Sébastien de Castell d'avoir traité l'évolution de son personnage central de façon aussi réaliste et palpable, de manière à ce que cela puisse faire écho en nous et nous faire ouvrir les yeux sur la possibilité d'agir et de renaître que nous avons, nous aussi. Pas besoin de magie pour faire la différence, il suffit... d'avoir un chacureuil, ou le meilleur partenaire du monde qui soit. Plus sérieusement, il suffit d'avoir du cran et de s'avoir s'écouter en toute circonstance. Et d'avoir aussi à nos côtés des personnes uniques et surprenantes, telles que Seneira par exemple. Une fois de plus, Sébastien de Castell m'a prouvé que les personnages féminins ne comptent pas pour des prunes à ses yeux. Tour à tour mordantes, épatantes, froides, ambitieuses, dangereuses, douces, félines ou bien encore abracadabrantes, chacune d'entre elles a sa personnalité et ses motivations qui lui sont propres et, qu'on approuve ou pas leurs objectifs, impossible de rester de marbre face à des filles aussi imposantes. Seneira m'a d'emblée paru bien plus sympathique que la redoutable Shalla ou que l'énigmatique et séduisante Nephenia. Certes, son côté taciturne et agressif m'a un tant soit peu rebutée au début mais, sous cette carapace fendillée, se cache un petit bout de femme brillant et d'une loyauté bouleversante et désarmante envers quiconque lui vient en aide et vaut la peine d'entrer dans son coeur. A ce niveau-là, personne ne peut battre Furia, qui occupe clairement la place d'honneur dans le mien, mais on peut dire que Seneira n'est pas passée par la petite porte. Sébastien de Castell a le don pour créer des personnages plus vrais que nature, au point qu'on croirait pouvoir véritablement les entendre et les toucher. Surtout, on partage chacune de leurs émotions et l'expérience de lecture n'en devient que plus mémorable et instructive. Pour finir avec les personnages, le communiqué de presse que j'ai reçu compare notre trio reconnaissable entre mille aux Gardiens de la Galaxie, ce que je trouve extrêmement flatteur et pertinent. En effet, on peut dire que nos trois écorchés par la vie sont tout à fait semblables aux fameux baroudeurs intergalactiques : ils ne cessent de s'envoyer des piques désagréables, parfois même vénéneuses, mais c'est là leur façon de se dire qu'ils s'aiment et qu'ils sont une véritable famille. Leurs manières de rustres ne les rendent que plus touchants, attachants et absolument inoubliables. Et m'est avis que mon cher Peter Quill ne pourrait qu'approuver le don saisissant que possède Furia pour la danse.

Pour conclure, je ne peux que vous encourager à vous plonger pieds et poings liés dans la lecture de cette fabuleuse et palpitante saga. L'écriture de l'auteur est toujours aussi travaillée et son idéologie aussi creusée que fascinante. Sa vision du monde est selon moi tout ce qu'il y a de plus enrichissante et nous apprend beaucoup plus de choses sur nous-même que l'on ne pourrait le penser de prime abord. Qui plus est, Sébastien de Castell sait habilement mêler fantastique, action, humour à vous en décrocher la mâchoire et mal à l'estomac, rebondissements et explosions à gogo (mais qui servent à faire véritablement progresser l'histoire), amitié, politique, philosophie de vie, et il parvient même à saupoudrer tout cela d'un soupçon de romance et de sentiment qui n'en rend cette aventure autant humaine que tout bonnement extraordinaire que plus délicieuse et unique en son genre. Pour ma part, il me reste encore tant d'horizons de cet univers à la fois merveilleux (dans le sens premier du terme) et tout ce qu'il y a de plus réaliste à découvrir et je ne suis pas prête de m'arrêter en si bon chemin ! COUP DE FOUDRE ϟ
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le tome 2 démarre dans l'action, ne nous faisant pas oublier ainsi la tension laissée à la conclusion des pages du tome 1.



