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sur 592 notes
Un flic honnête, la mafia, une détective privée très amateure, un musicien de jazz qui deviendra célèbre, autant de monde à la recherche du “tueur à la hache”, le surnom donnant une idée du mode opératoire . . . Cela aurait pu donner un thriller parmi d'autre, une course entremêlée de jambettes entre poursuivants, avec un vainqueur in extremis. C'est sans compter sur le talent de Celestin. D'abord l'intrigue est bien plantée, suffisamment complexe pour ne pas voir venir sa conclusion, elle-même fort crédible. Les personnages sont assez développés pour que le lecteur en saisisse bien les motivations et émotions, ce qui les rend sympathiques, enfin pour la plupart.

Mais c'est surtout l'omniprésente Nouvelle-Orléans qui donne une couleur savoureuse à ce roman policier. La musique n'est jamais loin, que ce soit le jazz qui en est à ses débuts, le blues qui perdure ou ces indéfinissables airs qui accompagnent les marches funéraires. Les tensions raciales et ethniques ont aussi exploitées à fond, de même que le décor typique du bayou, des odeurs de bouffe créole, la corruption galopante etc. Il résulte de cet amalgame un lecture enivrante, aussi évocatrice que captivante. Et comme ce n'est que le début d'une trilogie, c'est aussi la promesse de d'autres beaux moments.
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C'est à la Nouvelle-Orléans que Ray Celestin fait voyager son lecteur avec Carnaval ! Et c'est en ouvrant ce livre qu'on découvre les premières notes de musique, le jazz, qui reflète si bien cette Nouvelle-Orléans ! Mais pour que ce livre me plaise et soit complet, il fallait quand même y retrouver un petit meurtre ou deux et pour ça l'auteur a pensé au Tueur à la hache !
Voilà donc un livre, que je savais avant de commencer, qui avait tout pour me plaire !
Qu'en est-il vraiment après avoir lu l'histoire me demanderez-vous ? Eh bien, un peu de patience je ne vais pas vous dévoiler tout, tout de suite !
En revanche je peux vous dire que l'histoire se déroule à travers différents personnages qui vont essayer d'élucider l'affaire du Tueur à la hache. Michael, le policier, John Riley, le journaliste, Ida, secrétaire d'une agence de détective ainsi que son ami Lewis, musicien, et un ancien policier sorti de prison, Luca.

J'ai beaucoup aimé retrouver l'histoire à travers plusieurs personnages, même si je dois avouer que j'ai parfois perdu le fil des personnages après une pause dans ma lecture, oui parce que ce livre de plus de 500 pages (en édition poche) ne se lit pas d'une traite, enfin vous peut-être, mais moi non et donc après quelques pauses j'ai parfois eu du mal à resituer certains personnages secondaires. Mais bon, rien de bien dramatique, parce qu'en fin de compte j'ai trouvé cette histoire bien menée et très bien raconté ainsi qu'écrite !
On y retrouve aussi d'autres sujets qui sont propre à l'époque (1919) quand on vivait à la Nouvelle-Orléans, comme la mafia, la ségrégation, la prohibition, le vaudou etc

Ce livre est donc une réussite pour moi, je me suis demandé tout au long, comment l'histoire allait se terminer. Sachant qu'il y avait une suite, je me suis également demandée comment l'auteur allait faire pour incorporer une suite ! Eh bien j'ai adoré l'idée et j'ai vraiment hâte de poursuivre cette série !

Donc je pense que vous avez la réponse à la question plus haute ! J'ai adoré ce livre !
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En 1919 a la Nouvelle-Orléans, un tueur en série surnommé "le tueur a la hache" sévit depuis plusieurs mois. L'inspecteur Michael Talbot et son acolyte, un jeune irlandais fraîchement débarqué, sont chargés de l'enquête. Dans le même temps Luca, un flic corrompu par la mafia italienne qui sort de prison, Riley, un journaliste opiomane, et deux jeunes détectives en herbe, Ida, une métisse dans une époque ou les couleurs ne se mélangent pas, et son meilleur ami musicien, Louis Amstrong, vont tous tenter de découvrir l'identité qui se cache derrière cet assassin pour des raisons plus ou moins personnelles.

