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sur 328 notes
Le titre « Partie italienne » évoque une des ouvertures au jeu d'échecs permettant de mettre son Roi à l'abri, ai-je appris. « Jeu tranquille » en italien.
Alors j'avais envie d'un peu de dolce vita.

Un court roman, telle une parenthèse romaine, une balade au bord du Tibre, dans le Trastevere, et, dans l'Histoire, à travers deux personnages passionnés ; mais la magie n'a pas opéré cette fois-ci pour moi avec cet auteur comme ce fut le cas avec « le héron de Guernica » ou « Partiellement nuageux » auxquels va ma préférence.

J'ai apprécié me retrouver à la terrasse d'un café Campo de' Fiori, découvrant Gaspar venu là partager des parties d'échecs et la rencontre singulière qu'il va faire ; des confidences, et la mémoire dont il question par la suite.
Toutefois, je n'ai pas été émue par ma lecture, il me semble qu'il y avait pourtant matière mais j'ai trouvé l'ensemble trop survolé à mon goût, dommage car le cadre me plaisait et l'écriture reste lumineuse, mais j'ai eu un sentiment d'inachevé.

Idylle, inspiration artistique, fuite, hommage, mémoire, pardon.

Léger et charmant, furtivement.
Un ressenti mitigé.
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Lu dans le cadre de l'élection du meilleur roman Points 2024 :

Roman court et appréciable pour cela. le décor planté à Rome est très bien imagé, et le personnage de Gaspar, comme un bandeau qui ne sait pas très bien ce qu'il fait là est un guide plutôt sympathique. N'étant pas du tout une joueuse d'échecs, je n'ai de référence littéraire que le livre de Stefan Sweig. C'est une belle histoire d'amour qui s'écrit dans ces pages, avec un fond très sombre de l'histoire de l'Europe du siècle dernier (que je suis un peu fatiguée de retrouver à toutes les sauces). Sans non plus être trop tire l'arme, ce retour dans le passée offre une certaine profondeur au récit, qui me parait quand même assez creux. le personnage de Gaspar est assez cliché dans sa construction de l'artiste qui fuis ses responsabilité.Je l'ai lu presque d'une seule traite, mais il ne laisse pas un souvenir marquant.
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Ce joli roman m'a offert une superbe pause à Rome, en compagnie d'un artiste parisien fuyant sa vie trépidante
et sa très envahissante attachée de presse (la seule à troubler le charme de son escapade , maudit portable qu'il n'avait pas éteint !)
Enfin moi, pendant cette lecture, je me suis bien déconnectée pour mettre mes pas, en imagination, dans ceux de Gaspar et de la mystérieuse et envoûtante Marya. J'ai déambuler avec eux dans les vieilles rues de la ville éternelle, sur les rives du Tibre et me suis arrêtée à la terrasse d'un café sur la très vivante place « Campo de Fiori ». Là, comme de nombreux passants, j'ai pu assister
à leurs parties d'échecs sous le regard de l'énigmatique statue de Giordano Bruno érigée en son centre. Mais sur leur échiquier, il n'y avait pas que des cavaliers, des fous, des rois et des reines, d'autres personnages vont être invités dans leurs jeux. En plus de ce savant dominicain du 16ème siècle
figé dans la pierre, on va rencontrer un vieux moine ermite ainsi qu'un talentueux joueur d'échecs hongrois victime de la Shoah, mais également des soldats nazis. Ils sont tous venus pimenter et enrichir cette histoire.

