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sur 9934 notes

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Déja le titre ""voyage au bout dela nuit""
Céline Louis Ferdinand à fait publier cette oeuvre le 15 octobre 1932.,
pour la petite histoire c'est le titre d'une chanson
qui date de 1793 d'un officier de Napoléon pendant la bataiile de la Bérézina .donc il y a bien longtemps !

Ecrit dans un langage un peu argotique met en oeuvre le personnage principal Ferdinand Bardanu le narrateur qui est dans la pleine guerre de 1914.
Tout le monde s'en doute ,le thème répétitif de la trame est la critique haute et dure de la bétise ,que dis je!! de la nullité de la guerre qui apporte que pourriture et mort.
De l'ineptie meurtrière de ses supérieurs dans les tranchées.
Ce livre est une autobiographie de l'auteur (je pense ? les virtuose du français me le diront merci!!) et une vision plus précise sur les causes qui débouchent sur des guerres quelles que soient :
l'antinationalisme, anticapitaliste, anticolonialisme , en fait anti cons!!!!!!.
Ce sont ces reflexions qu'analyse Céline et qui nous les donne a disséquer .
C'est vrai qu'un pessimisme règne dans cette oeuvre . c'est un récit de désespéré!!
Mais bon !! longuement critiqué ,livre qui susssita des polémiques , moi je comprends ce que l'auteur à voulu nous faire entrevoir au travers d'une écriture ou le verbe plus que parfait est présent (jeu de mots !)
par l'emploi du ""je""
Céline ne veut pas se cacher et il affirme ce qu'il croit ,et j"adhère à ses dires.
Car à la guerre ce ne sont que des chairs qui volent et des hurlements qui vrillent les cerveaux ,avant les balles.
Ceux qui en survivent ressortent fous ,et sont internés,il en parle dans son livre le Ferdinand .
Dans " son oeuvre " Louis Ferdinand hurle la souffrance de la guerre, la méchanceté des hommes, 'hypocrisie bourgeoise et le sort ignoble des pauvres. Il rate hélas le Goncourt 1932 mais il s'en fou . Ce sera un illustre inconnu et , lui, il devra se contenter du Renaudot.
Tout le monde sait que Louis Ferdinand, est un grand auteur français du XXe siècle !…qui nous entraine dans un "Voyage initiatique au coeur de la réalité du Monde" .
Ce livre est un véritable "tourner les pages," je ne sais plus comment on appelle la façon d'aller vite dans la lecture ?
le style est fluide, parsemé de phrases qui font réfléchir.
Bon je ne vous dis plus rien , désolé d'avoir été si long mais ce livre sur le désespoir nous devons le lire et le relire . La fin m"a bouleversé, et oui ! .
Lisez le dans le calme sans vous énervez merci!!
Fabiolino
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S'il ne s'était agi de participer à la dernière « Mission impossible » de l'émission de radio Plus on est de fous, plus on lit !, qui quittera définitivement les ondes à la fin de ce mois de juin 2022, je ne sais pas si je serais allée à la rencontre de Céline et de son Voyage au bout de la nuit, et même si, l'ayant entrepris, j'aurais su persévérer, tant l'envie a été forte de le lâcher, particulièrement au début.  C'est un roman exigeant à plus d'un égard.  Un problème moral se pose d'emblée, dans l'antisémitisme reconnu de Céline, plaçant à l'avant-plan la question de départager l'oeuvre de son auteur.  le roman en lui-même requiert une concentration de tous les instants, du fait de sa forme orale très travaillée, le parlé se trouvant rendu dans l'écrit selon la technique du rendu émotif. Mais surtout, il y a Ferdinand Bardamu, cet antihéros picaresque insupportable de misogynie, de passivité, d'opportunisme, de racisme…, qui n'a de cesse de cracher son fiel à la face du monde, et qui fait le choix de la lâcheté comme mode de survie. Critique virulente de la guerre, absurde et cruelle, du colonialisme, du capitalisme, de la misère, de l'exploitation en somme de l'homme par l'homme, ce qui ressort dans ce premier roman qui force l'admiration, ce sont ces fulgurances tout à coup dans le texte, ces vérités existentielles qui montrent Bardamu plus empathique qu'il n'y paraît... Je ressors du roman avec l'impression d'avoir fait une véritable expérience de lecture, une rencontre confrontante qui me laisse soulagée cependant d'en avoir fini avec elle. 
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Que puis-je ajouter après ces nombreuses critiques ? Après avoir étudié ce livre en cours de littérature française, l'avoir lu entièrement sans en comprendre tous les aspects - loin de là -, je me sens désormais encore moins légitime pour apporter une chronique supplémentaire mais je vais pourtant le faire.

