The New Yorker : L'humour des chats

Il parait que l'on ne choisit jamais son chat, mais que c'est lui qui vous choisit. Je me demande si ce n'est pas ce qui s'est passé avec ce livre dont le sujet s'est imposé à moi malgré mon peu d'enthousiasme atavique pour la gent féline.
C'est sans doute à force de vivre avec les dessins du New-Yorker que je me suis laissé séduire par cette étrange boule de poils qui revient depuis 1925 avec insistance dans ces chefs-d'œuvre d'humour. Des dessinateurs prestigieux partagent en effet cette passion avec, excusez du peu, du Bellay, le docteur Schweitzer, Léon XIII, Colbert, Montesquieu, Dickens, Cocteau, Colette, Céline, Matisse, Leonor Fini et bien d'autres. Autant dire qu'ils sont en bonne compagnie. Voilà aussi pourquoi je me suis invité sur la pointe des piedsdans le cercle des adorateurs des chats en imaginant ce livre.
Au gré de notre sélection de dessins, j'ai cherché à comprendre comment cet animal dit de compagnie pouvait être d'aussi mauvaise (compagnie) pour ceux qui ne les aiment pas. Je voulais savoir pourquoi le chat est à la fois nonchalant et audacieux, gracieux et cruel, délicat et sournois tout en restant parfaitement indifférent au monde qui l'entoure.

comme nous n'avons plus de patée pour chats, permettez moi de vous recommander la patée pour chiens...

"Tout le monde le sait, le chat n'a pas de maître et comme disait Cocteau "on n'a jamais vu de chat policier", ni de garde d'ailleurs. Mais des chats libres, sûrement."