Cette balade fut courte mais je me laisserais volontiers de nouveau porter par la plume poétique, délicate, sensible et parfois sensuelle d'Antoine Choplin.
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Quelle déception ! Je trouvais cet auteur si original... Mais là j'ai eu l'impression de lire, la-bo-ri-eu-se-ment, un roman de gare. Même le style a déchu, trouve-je. On dirait que c'est écrit à l'aide d'une I.A.
Certes, il y a des idées intéressantes : les parties d'échecs à Rome, les recherches autour d'un ancêtre juif interné qui a joué aux échecs avec un chef nazi du camp, des considérations sur l'art et le monde de l'art. Mais tout cela reste superficiel et c'est plutôt l'érotisme qui domine dans cette histoire pleine de clichés. Sur Rome et l'Italie (ah, boire un campari en terrasse !) , sur les jeux d'approche sexuels, sur le vin, et aussi sur le genre.
Je viens de lire une annonce d'animation dans une médiathèque de mon secteur : "déconstruire les stéréotypes du genre", les parents peuvent venir avec leurs enfants. Antoine Choplin ferait bien d'y aller pour une mise à jour de ses schémas mentaux.
Bon, c'est vrai, il a cité un artiste d'art brut, Henry Darger que je ne connaissais pas. A part cela...
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[Lu dans le cadre du Prix du meilleur roman des éditions Points]

Gaspar, artiste presque malgré lui, part se mettre au vert à Rome quelques jours. Il est censé préparer une conférence, mais préfère passer ses journées à jouer aux échecs en terrasse d'un restaurant. Il se mesure aux passants•es qui le souhaitent, et va faire la rencontre de Mariya, mystérieuse femme qui semble chercher autre chose à Rome que de quoi compléter son travail d'oenologue…

Encore un roman français qui se passe en Italie…et malheureusement, encore autant de clichés sur le farniente, les bons restaurants et le soleil toujours présent. J'ai été aussi très agacée du traitement réservé aux personnages féminins : entre l'agente artistique forcément chiante et la plantureuse femme de l'Est toujours ravie d'être perchée sur de hauts talons…Franchement, c'est non !

Vous l'aurez compris, je n'ai malheureusement pas été emballée du tout par cette lecture, que j'aurais sans doute abandonnée si ce court roman ne faisait pas partie de la sélection à lire pour les jurés•es du Prix du meilleur roman des éditions Points.
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Toujours à la recherche de nouvelles expériences littéraires, j'ai décidé, en février 2024, de participer au Prix Points des lecteurs de Mots En Lignes, l'une des librairies de mon quartier. Dans la sélection de six livres, j'ai démarré avec "Partie italienne" qui, soyons honnêtes, ne me tentait pas particulièrement. Et mon intérêt n'a pas grandi en rencontrant le personnage principal : Gaspar. le bon côté est que Gaspar est un artiste connu pour des sculptures de petits bonhommes qu'il dissémine dans la ville avant d'étudier leur décomposition au fil des années ; et le mauvais est qu'il couche avec pas mal de femmes qu'il abandonne ensuite sans scrupule ni explication.

Au début du récit, il se trouve à Rome pour préparer une conférence. Enfin ça, c'est ce qu'il raconte à tout le monde puisqu'il s'installe en fait chaque jour à la terrasse d'un café où il joue aux échecs contre les passants. Et rien d'autre ne se produit jusqu'à ce qu'il perde contre Marya, une jeune hongroise dont le talent aux échecs n'a rien d'un hasard tant ce jeu est lié à l'histoire de son grand-père et aux drames de la Seconde Guerre mondiale. Mais je ne veux pas trop vous en dire...

L'histoire ne m'a jamais emportée mais j'ai apprécié les chapitres courts faits d'impressions furtives comme le parfum d'une passante, un rayon de soleil sur les toits, le bruit d'enfants qui jouent sur les pavés, une note de foin frais dans un verre de vin… Mais pour moi, le plus gros défaut du roman est la multitude de pistes que lance Antoine Choplin sans les exploiter pleinement, passant des échecs à l'oenologie ou du peintre Henry Darger (1892-1973) au savant Giordano Bruno (1548-1600) dans des associations bancales qu'il ne fait que survoler.
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Passez les premières pages en italique de ce roman qui semblent bien mystérieuses (elles se comprennent à la fin), le lecteur se retrouve à une terrasse du restaurant Virgilo sur le Campo de' Fiori où se joue une partie d'échec et fait la connaissance de Gaspar.
Artiste-sculpteur, plutôt d'art brut, comme Henry Darger qu'il cite, le succès arrive et, il a éprouvé le besoin de s'échapper en Italie où il passe son temps à jouer aux échecs jusqu'au jour où il rencontre une joueuse plus forte que lui, Marya. Sa curiosité est piquée et un double jeu s'engage entre les 2 protagonistes : jouer et se séduire.
Mais Marya, d'origine hongroise, a un but en venant à Rome et dévoile son histoire familiale marquée par la seconde guerre mondiale : elle est sur les traces de son grand-père, maître des échecs dans les années 20, assassiné à Auschwitz.
Nos deux personnages font connaissance en déambulant dans les rues de Rome, les lieux connus, ils se cherchent et Marya raconte.