Je n'avais pas envie de lire ce livre. Parce que c'est un classique qui me faisait un peu peur, d'autant plus qu'il est assez épais, et aussi à cause de la réputation de l'auteur qui, après la publication dudit roman, a écrit des pamphlets tristement célèbres pour leur antisémitisme. Malgré tout, la curiosité de découvrir cet ouvrage - monument de la littérature française du vingtième siècle - était là, et mes cours à l'université ont été l'occasion de me lancer dedans.

Toutefois, j'ai eu du mal à m'adapter à l'écriture si particulière de Céline. Je n'arrivais pas à entrer dans l'histoire, j'avais l'impression de lire une suite de mots sans en comprendre le sens. C'est une lecture que j'aurais pu apprécier - et prendre le temps de - s'il n'y avait pas eu cette obligation de lire ce roman dans le cadre de mes cours.

Malgré cela, il y a des passages que j'ai appréciés. Céline dépeint un univers très sombre et il y a des critiques anticapitalistes et antinationalistes qui sont intéressantes et plaisantes. Ces positions dans cet ouvrage sont parfois en tel décalage avec celles, antisémites, qu'il a pu tenir par la suite, qu'on croirait qu'il ne s'agit pas de la même personne. J'étais toutefois très gênée par des propos sexistes et l'utilisation récurrente du n-word. C'est en grande partie à cause de cela que je n'ai pas aimé ce livre. Ajoutons au fait que certains passages étaient nébuleux, je n'ai pas tiré vraiment de plaisir de cette découverte.
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Ben v'là ty pas que Bardamu croise un troupeau de troufions, il les suit, merde , il se retrouve au coeur de la guerre, cet abattoir gigantesque sans queue ni tête.
L'hôpital, où il voudrait bien rester, il a la vocation d'être malade, q'y croyait du moins mais pas non plus, ça sue la mort.

Pire encore le bateau, l'Amiral Bragueton qu'il s'appelle, ça le relie à l'Afrique, et les futurs colons alcooliques, hargneux et pétris de bêtise qui le haïssent, on se demande bien pourquoi, qu'est ce qu'elle a ma gueule ? il est tellement sympathique cet homme..

Pire encore, l'arrivée dans un comptoir (la Compagnie Pordurière )de l'ouest africain, le Bragamance ( Eh, Céline, t'es en rade d'inspiration, tous tes noms commencent par Bra) dans la ville de Fort-Gono ( Douala )l'hystérie des boites de sardines, les commerçants pourris, les militaires rongés jusqu'à l'os, les colons qui boivent des coups avec de la glace : voilà pourquoi on perd les colonies : pas un pour rattraper l'autre.

Et l'Afrique, bordel de merde ? « celle des insondables forêts, des miasmes délétères, des solitudes inviolées, vers les grands tyrans nègres vautrés aux croisements de fleuves qui n'en finissent plus…. J'allais trafiquer des ivoires longs comme ça, des oiseaux flamboyants, des esclaves mineures. C'était promis. La vie, quoi ! »

Rien à branler de l'Afrique ruisselante de désirs mutilés.

