Maléfices

Dernier tome de la trilogie du Mal, nous y retrouve Josh Brolin, ancien profileur du FBI devenu détective privé et Annabelle O'Donel détective du NYPD. Ils se retrouvent confrontés à un tueur particulièrement horrible, qui sévit à Portland, Oregon, on retrouve ses victimes dans des cocons comme si elles avaient subi les assauts d'une araignée géante...

Alors étant une grande arachnophobe, je peux vous dire que certains passages ont été très délicats à lire pour moi, Maxime Chattam s'est bien documenté sur les araignées, leur mode de vie, les différentes sortes, ... C'était à la fois très intéressant et très flippant !

L'intrigue est très originale et très prenante, encore une fois, Chattam fait le job, mais à trop vouloir tenir en haleine le lecteur, à trop vouloir l'épater, il a fini par me perdre un peu, surtout à la fin. On va de rebondissement en rebondissement, je me suis dis à un moment donner je suis perdue, je ne comprends plus rien ! Pour un final très rapide, trop ?

En ce qui concerne style, je ne suis toujours pas convaincu, c'est convenu, on frise avec le mièvre lors des passages entre Brolin et Anabelle, alors cette trilogie fait partie de ses premiers écrits, sans doute qu'il a évolué dans le bon sens, il faudrait que je lise de ses romans les plus récents pour vraiment me faire une idée, mais sincèrement heureusement qu'il a des bonnes idées !!

J'ai passé un très bon moment, j'ai eu peur, j'ai senti la tension montée, j'ai été vraiment happée par l'histoire mais à trop vouloir en faire on peut frôler l'indigestion.

Avant toute chose, si j'avais su que ce roman me terroriserait à ce point, je ne me serais pas lancée aussi gaiement dans cette lecture ^^'. Mais je dois avouer que je ne regrette pas de l'avoir lu. Malgré ses araignées terrifiantes.

Le roman débute avec le décès du frère de Larry, un flic de Portland. Il va demander à Joshua Brolin, que l'on a déjà suivi lors des deux précédents romans, son assistance pour surmonter cette épreuve. Mais cette morte, suspecte, et la découverte d'un cadavre dans une position vraiment singulière vont lancer le détective et la police de Portland sur la piste d'un tueur qui ne laisse pas de trace, et qui semble impossible à saisir.

Petite précision utile à ce stade : arachnophobes, s'abstenir. Comme le dit si bien Maxime Chattam, les araignées sont une peur commune et il était assez tentant d'en faire un roman. Autant vous le dire tout de suite, il assure grave dans le genre 'faire peur'. Je n'aime pas spécialement les araignées mais je peux vous dire que depuis que j'ai débuté le roman, je tressaille à chaque ombre qui bouge et que je vois, à chaque toile que je croise... Bref, il a très bien réussi son coup avec son intrigue de fou !

J'ai beaucoup aimé retrouver Joshua. Après l'avoir connu flic, puis ombre de lui même dans le tome 2, ce tome 3 lui offre un renouveau. Et en ce sens, l'intrigue choisit par l'auteur fait sens à mes yeux. Je suis un peu triste de les quitter, lui et Annabel. Mais je suis ravie de les avoir suivi au fil de ces histoires à faire peur.

Vous commence à me connaitre, mais j'adore Maxime Chattam et même si son roman n'a pas manqué de m'épouvanter, d'ailleurs autant vous dire que la lecture a été éprouvante pour mes nerfs, j'ai quand même adoré celui ci. Je me suis laissée prendre au jeu de cette intrigue et une fois que j'y ai été accro, impossible de lâcher le roman. Pourtant, j'ai un moment hésité à l'abandonner, bien consciente qu'il me filerai des cauchemars à n'en plus finir. Mais quand la question s'est posée, j'étais déjà trop en avant dans le roman, et je ne voulais pas abandonné les personnages dans une situation aussi critique pour eux. D'où la remarque suivante : si vous le commencez, faites le en connaissance de cause, parce qu'il m'a été impossible de le lâcher ^^

Je ne vais pas revenir sur le style Chattam, je l'adore depuis mon premier et je l'aimerai encore longtemps !

En bref, effrayant mais génial à lire.
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Si vous avez très peur des araignées ne lisez pas ce livre !  Si vous ne les aimez pas trop (comme c'est le cas pour moi) cette histoire est supportable mais comme d'habitude avec Maxime Chattam il y a des passages un peu ... beurk !