Pas de temps mort pour les hors-la-loi, jeune Kelen!

C'est d'emblée la bagarre là où il se trouve (comme à chaque fois) et l'auteur Sébastien de Castell resouligne rapidement, dans la réplique défensive de son Kelen, ce qui marque désormais le destin de ce personnage, sa singularité dans un univers très très cadré de castes magiques et de clans guerriers.

Rien ne semble s'y mélanger et pourtant, pour contrer sa perte de magie et défier son ostracisme, Kelen va se défendre de la nouvelle manière dont la nomade Furia Perfax lui a appris, la combinatoire de la ruse et des réserves de magie.



Parfois l'art de la tromperie et de l'illusion suffira à perturber la concentration de l'adversaire et gagner l'avantage.

Ca ne sera pas non plus une joute verbale et pourtant Furia nous démontrera l'art de jouer avec les mots pour désarçonner.

L'auteur joue aussi habilement des principes de la prestidigitation, à détourner l'attention d'une main pour éblouir de l'autre main, face à la magie mystique en définitive, c'en est divertissant.

Kelen fera donc de l'effet de surprise sa nouvelle arme, optant pour l'offensive inattendue, instinctive face à l'adversité, à coup de cartes projectiles, de poudres qui explosent ou de l'aide providentielle d'un Chacureuil guerrier.

L'auteur compte toujours nous surprendre.



Ce n'est pas du jeu, diriez-vous, lecteurs, précisant implicitement la transgression de règles de fairplay.

Mais et si ces règles étaient utilisées à mauvais escient, vous dit l'auteur et si cela vous rendait prisonnier, vous gardait dans l'illusion de vos propres principes d'équité?

Et bien, en effet, ce n'est pas du jeu, vous répondrait Kelen.



Kelen ne sera ni mage, ni serviteur, ne vivra plus au sein de son oasis et peut-être succombera t-il à la marque de l'ombre au noir. Ou peut-être pas.

Et ainsi, Furia Perfax apparut dans l'aventure et rebatît les cartes.

Quel autre destin attend donc Kelen?



Ca ressemble à de la débrouille astucieuse et Kelen, de ce fait, emmène les lecteurs avec lui sur un chemin de mystères et d'aventures inattendues pour combler des attentes pour lui très floues et trouver de nouvelles réponses.



Ceci mis à part, comme l'indique le titre du volume, le tome 2 creusera la question de la mystérieuse ombre au noir, cette marque autour de l'oeil des "infectés" de la magie noire.

Nous ne savons en définitive que peu de choses sur cette manifestation qui arrive à contrer les entraves punitives des mauvais sujets anti-magie créées par le peuple de Kelen.

Kelen va t-il contrer la marque "malfaisante" de l'ombre au noir qu'il tient de sa grand-mère, emportée fatalement par cette magie noire?



Cette infection et les intrigues du tome 1 en font définitivement un

banni, mais pour combien de temps?

La puissance de cette force la place t-elle réellement dans les mauvaises conclusions supposées du clan?

D'où vient elle?

Y a t-il une intelligence liée à cette énergie et si c'est le cas, quelles sont ses intentions vis à vis des clans?



L'auteur fait durer le suspens et sème des cailloux entre les rencontres de nouveaux personnages.

Encore d'autres Argosis nomades, d'autres frondeurs de magie, d'autres infectés de l'ombre au noir pour étoffer encore plus le jeu des possibles et semer le doute chez Kelen.

Quel chemin prendre, quelle voie choisir?



Furia a peut-être sa petite idée mais l'y amène par des chemins détournés et le chacureuil Rakis continue de lui rire au nez.



Les lecteurs du tome 1 ne seront pas déçus et retrouveront, je pense, une qualité égale.

Il est recommandé de commencer dans l'ordre pour saisir tous les enjeux et la philosophie étirée jusqu'au tome 2.