Il hait la campagne, qu'il dit, les salsifis, ah ça il aime pas ça les salsifis, le coton moite de la chaleur, les nuages de moustiques besogneux et lestés de fièvre jaune, la grosse nuit noire des pays chauds avec son coeur brutal de tam tam, les papayes doucereuses au gout de poires urineuses, le gouverneur qui n'aime personne ( ça, c'est pas bien, casses toi) et finalement tout le monde. Cassez vous tous, vous les nègres, pustuleux et chantants, vous les colons, tas de sales veaux. …..Faut qu'je dise tout de suite qu'y peuvent pas se casser, tous ces pourris, qu' y restent là où ils sont.

Fatigués qu'y sont de se détester, ces cochons de colons, toujours est il que les nègres abrutis par le trypanosome, « peuplades parfaitement naïves et candidement cannibales, ahuries de misère, ravagées de milles pestes » c'est pas mieux non plus.

Rien n'est jamais mieux.

Pas tranquille du tout qu'y était ce Bardamu, dévoré par les fièvres lors de son arrivée en Guinée Equatoriale, et puis la végétation bouffie autour de sa case, après les eaux de vaisselle huileuse du fleuve, la chaleur comme une grosse marmite qui vous explose en pleine gueule, les crépuscules pustulants de l'enfer, sans parler du meurtre du soleil qui se couche, au milieu de ses guenilles colorées, rien que de l'agonie étincelante dans l'air et la diarrhée permanente. .. ah oui, la diarrhée, alors mettre le feu, voilà la solution, et filer. On s'en fout la mort.
Les nègres y le conduisent à moitié mort, tiens, il ne le bouffent pas…y le vendent sur une galère, chacun son tour, c'est ça la vie.

Le voyage au bout de la nuit, c'est comme la guerre, l'hôpital et l'Afrique pour et selon Céline, pas pour moi.
Un coucher de soleil dans la forêt équatoriale, c'est un des plus munificents spectacles qu'un humain peut contempler, c'est la création du monde théâtralisée encore et encore. La remontée en pirogue du fleuve entouré de végétation luxuriante, un de mes souvenirs inoubliable. L'arrivée à Micomeseng, petite bourgade construite, un de mes souvenirs de ce pays où j'ai vécu ; alors Céline, que je me dis, pauvrement travaillé par la dysenterie et mettant le feu à sa case empapaoutée, incapable de contempler la beauté du monde et des hommes, chacun pense qu'à sa gueule, que tu dis, casses toi.
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Quand RChris m'a proposé de lire Céline en parallèle, pour lui une re-lecture,
Je me suis dis 500 pages de cet écrivain tant décrié pour son farouche antisémitisme, dont je ne connaissais que le nom et la sale réputation ...
Mais la curiosité l'a emporté,
Et j'ai bien fait.

Si vous lisez ceci et ne vous êtes pas encore plongé dans "l'ombre" de Céline, foncez !!!

Quel plaisir de lecture !

Quelle découverte !

Surprenant à chaque mot, chaque ligne, chaque page !

C'est souvent dérangeant ! grinçant ! puant ! sombre ! moche !

Mais quel style, quelle richesse, quel génie au bout de la plume !

Tellement désabusé mais si lucide.

La lumière est là !
Céline se chargera de la voiler de sombre ...

Avec ses réflexions, ses dialogues, ses soliloques il nous abreuve d'une truculence de mots impressionnants ; son regard acéré, sans concession, souligne tout de la pointe de son crayon.

Comme l'a dit "totom" dans sa courte chronique qui résume si bien ce livre :
"Il y a un avant et un après avoir lu ce livre".


"Voyage au bout de la nuit"

"Voyager, c'est bien utile, ça fait travailler l'imagination,
Tout le reste n'est que déceptions et fatigues. Notre voyage
à nous est entièrement imaginaire. Voilà sa force.

Il va de la vie à la mort. Hommes, bêtes, villes et choses,
tout est imaginé. C'est un roman, rien qu'une histoire fictive,
Littré le dit, qui ne se trompe jamais.