Une ville magique, la Nouvelle-Orléans, une époque mythique, un tueur aussi mystérieux que réel, du jazz et du vaudou, mais que demander de plus? Il faut avouer que c'était déjà bien parti. Ajoutons à cela des personnages profonds dont les motivations et la vie personnelles sont plus intrigantes que la révélation du tueur, des événements crédibles qui rendent parfaitement compte des problèmes de société de l'époque, et on tient la une pépite. Moi qui ne lit qu'occasionnellement des polar, j'ai adoré suivre le parcours de chacun de ces personnages et je ne me suis pas ennuyée un seul instant. le tout évoluant dans une ville qui m'avait personnellement beaucoup marquée, et dans laquelle on a l'impression d'évoluer en réel au son de la musique omniprésente, dans un climat qui ne pardonne pas, j'en ressors ravie. C'est un roman vivant, chaque histoire y compris celle ou l'identité du tueur est révélée se suit avec intérêt, les personnages se croisent parfois mais ne se rencontrent pas, et l'épilogue ouvre sur le tome suivant d'une bien belle façon.
C'est la troisième lecture commune que je fais avec Witchblade, à chaque fois des livres pris un peu hasard, et c'est une troisième réussite. Dans tous les cas quand le livre s'est terminé je n'avais qu'une envie, ouvrir le deuxième que je n'avais pas. Nul doute que les autres romans de cet écrivain vont vite venir enrichir ma pal que le tueur a la hache n'a pas su réduire.

Lu en VO
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Pour un premier livre celui-ci est clairement réussi reprenant l'existence d'un véritable serial-killer qui a sévi en Louisiane en 1919.

J'ai aimé l'ambiance de cette époque et de cette ville que l'auteur nous retranscrit à merveille.

J'ai également apprécié le fait que nous ne suivons pas qu'une seul enquêteurs mais divers personnages comme celui-ci d'Ida qui décide d'enquêter sur ce meurtrier à la hache. Celui de Michel Talbot un policier et celui De Luca récemment sorti de prison et qui a été emprisonné par Michel Talbot justement.

Mais malheureusement au bout des 3/4 du livre cela s'essouffle et je n'ai pas trouvé cela aussi intéressant à lire. Une fin cependant intéressante mais qui ne rattrape pas le creux de la lecture du dernier quart de cette lecture.
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J'avais tout d'abord été attirée par la couverture, avant de lire le résumé qui m'avait lui aussi beaucoup plu.

L'ambiance Nouvelle Orléans dans les années 1920, le jazz, le côté swing et historique... couplé au côté polar, oui, clairement j'avais de grandes attentes.

J'ai été séduite par les personnages, surtout Ida, qui met plusieurs problématiques en avant en même temps : place de la femme dans la société américaine du début du siècle, place des femmes de couleur, qui plus est, son amitié avec Lewis mettant aussi en avant toutes les questions de ségrégation...

Corruption de la police, mafia italienne bien implantée à la Nouvelle Orléans... Tout ça, sur fond de meurtres ultra violents commis par "le tueur à la hache" qui a vraiment existé. Il y a plein de pistes à suivre.

Et au final, un peu comme un soufflé, l'effet "wouahou" est un peu retombé. Je trouve que l'alternance de personnages - flic, secrétaire, journaliste, ancien prisonnier... a fait perdre en rythme au roman. Ce qui aurait pu donner envie de tourner les pages plus vite, m'a en fait freinée dans mon élan. Trop de personnages, trop de lieux, trop de petites avancées pas forcément signficatives.

Les parties 4 et 5 m'ont semblées vraiment trop longues, j'ai persévéré afin de connaître le dénouement de cette chasse au tueur à la hache. La partie 6, dernière partie, était un peu plus rythmée et livre les derniers rebondissements, mais je suis arrivée à la fin plutôt mitigée, avec une sensation de soulagement type "enfin j'ai fini"...

