L'agent 212, tome 7 : Un flic à l'ombre

Cauvin-Kox, un duo de valeurs sûres. Sur le papier.

Un flic à l'ombre présente des histoires en plusieurs planches. le format n'est pas mauvais, cela permet à chaque fois de distiller le contexte, de poser le décor. En règle générale, comme le laisse supposer le titre, on est plutôt dans la thématique des congés, des récupérations pour heures supp, etc. Mais pas seulement.

Comme il est d'usage, chaque gag se voit attribuer un titre. Parfois avec un jeu de mot un peu poussif, pas spécialement drôle, que je qualifierai de "à la papa". Car il faut bien l'avouer, trente ans après la publication de la BD, cela sent "la Belgique de papa". Cela ne me faisait déjà pas rire à sa sortie. Trente ans plus tard, je peux enfin percevoir ce qui faisait rire mon oncle, mais cela ne fonctionne pas avec moi. C'est dépourvu de violence, de vulgarité, il y a une forme de dérision des forces de l'ordre, un personnage rond qui n'est pas sans évoquer Cubitus ou Sémaphore. Cette rondeur attire la sympathie. Mais pas le rire, en ce qui me concerne.

Ha l'agent 212, toujours aussi stupide mais tellement attachant. Il arrive même à s'octroyer des vacances sans que sa femme ne le sache. Très bonne B.D

J'ai lu du 21/01/2018 au 22/01/2018.
Un excellent tome où celui-ci privilégie les histoires longues de 3-6 pages qu'une histoire courte sur une page. J'aime bien dans ce tome on a eu une diversité très importante, ce qui la rend encore plus agréable et loin d'être ennuyeuse.

Ma note : 9/10