C'est du Chattam donc ça se lit bien, il y a de l'action, des personnages sympatiques et d'autres terrifiants.

Un peu plus de 600 pages en poche que j'ai lues sans voir passer le temps. 

Ce titre clôture la trilogie du mal dont j'avais déjà lu les deux premiers volets : L'âme du mal (ici) et In tenebris (ici) 
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Cette adaptation du 3ème opus de la trilogie du mal (les deux premier sont également disponibles) est assez bien faite. L'ambiance sombre du thriller s'en ressent et l'intrigue (bien que partiellement retranscrite et trop vite écourtée) se lit bien même sans avoir lu le roman. Toutefois, il s'agit d'une trilogie et il est évidement vivement conseillé (voir indispensable) de lire les deux premiers tomes (BD ou romans) avant d'entamer celui-ci.

Pour ceux qui ont lu et apprécié l'univers de Maxime Chattam, c'est un bon moyen de prolonger le plaisir. La version illustrée, même s résumée, est précise et donne l'occasion de mettre un visuel sur ce qu'on avait précédemment imaginé................................
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"Tout l'océan du grand Neptune pourrait-il laver ce sang de ma main ? Non, c'est plutôt cette main qui empourprera les vagues innombrables faisant de la mer verte un océan rouge..." Shakespeare, Macbeth.

Mon avis :

Voilà c'est fini... la trilogie du mal est close avec Maléfices, quelle tristesse de quitter Joshua Brolin, seul jeune enquêteur qui avait ma faveur. Ah oui je vous ai pas dit, je préfère de loin les vieux briscards. Mais Maxime Chattam a su donner à son personnage une expérience non négligeable, et un côté sombre qu'il nous montre sans pudeur. Un profiler qui non seulement se met à la place du tueur mais qui en plus, de part les tragédies qu'il a connu, est à la limite de la bienséance. Les flics borderline ou de la vieille école sont vraiment mes préférés.

On retrouve Annabel O'Donnel qui aidait notre ami dans "In Tenebris" et leur relation est vraiment très intéressante. Un duo qui se comprend de part ses blessures, ses cassures, ses fêlures et qui se complète dans la façon de procéder. Heureusement parce que vu les serial killer que nos deux complices se coltinent, il vaut mieux qu'ils soient en harmonie.

Alors si toutefois vous aviez peur des araignées, cette histoire n'est pas pour vous. Si vous en avez une au plafond, jetez-vous y dessus parce que la folie est de mise ici. Plusieurs victimes de ces arthropodes vont être recensées et peu auront la vie sauve. Une véritable psychose va s'installer, il est conseillé de ne pas se faire une toile, on ne sait quelle grosse bête velue pourrait en être à l'origine. Rappelez-vous que les aranéides sont des prédateurs. J'dis ça j'dis rien.

Une très belle finalité pour clore cette superbe trilogie du mal, seul bémol j'ai malheureusement deviné l'identité du tueur bien trop tôt. Je vous retrouve bientôt pour le coma des mortels et la promesse des ténèbres. Ah si une dernière chose avant de vous quitter : il est question d'un livre qui parlera du mari d'Annabel... est-il déjà publié ? Merci et n'oubliez-pas de regarder sous la couette avant de vous coucher, on ne sait jamais...

Ma note 4/5

Livre lu pour le challenge Ligue de l'Imaginaire spécial Maxime Chattam pendant le mois d'août 2016. Un coucou à Jean-Luc Bizien cité dans les remerciements ;)
Lien : http://the-love-book.eklablo..

Époustouflant. Maléfices m'a entraîné dans un univers inconnu mais aussi et surtout m'a mis une claque vertigineuse. Jusqu'à la dernière page, la dernière lettre, j'ai été emporté par l'intrigue et le dénouement. le revirement de situation dans les derniers chapires est absolument géniaux. Maxime Chattam a, selon moi, réalisé un coup de génie en tenant en haleine les lecteurs sur l'identité du tueur. Il nous balance la vérité de façon explosive, inventive et réussie.

Je viens de terminer cette trilogie avec Maléfices et je me sens complètement séchée, stone, en deuil. Quel talent, bien que je sois incapable de dire lequel j'ai préféré ce dernier volet est une pure merveille de thrillers, un personnage sexy qu'on a plaisir à suivre (partout), des méthodes pour tuer plus que gores, des rebondissements à glacer le sang. Je reste soufflée impossible d'épiloguer plus sur ce livre c'est de la bombe en papier, là je change de style pour mon prochain c'est impossible d'enchainer avec un autre thriller.