Ce livre n'est pas un mauvais roman pour autant, il place les personnages qui apparaîtront dans les tomes d'après, ça tombe bien il s'agissait de mes 2 personnages préférés, et je crois que ça m'a donné envie de tenter ma chance avec le tome suivant. Mais pas tout de suite. En gros : un roman avec du potentiel, mais pas pleinement exploité. Une affaire à suivre au prochain tome.
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"Je ne suis pas un être humain mais un esprit et un démon venu des tréfonds bouillonnants de l'Enfer."
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1919, Nouvelle-Orléans. le meurtrier surnommé « Tueur à la hache » sévit à nouveau, plongeant la ville dans la terreur. Difficile pour la police d'appréhender un homme qui, à la manière d'un fantôme, ne laisse aucune trace, si ce n'est une carte de tarot, sur les lieux de son crime. Chaque fois, il prend soin de faire parvenir au journal local une lettre, menaçant de tuer quiconque ne swinguera pas sur un air de Jazz, le soir de sa venue.
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Dans ce melting pot culturel, le lecteur va suivre trois personnages qui vont mener l'enquête chacun de leur côté. Ils ne se connaissent pas, ou peu, se croisent parfois, mais ne se gênent guère, chacun ayant accès à des strates différentes de la ville. Cette structure narrative permet au lecteur d'avoir un point de vue plus large sur les différentes conclusions.
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Parmi ces protagonistes, Luca d'Andrea, ancien policier, est embauché par le parrain de la mafia locale pour débusquer le meurtrier, dont les victimes sont d'origine italienne. Ayant ses entrées dans des milieux très fermés, ses pas le conduisent vers d'autres hypothèses que celles de la police. J'ai beaucoup aimé ce personnage, que j'ai trouvé très intéressant, calme, réfléchi, et expérimenté.
Michael Talbot, policier et ancien protégé De Luca, est chargé de l'enquête officielle du « Tueur à la hache ». Méprisé par ses confrères pour avoir envoyé son mentor en prison, il n'est pas très épaulé, si ce n'est par Kerry, un jeune officier qu'il prendra sous son aile. J'ai beaucoup apprécié son caractère et son histoire personnelle, périlleuse et émouvante.
La dernière enquêtrice est une jeune métisse, Ida Davis, qui travaille comme secrétaire pour un détective privé. Brillante et téméraire, elle va remonter les pistes, accompagnée de son ami musicien, Lewis. Un duo particulièrement attachant.
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J'ai été fascinée par la qualité du travail de l'auteur et sa faculté à plonger le lecteur dans ce mélange de chaos, de fêtes, de mysticisme et de peur. Cette période d'après-guerre est incroyablement développée. L'économie de la ville est au plus mal depuis la fermeture de Storyville, quartier important d'activités tendancieuses, et également menacée par l'arrivée prochaine de la Prohibition. La mafia tire les ficelles, la pauvreté gagne de plus en plus de terrain, et la cohabitation entre les différentes populations est délicate.
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Autant d'éléments historiques qui font partie intégrante de l'intrigue orchestrée par Ray Celestin, où tension et suspense sont au rendez-vous. Ajoutez à cela des conditions climatiques extrêmes et vous obtenez un thriller absolument remarquable et captivant.
Ce premier tome est pour moi une parfaite réussite !
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Ma chronique complète est sur le blog.
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1919, La Nouvelle-Orléans. Un serial killer sévit dans la communauté sicilienne. Sur chacune des scènes de crime, il laisse des lames de tarot. Alors qu'un ouragan s'approche de la ville, le policier Michael Talbot, le journaliste John Riley et Ida, une jeune secrétaire, tentent de résoudre l'affaire.
