Le titre «
Partie italienne » évoque une des ouvertures au jeu d'échecs permettant de mettre son Roi à l'abri, ai-je appris. « Jeu tranquille » en italien.
Alors j'avais envie d'un peu de dolce vita.
Un court roman, telle une parenthèse romaine, une balade au bord du Tibre, dans le Trastevere, et, dans l'Histoire, à travers deux personnages passionnés ; mais la magie n'a pas opéré cette fois-ci pour moi avec cet auteur comme ce fut le cas avec «
le héron de Guernica » ou «
Partiellement nuageux » auxquels va ma préférence.
J'ai apprécié me retrouver à la terrasse d'un café Campo de' Fiori, découvrant Gaspar venu là partager des parties d'échecs et la rencontre singulière qu'il va faire ; des confidences, et la mémoire dont il question par la suite.
Toutefois, je n'ai pas été émue par ma lecture, il me semble qu'il y avait pourtant matière mais j'ai trouvé l'ensemble trop survolé à mon goût, dommage car le cadre me plaisait et l'écriture reste lumineuse, mais j'ai eu un sentiment d'inachevé.
Idylle, inspiration artistique, fuite, hommage, mémoire, pardon.
Léger et charmant, furtivement.
Un ressenti mitigé.