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Anne-Marie Bouloch (Traducteur)
EAN : 9782264052131
288 pages
10-18 (07/07/2011)
3.24/5   50 notes
Résumé :
La So british Lady Clara se fait du mouron. Son fiston, alcoolique de renom, vient de lui annoncer ses fiancailles avec une Américaine. La machine de guerre est lancée. Objectif: récupérer ce traître de rejeton à Hollywood, mythique territoire des stars et starlettes, toutes plus fatales les une que les autres... Un choc des cultures drôle à sa damner.
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Le comte d'Havershot, très british doit se rendre à Hollywood pour rapatrier un parent qui souhaite épouser une américaine. So shocking ! Sur le bateau il rencontre une actrice dont il tombe immédiatement amoureux, bêtement amoureux car il ne se rend pas compte (le comte, un comble) qu'il est manipulé par cette jolie actrice qui ne rêve que d'avoir un titre.
Arrivé aux states, il est pris d'une rage de dents. Dans la salle d'attente du cabinet de dentistes il parle avec un enfant, comédien de renom (enfin singe savant plutôt...ça tombe bien il a lui-même une tête de singe). Les deux malades chacun pris en main par un dentiste sont anesthésiés selon la vieille méthode avec un peu de gaz (malheureusement pas hilarant -dommage avec un tel titre si prometteur). Pendant le temps de sommeil, les âmes s'envolent pour s'intervertir entre l'homme et l'enfant.

Voilà l'idée de base. de là, et c'est le pouvoir magique de la lecture, couplé avec les facilités d'échanges sur un tel site, une idée a germé : avec Krout nous nous sommes amusés à tenter l'expérience vécue par le comte d'Havershot, et sous l'influence d'Avatar de Gautier, nous avons permuté ce qui fut un joli moment d'échanges :
"Dur réveil, une chronique autrement" dans le forum, rubrique "Le café littéraire"
http://www.babelio.com/forum/viewtopic.php?t=11657

Merci Krout d'avoir bien voulu jouer le jeu, ce fût un réel plaisir d'être dans ta peau ! :)

J'avoue que Wodehouse le maître de l'humour british est, selon moi, dépassé par son élève, Sharpe -Wilt 1 est un des livres qui m'a fait le plus rire. Reste que l'écriture est agréable, un peu désuète et si fine dans le vocabulaire, aspect très intéressant dans ce roman.
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Que dire de ce roman de P.G. Wodehouse ? Déjà, le style inimitable de l'écrivain anglais, toujours empreint de cet humour pince-sans-rire britannique dont il était l'un des spécialistes, est bien présent. Et c'est tant mieux.
Ensuite, le fond. Et c'est là que le bât blesse. "Au pays du fou rire" est en fait une satire du cinéma américain des années 20-30 : l'exploitation des enfants-acteurs, les caprices et les jalousies entre actrices, l'apparition de la communication à outrance (événements créés pour faire le buzz médiatique autour d'un acteur)... Tout cela aurait pu être un bon roman de P.G. Wodehouse, mais cela n'a pas fonctionné pour moi. La touche de fantastique fait tâche, et il est dommage que Wodehouse ait choisi cet artifice (que je ne dévoilerai pas) pour raconter son histoire. Il aurait aisément pu utiliser un autre moyen.

Voilà. Il ne reste que le style et la jubilation qu'il provoque... et les autres romans de l'auteur.
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Prenez les différents entre anglais et américains, prenez un lord bien établi, soucieux de son verbe et de ses manières, envoyez-le par bateau, train et taxi à Los Angeles (Hollywood) pour y récupérer un cousin alcoolique sur le point de se marier à une américaine, faites le tomber lui-même sous le charme d'une starlette ambitieuse, voici brièvement brossée la trame du livre. Peinture au vitriol des artistes, des starlettes et faux-semblants; Valets de chambre, soubrettes, chauffeurs, ... toutes et tous comédiens amateurs prêts à tous les sacrifices pour être auditionnés à l'oeil par les plus gros producteurs d'Hollywood.

Critique à ciel ouvert des enfants stars, et de la compétition entre eux qui se règle à coups de poing dans la rue; Vies de midinettes déballées aux journalistes, misère de leur vie et faux kidnappeurs évangélistes à leurs heures. On perd pied parfois…souvent. En résumé, "Au pays du fou rire" n'a de fou rire que le titre…