Et puis d'abord tout le monde peut en faire autant.
Il suffit de fermer les yeux.

C'est de l'autre côté de la vie. "
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Et bien ça y est: au bout de 2 tentatives et 3 mois de souffrances, je suis enfin arrivée au bout du Voyage. Lire Voyage au bout de la nuit c'est comme nager dans merde: on a besoin d'en sortir pour respirer et se laver. Mais pourquoi y retourner ? Pourquoi s'infliger une misanthropie telle que Michel Houellebecq à côté passerait pour un animateur des Grosses têtes ou un chanteur de la Compagnie créole ?
D'abord pour l'écriture. Voyage au bout de la nuit, ce n'est pas une lecture, c'est une expérience. Céline mêle à la perfection langue populaire et poésie faisant de la langue populaire une poésie. Mais pas une poésie mièvre à la Prévert, non, une poésie rude et puissante, immersive. Il mêle également le réalisme le plus sordide à l'imaginaire le plus fantasque.
Ensuite parce que Voyage au bout de la nuit est un bilan. La Nuit c'est l'humanité, cette vermine qui grouille sur une Terre pourrie. Aucun personnage n'est aimable, hormis l'enfant Bébert, le Gavroche innocent. Il n'y a pas d'amour, pas d'espoir, pas de bonté. Tout n'est que simagrées et gesticulations grotesques.
Voyage au bout de la nuit est ensuite un vrai roman du Peuple, quasiment anarchiste. Céline y dénonce la guerre et les militaires, l'Eglise, la colonisation, le capitalisme, la charité mais, contrairement à Victor Hugo ou à Steinbeck, il ne fait pas des misérables des créatures sublimes et héroïques, oh que non ! Il les décrit sans filtre, lâches, mauvais, jaloux, ivrognes, violents (je pense à la scène insoutenable de violence familiale). Leur corps suintent de tous leurs vices et se toutes leur misère (Céline était médecin): tuberculose, thyroïde, dépression, alcoolisme. Mais ce n'est pas un bilan surplombant: Céline inclut son Bardamu dans cette fange. Il n'est pas meilleur que les autres; il est même pire.
Bref, j'ai beaucoup transpiré mais je vais ranger dans ma bibliothèque un chef d'oeuvre moultes fois corné et annoté et qui restera incrusté en moi probablement à vie. Et n'est-ce pas ce qu'on demande à la littérature ?
Il paraît que Mort à crédit est encore mieux mais je n'ai pas le courage.
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Comment parler d'une oeuvre qui a révolutionné le roman narratif sans la trahir, sans parler de son auteur, de sa genèse.
Premier roman, autobiographique comme l'ensemble de l'oeuvre, c'est cependant l'épisode deux d'une sorte de saga personnelle, mort à crédit étant l'épisode un. Céline n'observera jamais un ordre chronologique rigoureux dans la rédaction de son histoire. Il reviendra parfois en arrière pour passer un épisode à la loupe (casse-pipe). Il mêlera la réalité à la fiction pour en faire son histoire. Mythomane ? peut-être, je n'en sais rien.
La première mouture est une pièce de théâtre écrite en deux temps, L'église, d'abord les trois premiers actes auxquels il viendra en ajouter deux, l'un né de son experience à la SDN (audit des usines Ford), l'autre fortement antisémite. le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'a pas rencontré le succès avec ce genre. Il voulait tant créer un rôle de danseuse pour Elisabeth Craig.
L'homme est un animal paradoxal qui n'est pas à une contradiction près. On peut s'interroger et je m'interroge depuis quarante ans sur ce paradoxe qu'est Céline. Voilà un homme qui est (violemment, hé oui) pacifiste, qui dénoncera toute sa vie l'horreur, l'atrocité, la barbarie de la guerre et qui écrira des pamphlets antisémites d'une violence jamais atteinte, telle que même "je suis partout" refusera d'en publier certains (cf les cahiers de l'herne), qui dans le même temps ne dénoncera pas son voisin juif (ib).