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Après l'enchantement qu'avait été le tome 1, je ne pouvais que me lancer dans ce tome 2 qui, par chance, était également disponible en version numérique à la bibliothèque. On retrouve les personnages et le plaisir de lecture du 1er tome : ce sont des personnages forts, très typés, qu'on croirait à la limite du cliché et puis tout à coup l'un ou l'autre élément les rend définitivement atypiques. On aime toujours autant Kelen, issu d'une grande lignée de mages mais sans quasi aucun pouvoir, car il est atteint de « l'ombre au noir » et ses propres parents ont contrecarré ses dons magiques autant que possible ; on a l'énigmatique Furia, qui semble avoir pris Kelen sous son aile sans pour autant en faire un apprenti de la « voie des Argosi », qu'elle suit quant à elle d'une façon surprenante ; et bien sûr, on a toujours Rakis, le chacureuil belliqueux qui apporte l'indéniable touche d'humour constant à ce livre.

Dans ce nouveau tome, on croise aussi une autre Argosi, au nom alambiqué à rallonge typique de son peuple, mais réduit à Rosie pour les intimes, et sa peut-être apprentie Seneira ; au lieu de fuir encore et encore, on se base quelque temps dans la ville Teleidos, au milieu de cette région des Sept Sables, sans gouvernement, sans pouvoir, qui sert de tampon aux grandes puissances environnantes, et où fleurit l'Académie, un lieu de savoir et de formation des jeunes nantis des puissances précitées.

C'est dans ce contexte et avec leurs nouveaux compagnons que nos trois exilés préférés vont vivre de nouvelles aventures, dans lesquelles le sens du rythme de l'auteur ne faiblit pas, dans une multiplicité de rebondissements marqués, comme dans le premier tome, par une certaine constante : Kelen surtout est extrêmement « doué » pour se mettre dans des situations complètement improbables, très inventives et pourtant désespérées, d'où il finit pourtant par sortir d'une façon ou d'une autre – sinon l'histoire s'arrêterait là. Par ailleurs, on a admis désormais que Kelen ne deviendra jamais un grand mage (même s'il continue d'en rêver parfois), on comprend avant lui qu'il est « quelqu'un de bien », et on s'est bien attaché à ses deux compagnons.

Mais c'est bien là toute la force… et aussi la faiblesse de ce livre !
De façon indéniable, Sebastien de Castell a su se réinventer complètement, tout en conservant pourtant les ingrédients qui avaient fait le succès du premier tome, comme expliqués plus haut. Mais désormais la question, qui trottinait déjà dans ma tête lors du premier tome, se fait plus aiguë désormais : et puis quoi ? On est un peu dans une démarche « va où le vent te porte », parce que après tout, Kelen est un exilé qui fuit son peuple pour des raisons évidentes, tout en apprenant à survivre aux côtés de Furia qui en sait bien plus que lui sur le sujet, et qui semble suivre la même philosophie, même si elle appréhende la vie d'une toute autre façon que son compagnon. Cependant, si cette fuite en avant faisait partie intégrante de l'intrigue du premier tome, ici on l'accepte encore mais elle n'a plus tout à fait le même sens. On voudrait (en tout cas je voudrais) que Kelen ait au moins une vague idée de ce vers quoi il tend, ou à défaut d'une idée, un vrai rêve, un idéal, un but même impossible ! Or, là, on est juste dans le « grand rien », qui vivra verra et en attendant on continue… Certes, on n'en est qu'au 2e tome et Kelen est encore en train de se découvrir dans une vie radicalement différente de celle à laquelle on l'avait préparé depuis tout petit. Mais cette explication-là, qui est resservie ici ou là tout au long du livre, ne suffit plus tout à fait à convaincre. Va-t-on donc aller ainsi de tome en tome, d'une ville à l'autre vers de nouvelles aventures, sans qu'il y ait le moindre « fil rouge » plus constructeur ? Kelen ne sait plus qui il est, ni ce qu'il va devenir, ça on l'a bien compris… mais s'il faut aller jusqu'au 6e tome pour avoir une quelconque réponse, et en attendant se contenter de le suivre sur les routes en voyant ce qui se passe dans sa vie, c'est sympa mais ça présente dès maintenant quelques tout petits signes d'essoufflement.