L'histoire est marquée des lieux et des personnages, comme Giordano Bruno, la statue elevée sur le Campo de ' Fiori, ce scientifique italien du 16e siècle, qui font l'histoire de Rome et de l'Italie.
On goûte à tout : au vin, aux plats, au charme italien, aux ruelles, aux monuments connus.
Une belle escapade contemporaine, empreinte d'une histoire du passé touchante d'un joueur d'échec mort trop tôt. Un charmant voyage et un texte presque trop court !

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Vu l'histoire, je pensais pouvoir classer ce roman dans le genre livre "doudou", mais finalement ce n'est pas le cas. C'est agréable à lire, même quand on ne connait rien aux échecs, mais j'ai trouvé que cela manquait d'intensité ...
et puis le retour sur toujours le même passé historique, c'est vraiment redondant, et manquant d'originalité.


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Ce roman, c'est l'histoire d'une rencontre éphémère et lumineuse.

Pour une conférence, il vient de Paris.
Pour une raison que l'on va découvrir, elle vient de Hongrie.
Ils se rencontrent, sur une place de Rome, autour d'une partie d'échec.
Ils sont sous le charme.
Ils commencent par des échanges autour de leur passion commune, les échecs.
Puis vient le reste. La pluie, le beau temps, leurs histoires et la question de savoir « est-ce que tu sauterais, si je tombais à l'eau ? »
Avec leurs répliques qui fusent, drôles et directes, j'ai suivi leurs discussions comme j'ai suivi leurs parties d'échec. Comme un jeu. Chacun son tour et on s'amuse.  

Cette rencontre, cette histoire, elle ne dure que quelques jours.  
A peine débutée qu'elle est déjà terminée.
Comme la lecture du roman, commencée un soir à 20h58, terminé à 22h34.
Comme une partie d'échec.
Une brève rencontre, éphémère et lumineuse.
Une belle parenthèse. Douce. Drôle. Facile.
Et quand tout se termine, mon petit coeur d'artichaut veut juste dire « Merci. J'en veux encore ».


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Court récit, le temps d'une partie d'échecs. On retrouve deux personnages au centre de cette fiction : un artiste plasticien qui n'a pas vraiment de but à ce déplacement Italien et Marya, une jeune femme qui a un but bien précis. Tout tourne autour des échecs dans ce face à face. le récit est bien écrit, court, rapide et efficace. le décor italien est omniprésent et c'est un régal de s'y plonger. Pourtant, je ne lui ai rien trouvé d'exceptionnel. je n'avais jamais lu d'écrit de ce romancier et j'avoue qu'il ne m'a pas plus touché que ça. C'est l'histoire d'une tranche de vie. C'est aussi l'occasion de découvrir Giordano Bruno, né en janvier 1548, près de Naples (Italie). Après l'école il poursuit des études théologiques dans un couvent dominicain et il est ordonné prêtre en 1573. Grand amateur de livres et doté d'une excellente mémoire, il découvre parallèlement la mnémotechnique, la magie, la cosmologie, la physique et la philosophie. Se rebellant régulièrement, il doit quitter le couvent en 1576, accusé d'hérésie.
Bref, ce n'était pas le roman du siècle !
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