Cette année je vais de surprise en surprise. Non, de bonnes surprise en excellentes surprises. Et à chaque fois, je me fait surprendre par un premier roman. Des premiers romans parfaitement aboutis, d'une maîtrise impressionnante. Et celui-ci, c'est, je le crois, la cerise sur le gâteau.
Il vous faut absolument le découvrir.
C'est une plongé abyssale dans la Nouvelle Orléans au sortir de la grande guerre. Cette ville du sud profond au accents et aux origines françaises. Une ville métisse mais où le métissage n'a pas cours.
Dans ce sud profond des Etats-Unis règne la pauvreté. La Nouvelle Orléan est une ville au bord du chaos. Tensions raciales, corruption, vaudou, jazz et mafia, tous est là pour faire exploser la tension ambiante
téléchargement (57) Ray Celestin a puisé l'inspiration dans l'histoire du Axeman (le tueur à la hache), ce tueur en série qui a sévi au sortir de la 1e guerre mondiale et qui comme Jack the Riper a cessé ces meurtres du jour au lendemain. Cette véritable série de meurtres ont enflammé La Nouvelle-Orléans à l'époque. Et pour être au plus près de cette histoire, l'auteur a même poussé le vice jusqu'à reproduire, au début du roman, une lettre supposée être du tueur.
Et si, ici le décor ( la ville, le climat, la méteo) joue un rôle particulièrement important, les personnages sont eux aussi à la hauteur. Nous allons découvrir une véritable galerie de personnages hétéroclites auxquels on va s'attacher ou au contraire que l'on va très vite haïr. Et puis petit clin d'oeil, c'est sympathique de découvrir le très jeune en personne dans ce livre.
Ray Celestin nous offre un premier roman inoubliable, au suspense omniprésent, doublé d'un portrait de la ville d'un réalisme peu commun. Depuis L'Aliéniste de Caleb Carr, on n'avait jamais lu ça !
Lien : https://collectifpolar.com/
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J'ai découvert ce roman par le grand des hasard. Il s'agit du 1er roman de l'auteur. C'est le 1er tome d'une série et il est sorti en 2014. Carnaval a été élu meilleur 1er roman de l'année par l'association des écrivains anglais de polar. le 2ème romande la série, Mascarade a reçu le prix Historia du roman policier historique.
C'est un roman basé sur des faits réels survenus à la Nouvelle-Orléans en 1919. La ville devient la proie d'un mystérieux sérial killer. Il tue ses victimes à la hache d'où son surnom de tueur à la hache, et il laisse sur les lieux de ses crimes des cartes de tarot. La panique gagne peu à peu la ville. 4 personnages mènent l'enquête chacun à leur manière : un policier Mickael Talbot, un journaliste John Riley, Luca d'Andrea un ex-policier tout juste sorti de prison, la jeune Ida secrétaire à l'agence de détective privé aidée par le jeune Louis Amstrong.
On suit la progression de l'enquête à travers les différents protagonistes. Les personnages sont très intéressants, attachants et chacun à leur manière. Ils sont très différents les uns des autres. Il y a de bonnes descriptions psychologiques des personnages.
L'écriture est fluide, les chapitres sont courts et donnent du rythme à l'intrigue.
Au delà de l'intrigue, l'auteur nous plonge dans une ambiance : jazz, sorcellerie, racisme, ségrégation, la mafia, la pauvreté. L'auteur explore les côtés sombres de la ville. La Nouvelle-Orléans devient un personnage à part entière.
C'est un bon 1er roman, où seul le lecteur aura la résolution final de l'enquête.
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Un premier roman de Ray Celestin qui allie le roman historique et un bon thriller... l'histoire se déroule à la Nouvelle-Orléans dans les années 1919. Un tueur en série se déchaîne sur ses victimes à coups de hache... divers limiers ( flic, enquêtrice en herbe, « ancien flic mafieux », journaliste) sont lancés sur les traces de l'assassin. On est vite emporté dans cette affaire qui est menée à un train d'enfer. Les protagonistes sont attachants et les descriptions de la société américaine de l'époque sont touchantes. Un bon moment à savourera, j'ai hâte de démarrerle tome 2 : "Mascarade"