Ainsi, c'était un tout bon moment de lecture, mais qui fait craindre une certaine répétition, certes inventive mais peu à peu insuffisante, d'une intrigue qui va finir par tourner en rond. Si j'étais très heureuse d'entamer ce 2e tome après le plaisir du 1er, et même si je reconnais que ce 2e tome confirme tout le talent de l'auteur et l'intérêt pour ses personnages, je ne suis quand même pas certaine de me précipiter sur la suite…
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Un an après avoir découvert le premier tome de la série L'anti-magicien, j'ai enfin lu le deuxième tome. le ton va être donné directement, si vous ne connaissez pas cette série, je vous conseille de vous pencher dessus. Si vous la connaissez mais que vous hésitez à sauter le pas, n'hésitez plus. Cette série est une T-U-E-R-I-E ! Et si vous êtes fan de fantasy, alors là A-U-C-U-N-E excuse est possible, F-O-N-C-E-Z ! Que vous soyez jeunes adultes ou adultes, cette saga a tout pour vous conquérir et je vais vous démontrez cela en plusieurs points.

1 – L'univers : Sébastien de Castell nous offre un univers riche et fascinant que ne nous pouvons pas placer sur une carte. Son univers est créé de toutes pièces, ses paysages sont très bien décrits. Je visualise à merveille tous les décors, ses oasis, villes et autres lieux où vont se déplacer les personnages. Je le trouve visuellement beau. Dans le tome 2, nous découvrons de nouveaux paysages car nos protagonistes sont dans la Frontière. J'ai adoré découvrir Teleidos et son Académie. Je me suis imaginée cette grande tour, tous ses étudiants et autres détails que je ne peux vous révéler ici. Il est hors de question de vous spoiler.

L'univers de l'auteur est attractif et addictif mais pas que pour les yeux. Il est très bien construit, ce qui fait qu'on ne s'y perd pas et qu'on a pas du mal à suivre ni à comprendre. Tout est bien ficelé, agencé, tous les détails sont bien pensés. À chaque fois que je reprenais ma lecture c'était un véritable plaisir. Les pages défilent toutes seules, je n'ai pas vu le temps passer, ni le roman se terminer. J'aime être avec les personnages, évoluer parmi eux et suivre leurs péripéties. Ce qui nous amène au deuxième point.

2- L'intrigue : Un tome, une intrigue. Bien sûr, elles ont un lien entre elles. Les tomes ne sont pas indépendants. Ce que je veux dire par là, c'est qu'on ne reste pas focalisé sur un événement. le roman est une succession de péripéties avec une dernière pour ouvrir la voie à la suite de l'histoire. Et cette nouvelle péripétie enrichie le récit mais amène une nouvelle intrigue, ou plutôt connaissant Kelen, de nouveaux problèmes. Nous retrouvons les personnages à peine quelques temps après les événements du tome précédent. Et comme pour le premier, je ne me suis pas ennuyée un seul instant. J'ai trouvé l'histoire palpitante. Et j'ai adoré que l'auteur aborde de nouvelles « voies ». On découvre un autre peuple, une autre façon de vivre. On va de rebondissements en rebondissements et de révélations en révélations. J'en ai vu quelques unes arrivées car dans cet univers, je préfère me méfier de tout et de tout le monde mais je n'ai pas été déçue un seul instant. Il y a de l'action bien menée et il y a de l'humour. Un parfait mélange pour passer un agréable moment.
À la fin de ce tome, j'en ressors encore une fois avec plein d'interrogations. J'ai hâte d'en apprendre un peu plus sur ce « qu'à » Kelen, où va le mener sa quête. Va-t-il trouver son chemin ? En tout cas, l'auteur nous offre une très belle conclusion à ce tome-ci. J'ai été conquise et très émue. J'ai trouvé cela tellement beau. Je suis prête à partir à la prochaine aventure qui s'annonce prometteuse et tout aussi palpitante.