Quelle déception!
j'ai attendu que la nuit passe sur ma fin de lecture, mais rien n'y fait.
Ce troisième tome est pour moi inutile à cause de sa faiblesse et de sa différence par rapport aux deux autres.
Le premier montait en puissance, sombre et violent.
Le deuxième était proche de la perfection, haletant et lui aussi violent et empli de ténèbres.
Mais ce dernier tome...mes aieux, où allons-nous?
Ça traine en conjecture, en recherche, les personnages deviennent ennuyeux, voire énervants, à reproduire le même scénario que dans les autres tomes.
Et alors le méchant et les meurtres sont plats. On imagine quelque chose de grandiose, d'effrayant. Et on retombe sur nos fesses en pestant contre une fin bien pauvre compte tenu des précédents romans et de certaines révélations.
J'ai mis du temps à le finir, car je m'endormais dessus...c'est quand même un signe.
Donc à part quelques passages entrainants grâce à l'écriture, je reste persuadée qu'une trilogie n'était pas utile.
Il faut savoir s'arrêter.

Quelle imagination, quelle précision et que de recherches pour cette trilogie!

Une fois encore, Maxime Chattam balade ses lecteurs d'un suspect à un autre, semant de fausses pistes pour les égarer. Mais, cette fois, j'ai trouvé le coupable (ce qui est extrêmement rare). Bien sûr, j'ai beaucoup douté puisque, plusieurs fois, les policiers avaient soi-disant découvert le meurtrier. Je me disais : "Non, ce n'est pas possible, il reste 100 pages, il reste 60 pages, ce n'est pas le bon meurtrier".

Dans ce tome, on retrouve Joshua Brolin, l'ex-profileur devenu détective privé, toujours pas remis de ses blessures morales, et Annabel O'Donnel que les lecteurs ont découvert dans le deuxième tome, détective new-yorkaise.

J'espérais une union entre les deux héros mais Maxime Chattam ne fait pas dans l'eau de rose... Aux lecteurs d'imaginer comment leur relation évoluera.

le point fort de "Maléfices" : les araignées utilisées ici comme tueuses. Les blessures morales d'une femme "vide" qui ne peut avoir d'enfants, la domination masculine sont les autres "thèmes" de ce roman.

Une fois commencé, ce bouquin de 640 pages doit être lu très vite car il est aussi addictif que les deux précédents (même si mon gros coup de coeur reste le premier, peut-être justement parce que c'est le premier Chattam que j'ai lu). Je soupçonne l'auteur de n'écrire que des "page-turner".

Pour l'ensemble de la trilogie, j'ai remarqué un manque d'utilisation du téléphone portable et d'Internet.

Une énigme reste irrésolue : "Qu'est devenu le mari de la détective O'Donel?" Maxime Chattam promet de satisfaire la curiosité des lecteurs dans une autre histoire bien différente (sans la présence de Brolin, snif!) mais il n'en donne pas le titre.
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Relecture de ce troisième tome de la trilogie du mal de Maxime Chattam.
J'avais vraiment aimé ce livre lors de ma première lecture et je n'ai pas vraiment été déçu à la relecture.
J'avais des bribes de souvenirs mais suffisament épars pour ne pas me gâcher le suspense.

Bref, le livre clôture les aventures de Joshua Brolin et Anabelle alors qu'ils font face au tueur aux araignées.

Alors que dire ? le tueur est clairement difficile à suivre et a préparé minutieusement ses crimes. L'idée d'utiliser des araignées pour terroriser les gens est plutôt pas mal ( mais dans la réalité ça serait impossible à contrôler ). L'enquête est sans pitié pour les enquêteurs mais aussi pour les victimes, le mode opératoire est particulièrement horrible.

J'ai tout de même trouvé ce tome légèrement en deça des précédents. Il y a du suspense mais l'horreur est moins présente j'ai trouvé. Lorsqu'elle se précise c'est pour mieux l'occulter. de même la fin m'a un peu laissé sur ma faim mais je ne suis pas un grand fan des fins ouvertes donc ce n'est probablement pas un étalon objectif.

En définitive un très bon livre, Maxime Chattam écrit bien et l'histoire est captivante. Je le recommande sans hésitation.