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Dans "Carnaval" le copieux polar de Ray Celestin, on trouve un tueur à la hache facile. Il décapite sauvagement ses victimes pour les abandonner la plupart du temps en pièces détachées, juste décorées de deux cartes de tarot marseillais. Autour de ce serial killer, dans la bouillonnante ville de la Nouvelle-Orléans, grouille toute une faune peu recommandable qui gangrène la plus grande agglomération de Louisiane. Nous sommes en 1919, la ségrégation fait rage, la mafia joue de la corruption autant que du flingue ou du poignard. Heureusement dans ce tumulte, où la violence peut vous rattraper juste au détours d'une rue lambda, une musique est en train de réconforter les corps et les oreilles : le jazz!
L'histoire peut paraître banale et déjà lu maintes fois, les tueurs maniaques et sanguinaires sont monnaie courante au pays du polar. Là où cela devient plus intéressant c'est qu'ici la toile de fond exotique et historique n'est pas qu'un décor mais un élément déterminant pour le récit. Et là où tout devient encore plus passionnant, c'est la construction chorale du récit car nous n'avons pas affaire à un unique enquêteur, mais à quatre ! Michael Talbot, le policier à qui on ne la fait pas, bosse en solitaire car ostracisé par ses collègues qui lui reprochent d'avoir vendu quelques années plus tôt un collègue pourtant totalement corrompu. Il traque le tueur, aidé par Kerry, jeune irlandais fraîchement débarqué sur le sol américain.
Luca aussi est sur la piste du meurtrier. Luca est le flic dénoncé par Michael. Il vient de sortir de prison et ses anciens potes de la mafia l'embauchent pour élucider cette affaire qui nuit à leur commerce. Les buts sont différents et les pistes aussi.
Ida et Lewis (en fait Louis Armstrong à ses débuts) sont des jeunes gens un peu romanesques qui ont envie de vivre l'aventure de l'enquête. Avec peu de moyens mais avec beaucoup d'opiniâtreté, ils se lanceront à la poursuite du tueur à la hache surtout que celui-ci continue sa sanglante randonnée. Eux aussi suivront des pistes encore différentes, mettant en évidence d'autres facettes de cette sordide histoire.
Quasiment jamais ces quatre là ne se croiseront lors de leurs déambulations, mais chacun dans leur quête vivra des moments intenses, révélant une facette de cette troublante histoire et marquera un tournant essentiel dans leur vie.
Premier épisode d'une série qui promet trois autres épisodes qui se dérouleront dans trois autres villes mythiques des USA ( Chicago, New-York et Las Vegas) et toujours en compagnie de Louis Armstrong, "Carnaval" est aussi bien un polar bien fichu qu'une évocation précise et bien documentée sur le berceau du jazz. Ray Celestin, amalgame avec brio une intrigue bien menée et un fond historique très précis. Son intérêt pour les serial killers et sa fascination pour Louis Armstrong donne à son roman à l'allure conventionnelle, une épaisseur inattendue. Evitant de plonger son intrigue dans le gore et le sanguinolent, il préfère donner du corps à ses personnages, les rendant ainsi plus proches du lecteur et nettement plus attachants. Découpé en chapitres assez courts, il apporte à son récit une sensation de vitesse assez cinématographique et réserve à son lecteur des tableaux plein d'inventivités comme cette nuit d'angoisse où toute une ville se réunit pour danser aux sons endiablés de cette nouvelle musique qui fait fureur afin d'échapper au tueur (je vous laisse découvrir pourquoi).
Amateur, de polar, de musique, de voyages aussi aussi bien temporel que géographique, "Carnaval" est un roman fait pour vous. Il a le format idéal d'un livre d'été, et sans pour autant prétendre au chef d'oeuvre, il saura procurer au lecteur un très bon moment de détente doublé d'une très pointue évocation de la Nouvelle Orléans il y a un siècle. Quand jazz et polar font la fête ensemble, cela donne "Carnaval".
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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