Merci à Babélio ainsi qu'à la maison d'édition Turquoise de m'avoir permis de découvrir ce livre.
Tout d'abord, j'ai apprécié l'esthétisme de la couverture. de plus, la maison d'édition a pris soin de dédicacer le livre et d'y insérer un marque-page. Ce sont, tout de même, de gentilles attentions.
Il faut savoir que le livre est raconté par une femme, même si celle-ci signe d'un nom masculin.
L'auteure, donc, est la femme du consul de France à Janina.
Tout au long du livre, elle nous raconte sa vie dans les Balkans, nous décrit le contexte, la guerre qui fait rage et prive les différents pays d'une partie de leur jeunesse. Sur place, elle ne peut que constater les dégâts de ce conflit.
J'ai mis une note mitigée à ce bouquin car j'ai été un peu "choquée", mais le mot est peut être fort, par le récit que nous fait
Guy Chantepleure.
Si, dans la préface, nous sommes prévenus que l'auteure a un certain parti pris, j'ai néanmoins eu la sensation durant ma lecture qu'elle se promenait telle une "précieuse" parmi les décombres.
Elle nous décrit les atrocités, certes, mais avec une certaine forme de détachement. Elle tente bien de nous expliquer qu'avec son mari ils ont tenté de porter secours, parfois, à des soldats blessés et égarés, ce récit reste une description assez froide de la vie sur place. Au coeur des conflits,
Guy Chantepleure nous explique qu'il leur arrive de prendre leur voiture et de monter dans les montagnes pour constater l'étendue des dégats. Parfois, j'avoue, j'ai été un peu choquée par cette attitude.
Je trouve, également, que le glossaire aurait mérité d'être en note de bas de page et non perdu à la fin du livre. Il regorge d'informations qui aident à la compréhension du contexte mais le fait qu'il soit placé en fin de bouquin nous oblige, à chaque fois, à rechercher le terme. C'est dommage.
C'est donc un avis très mitigé pour moi mais je ne doute pas que les lecteurs qui sont sensibles à la problématique des Balkans pourront apprécier cette lecture.