P.G. Wodehouse, écrivain anglais né en 1881, est souvent considéré comme le « précurseur » de Tom Sharpe. Pour ma part, c'est la première fois que je parviens à terminer un livre de cet auteur, et encore m'a-t-il fallu beaucoup d'opiniâtreté, alors que je dévore les Sharpe d'une traite en ayant des crampes aux zygomatiques, page après page. Je ressens juste la satisfaction d'être venue à bout de ce livre particulièrement embrouillé, ennuyeux et pas drôle du tout.
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Réjouissant et jubilatoire ! Ma découverte de l'oeuvre de P.G. Wodehouse fut un vrai bonheur.
Laissez-moi d'abord vous décrire Reggie, le narrateur infatigable et intarissable. Il aurait un physique avantageux s'il était un gorille. Disons qu'il est légèrement macrocéphale – la grandeur de son titre compense cette disgrâce. Reggie est décidé à ne négliger aucune méthode pour parvenir à ses fins, surtout après une péripétie qui a dû s'inscrire avec précision dans son thème astral tant elle est détonante. L'histoire prend un tour encore plus saugrenu, s'il était encore possible quand Reggie découvre en parallèle qu'Eggie est épris d'Ann, son ex-fiancée. Est-elle belle ? Sans doute, puisqu'elle est comparée à une « nymphe des bois ». Elle est merveilleuse.
Eggie, lui, n'est pas très futé. Donnez-lui une mappemonde, il ne saurait situer son pays natal – il peine déjà à trouver son chemin dans la vie. Reggie a bien plus de ressources, il pourrait même faire face à des envahisseurs extraterrestres tant son intrusion dans l'univers du cinéma est explosive. Il déclare littéralement la guerre aux empêcheurs de manger du pâté en rond, aux chroniqueurs très curieux, et à des fans très spéciaux, avec l'aide d'animaux boutonneux. Lord Havershot aurait cherché le meilleur moyen de quitter le néant pour la une du journal, il n'aurait pu faire mieux.
Bref, si vous cherchez un roman drôle, bourré de situations abracadabrantes, avec des personnages haut en couleurs, capables de s'adapter à toutes ces péripéties sans se laisser abattre, alors rendez-vous au pays du fou rire !
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La quatrième de couverture annonçait un livre désopilant. C'est comme les alertes orange à la neige et au verglas de Météo France : des fois ils ont raison et des fois non.
Ici, le désopilant ne s'est pas pointé au rendez vous. Attention le livre n'est pas mauvais. Il se lit très bien, vous pouvez aussi sourire de temps à autre, mais vous rouler par terre de rire en vous tenant les côtes.
Une fois ce postulat posé, on suit l'histoire de Reginald Havenshot chargé par une de ses tantes de retrouver la brebis galeuse de la famille qui vient d'annoncer ses fiançailles. Pas très chaud au départ, il s'y rend malgré tout conscient de ses devoirs familiaux. A partir de ce moment, toutes sortes d'évènements plus rocambolesques. Et on peut dire qu'il lui en arrive de belles.
Je pense que le manque d'humour vient peut être de la traduction qui n'a pas su retranscrire toute la subtilité de l'humour so British
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Et la discussion reprit.
- Hein ! fit Orlando Flower.
- Hein ! contra Tommy Murphy.
- Hein ! réitéra Orlando Flower.
Il y eut un moment de silence, puis Tommy Murphy parla.
- Hein ! dit-il comme s'il venait de trouver une répartie nouvelle et originale.
La psychologie de ces deux jeunes furoncles était, pour moi, un livre scellé. Je ne pouvais suivre leur cheminement mental. Il me semblait que rien, absolument rien, dans ce dernier "hein !" ne différait des "hein !" qui l'avaient précédé. Mais ce ne devait pas être le cas car son effet sur le petit Flower fut immédiat. Rougissant sous ses taches, il se jeta sur Tommy Murphy, et ils roulèrent en une masse grouillante sur le sol.
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Ces choses sont un handicap avec les filles. Elles hésitent à nouer des liens avec un type dont l'apparence donne l'impression qu'à tout instant il peut se mettre à grimper aux arbres et à jeter des noix de coco.
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Si d'autres preuves étaient nécessaires que son propriétaire avait les poches bien remplies, elles étaient données par le fait que le majordome qui ouvrit la porte en réponse au coup de klaxon du chauffeur était un majordome anglais. Vous n'avez un majordome anglais, à Hollywood, que si vous êtes une personnalité importante. Le menu fretin doit se contenter de Japonais et de Philippins.
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Et alors que j'étais sur la plate-forme de la voiture d'observation, le deuxième matin du voyage, à fumer ma pipe en pensant à tout et à rien, April June entra dans ma vie. L'effet fut semblable à ce que j'aurais ressenti si j'avais avalé pour six pences de dynamite et que quelqu'un l'ait allumée à l'intérieur de mon estomac;
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Depuis qu'il a atteint l'âge d'homme, cette tante infortunée est constamment inquiète à propos du type dont il est question, unanimement reconnu comme le plus éminent poivrot de tout Londres-Westminster. Depuis des années, tout le monde dit à Eggy qu'il est sans espoir de vouloir boire tout l'alcool disponible en Angleterre, mais il continue d'essayer.
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