Qui aurait pu embrasser une carrière confortable de medecin pour une clientèle aisée à Rennes et qui choisira un dispensaire à Courbevoie après une longue mission pour la SDN entretenant les meilleurs relations avec le Docteur Rachjman.
C'est le même paradoxe, le même homme cynique qui méprise ses semblables qui continuera de soigner les indigents contre un poulet ou un lapin etc... à Meudon.
Être ou non-être, être ou paraître, je n'ai pas la réponse à la question. Alors je fais abstraction de ce qui me gêne sans l'oublier pour ne voir que l'écriture.
L'humanité est un paradoxe qui a engendré Gandhi et Hitler pendant le même siècle.
Arthur Rimbaud a révolutionné la poésie, comme un météore, il a, en trois ou quatre ans, vraiment tout réinventé.
Louis Ferdinand Céline a complètement bouleversé l'art de la narration sur une période d'une trentaine d'années à l'issue d'une lente maturation.
Un ado boutonneux lui aussi sacrément paradoxal et un adulte marqué par la guerre... tout est chamboulé en cent ans.
Je est un autre, c'est aussi ça, le voyage.
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Je l'ai fait ce voyage au bout de la nuit. Comme beaucoup, il ne m'a pas laissé indemne. Pléthore de ses réflexions m'ont faites réfléchir. Je pensais être totalement hermétique au style de Céline ; c'est différent de tout ce que l'on peut lire ailleurs. Ce dynamisme, cette frénésie dans les phrases n'a pas son pareil chez aucun autre auteur. Finalement il finit par vous prendre aux tripes, avec son argot singulier - difficile parfois à comprendre. Il vous accompagne dans des périodes historiques avec un oeil acerbe tout en anticipant ce que diront les historiens sur ces évènements. On n'en ressort pas indemne. Je comprends pourquoi il reste un livre incontournable du 20ème siècle.
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Indépendamment de ce que l'on peut penser de l'homme et de son action politique lire "Voyage au bout de la nuit" est pratiquement une obligation pour tout amateur de littérature. Ce livre a révolutionné l'écriture et depuis 1932 date de sa parution n'a jamais cessé de fasciner ses lecteurs . Livre que j'ouvre régulièrement et dont je ne me lasse jamais le (re)découvrant avec un plaisir immense à chaque nouvelle lecture .
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J'ai essaye de faire abstraction de ce que j'ai pu lire ou entendre sur Céline et ses positions extrêmes ! Lors d'une émission de la Grande Librairie sur la 5, "Voyage au bout de la nuit " figurait dans les 20 meilleurs livres à lire, à côté des Misérables de Victor Hugo ou du Petit Prince de St Exupéry. J'ai longtemps hésité et je me suis jeté.
Comment dire, je lis depuis plus de 40 ans et je crois bien que c'est la première fois que j'ai lu un livre avec autant d'audaces, de passages à la fois cinglants, poisseux, durs et poétiques, avec une littérature hors du commun (Houellebecq est dépassé), des passages d'une noirceur sans nom, une musique des mots incroyable tant on est pris dans ce flot d'aventures plus imprévues les unes que les autres que notre héros Ferdinand va traverser...
De la guerre 14-18, aux bas fonds de New-York, en passant par l'Afrique pour finir au bout de la nuit place Clichy à Paris.
Céline ne nous épargne rien, tout y passe, l'amour, l'amitié, la trahison, la peur et surtout partout, tout le temps, la mort, mais c'est d'une beauté sublime, j'oserais dire. le texte est quand même facile à lire malgré ces 500 pages et ne ressemble à rien de ce que j'ai pu déjà lire.
C'est une aventure hors du commun, une tragédie humaine, un reflet intemporel de notre société malgré l'époque visitée, et un voyage dont on ne sort pas indemne. Vous laisserez vous tentez, par ce voyage ?
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