Les figures qui se penchaient sur elle, figures rougeaudes de paysans, visages pincés de parents de province, étaient figées, les unes dans une torpeur stupide, les autres dans ce recul attéré que l'on voit aux personnages de la fresque d'Orcagna dans le Campo- Santo de Pise, ces cavaliers qui se butent à une charogne humaine au croisement de leur chemin.
C'est à cette fresque que je songeais en présence de ce gisant qui était mon oncle et de ses contemplateurs"