3- Les personnages : Ils sont absolument géniaux ! En particulier, notre trio infernal : Kelen, Furia et Rakis. J'étais enchantée de les retrouver et ce sentiment a perduré tout le long de ma lecture. Je me suis encore plus attachée à eux. J'ai hâte de les retrouver, il me manque déjà.
Dans ce tome, Kelen évolue. Il est confronté à de nouvelles épreuves, il va devoir prendre des décisions, grandir. Il est assez naïf – et il ne s'en cache pas – mais ça le rend encore plus attachant. Kelen est un adolescent perdu qui doit se trouver. J'ai aimé son évolution et j'ai aimé le dernier chapitre. L'anti-héros, l'anti-magicien, se réveillera pour devenir un véritable héros à la fin de la saga. Je n'en doute absolument pas. Il est généreux, attentionné. J'aime ce qui dégage.
J'ai adoré en apprendre plus sur Furia dans ce tome. C'est un personnage mystérieux et intriguant qui révèle certaines de ses facettes, de son savoir. Je l'affectionne beaucoup et je pense qu'elle nous réserve encore de très belles surprises.
Et enfin, Rakis ! Qu'est-ce que j'aime ce personnage ! Il est à mourir de rire. Si je devais le comparé à un autre personnage, ça serait à Rocket dans Les gardiens de la galaxie. Son petit côté sauvage, son humour décapant mais avec quand même un soupçon de tendresse. C'est certain je veux un chacureil !!
Dans ce tome, ils vont faire la connaissance de nouveaux personnages. J'ai particulièrement aimé Seneira. Quant à Rosie, j'espère qu'on la reverra. J'ai aimé son côté mystérieux ! Les personnages sont bien travaillés et renforcent l'intrigue.

