Encore un livre reçu via un partenariat, mais cette fois-ci
Moi de
Djami Chêne m'a été envoyé par Babelio pour son opération Masse Critique. C'est la deuxième fois que j'ai la chance d'y participer, et j'adhère toujours autant !
J'avoue que comme j'en ai l'habitude j'ai essayé de me renseigner sur l'auteur. Malheureusement je n'ai pas trouvé quand chose, à part que comme son héroïne,
Djami Chêne manipule les cartes.
Alors je ne sais pas si ce livre est autobiographique ou non, mais en tout cas il est prenant !
J'avoue que je ne sais pas trop comment aborder cette chronique, il y a tant de choses à dire, mais en même temps je n'ai pas non plus envie de vous gâcher l'histoire.
"
Moi" c'est une petite fille qui nous raconte sa vie. Elle n'a pas de nom, ou du
moins n'aime pas celui qu'on lui a donné et donc ne l'utilise pas.
Il faut dire que "
Moi" n'est pas vraiment née au bon moment. Naitre le jour où sa grand-mère meurt, il faut dire que ce n'est pas non plus l'idéal.
"
Moi" c'est la fille du milieu dans la famille. Mal placée entre sa grande soeur Françoise, adulée par ses parents et sa petite soeur Ninie tout aussi aimée. En fait, "
Moi" c'est la mal aimée de sa famille. Elle arrive un peu comme un cheveu dans le soupe et il n'y a que sa mémé pour l'apprécié un petit peu (et encore, quand ça lui chante !)
J'ai vraiment beaucoup apprécié ce petit roman, déjà parce qu'il est assez court et qu'il se lit très rapidement ! Sincèrement je l'avais lu en à peine une journée.
L'histoire de "
Moi" est vraiment triste, sincèrement je n'échangerai pas ma place contre la sienne. Devoir vivre au milieu de gens qui ne vous aiment pas, je n'ose même pas imaginer ce que cela ferait.
Mais elle, elle a l'air de prendre ça avec une certaine philosophie. Si ce n'est pas une vie, c'est tout de même la sienne et il faut qu'elle fasse avec. Alors elle tente de petites rébellions contre l'autorité, que ce soit contre ses parents ou contre le système (elle est ado au moment de Mai 68).
J'ai beaucoup aimé ses réflexions sur la vie. J'avoue que ça fait un peu réfléchir. Parce que chaque fin de chapitre (si on peut réellement appeler ça des chapitres, ils font pour la plupart entre 1 et 2 pages) est ponctuée par une phrase ou un petit dicton tel que "Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras" ou "Je me sens comme un grain de sable dans les rouages".
Toutes ces phrases qui concluent les chapitres sont pleines de sens justement parce qu'elles sont placées à cet endroit. Je sais que cette phrase doit vous sembler bien obscure, mais il faut vraiment avoir lu le livre pour le comprendre.
Et puis, on se laisse vite porter par la plume de
Djami Chêne. C'est simple, sans fioritures, mais drôlement efficace !
Pour conclure, c'est un livre qui est loin de laisser indifférent. Quand je l'ai refermé je me suis dit "Ah ouais, quand même !" On ne ressort pas indemne de cette lecture.
C'est vraiment un livre bouleversant et je le conseille à tout le monde ! Aux ados comme aux adultes !
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