En bref, ce deuxième tome ou plus généralement cette série est un vrai page turner. Une fois commencé, on ne s'arrête pas. L'univers, les personnages et l'intrigue m'ont totalement conquise. L'intrigue est palpitante et addictive. L'univers s'enrichit et se bonifie de tome en tome. Kelen, Furia et Rakis forme le combo parfait pour passer un moment agréable et intense. Préparez-vous à avoir mal aux abdos, car avec eux on ne s'arrête pas de rire. Sous forme de roman d'apprentissage, Sébastien de Castell nous offre une histoire exaltante et qui fait du bien au moral !
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Le livre se lit vraiment très bien, il est fluide et même en lisant plus de 100 pages par jour, ça passait crème.
Pour vous résumer cette saga, on suit Kelen, un mage nullissime qui essaye de se faire une place dans une société qui le déteste car il est l'objet d'une malédiction appelée l'ombre au noir. Un "héros" nul, sans pouvoirs, sarcastique qui cherche à se tirer des mauvais pas avec des méthodes qui ne marchent jamais ; c'est excellent !
J'avais un très bon souvenir du Tome 1 où j'avais adoré le personnage de Kelen, le mage sans talent magique mais qui compensait par son ingéniosité et ses réparties de haut vol pile au bon moment. Et là, je dois dire que ce personnage m'a déçue. A part sur la fin, je l'ai trouvé "banal". Par contre les 2 autres membres du trio sont toujours aussi bons et permettent de "gommer" la platitude de Kelen. Rakkis, le chacureuil est toujours grossier, violent et on ne peut plus drôle. On perçoit même que cette petite brute toujours vénère a en fait un petit coeur (si c'est pas mignon). Furia... bah elle es toujours aussi classe et mystérieuse quoi. Pour ce qui est des nouveaux personnages, mouais, j'ai moyennement accroché avec eux, ils étaient mine de rien assez convenus. A part Mama Murmure, qui intrigue tant par son apparence que par sa sagesse.
Et je dois dire qu'à 2/3 du livre j'avais encore l'impression que ce n'était qu'une intro, qui posait ses pierres petit à petit et qu'on était encore dans la phase "mise en place de l'intrigue". le plus gros de l'action est condensé sur la fin c'est dommage.
Bon, après avoir lu tout ça, vous vous dites "nan, mais ça a l'air nul en fait. La fille, elle a pas aimé sa lecture, laisse tomber". Mais non, vous faites fausse route, j'ai apprécié ma lecture mais je ne peux m'empêcher de comparer au T1 qui était vraiment bon. Il y a de très bonnes choses dans ce tome aussi : les personnages non-machinéens, un système de magie bien trouvé, des petites scènes magnifiques qui donnent de la profondeur et de la poésie (et rien que pour ça, on kiffe), un monde vraiment trop chouette (un mix entre mille et une nuits et Western, vous voyez le genre ? Non ? Je comprends, c'est difficile à imaginer. Une solution : lisez cette saga !) et surtout un page-turner jeunesse qui nous prend pas, nous lecteurs adultes, pour des débilos (je n'ai PAS levé une seule fois les yeux au ciel, c'est bon signe non?).
La fin de ce tome suggère que notre trio va partir à la découverte d'une autre partie de ce monde et j'ai hâte d'y être. J'espère que Kelen va se donner un coup de pied aux fesses pour nous divertir avec ses retournements de situation de la mort, c'est tout.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
26 janvier 2022
L’intrigue met un peu de temps à s’installer et ne dépasse peut-être pas vraiment des limites du roman jeunesse, mais cela n’entache pas le plaisir que l’on peut avoir à retrouver nos héros, ainsi que leurs échanges caustiques. Vivement la suite !
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Elle désigna la fourrure de Rakis, désormais entièrement rose.
- Le pelage des chacureuils change en fonction de leur environnement, mais aussi de leur humeur. Et voilà à quoi ressemble un chacureuil qui rougit.
- Argh ! grogna Rakis, qui manqua de tomber à force de s'agiter dans tous les sens pour inspecter son pelage. (On aurait dit qu'il avait une envie pressente.) Putain, vire au noir, bordel ! Je suis méchant ! Je suis un monstre ! J'incarne les ténèbres de la nuit infernale ! (Il me lança un regard désespéré.) Ça redevient noir, là, non ?
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La voie des Argosi est la voie de l’eau.
L’eau ne cherche jamais à bloquer la route d’autrui, en revanche, elle ne tolère aucun obstacle en travers de la sienne. Elle se meut librement, se glisse le long de ceux qui voudraient la capturer, et ne prend jamais rien aux autres. Oublier cela, c’est s’écarter du droit chemin car, malgré les rumeurs qui courent parfois, un Argosi ne vole jamais, jamais rien.
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« Quand tu arriveras au paradis des lapins, n'oublie pas de raconter à ton dieu aux grandes oreilles comment je t'ai égorgé. Et maintenant, j'ai très envie de dévorer ta chair de petit lapinou.»
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Les sept talents d'un voyageur sont, dans l'ordre :

L'audace, pour braver le monde
La défense, pour se protéger et protéger les autres
L'éloquence, pour communiquer avec des étrangers
La subtilité, pour échapper aux pièges
La résilience, pour s'en sortir quoi qu'il arrive
La persuasion, pour imposer la bonne action
La perception, pour voir ce que les autres ne voient pas.
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– Vous avez vu les dents de ce lapin ? lança-t-il. Immenses. On aurait dit les crocs d'un lion. Je me demande même si c'était un lapin. Ça doit être un croisement entre un lapin et un ours.
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Video de Sebastien de Castell (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sebastien de Castell
Sébastien de Castell nous accueille chez lui, à Vancouver, et nous parle de ses inspirations et de sa méthode de travail pour créer sa série en 6 tomes, "L'Anti-Magicien".
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